200 mots minimum : 

 Ses pensées sont très poussés à l'extrême. Il pense que tous les peuples, qui qu'ils soient, doivent ployer le genou devant l'Empereur. Il pense que l'Empereur est un homme honnête, qui devrait être respecté de tous. Il pense être l'un des plus loyal serviteur de l'Empire et de l'Empereur. Il a une tendance à oublier certains mots, lorsqu'il cite des expressions connues. Cette habitude arrive souvent lorsqu'il doit parler à une personne d'un plus haut statut que le sien, ou bien quand il doit faire un discours. Le stress en général engendre cela, ou sous le coup de la colère, il oublie des phrases ou des mots, de la même manière. Il est quelqu'un d'appréciable, et apprécie en retour. Mais ses défauts restent principalement son don à se vexer très vite, son don à être très maniaque et son avidité d'argent sans fin. Une passion pour l'argent, qui , en général, se retourne contre lui, lorsqu'il doit de l'argent à un ami. Il ne partage rien, malgré sa bonne humeur quotidienne. Pour ce qui est du fait d'être maniaque, il a ce tic de ranger la moindre chose qui n'est pas à sa place, ou de souffler la moindre poussière. Il n'est donc pas le premier ami des bêtes. 

200 mots minimum : Voici ce que l'on attend pour la description physique :

 Le soldat de l'Empire n'est pas très grand : il atteint, sans porter de bottes ou de chaussures quelconque, à peine les 1 mètre 70. Malgré sa petite taille, il est quelqu'un d'assez musclé, sans pour autant être un Apollon. Il n'a donc aucun surplus de graisse, même si certaines personnes disent de lui qu'il est maigre. Ses yeux sont d'un bleu ciel éclatant, et ses cheveux, d'un châtain clair qui, sous l'effet du soleil, peut devenir un blond platine. Sa peau est assez doré, en été, mais il reste blanc et pâle en hiver. Il se distingue généralement des autres soldats par la grande cicatrice qui longe depuis son oreille l'arcade droite de son oeil. Une cicatrice de guerre.. du moins, Mirkrali préfère laisser penser que c'est cela : en réalité, ce n'était qu'une entaille faite lorsqu'il était enfant, en tombant sur un morceau de verre cassé. 
 
Le soldat s'habit généralement pareil : toujours un uniforme ou un pourpoint assez noir, pour les grandes occasions, même si il se faisait rare qu'il y aille ou bien qu'il soit invité. 

Même si il se trouve assez laid avec cette cicatrice, il ne laisse pas indifférente les femmes qu'il peut croiser, aussi bien dans les palais que dans le rue.

500 à 600 mots minimum : 
Une enfance paisible. On pouvait dire que Mirkrali avait vécu quelque chose dans le genre. Né dans un château, d'une mère conseillère et d'un père conseiller, il fut très vite élevé dans les bonnes manières de l'Empire. Malgré cela, il vivait tout de même comme un enfant devait le vivre, même si les leçons de son géniteur étaient assez rigoureuses, ennuyeuses et longues. Ce dit père lui apprît l'histoire de l'Empire, ainsi que la situation géo-politique des terres qui l'entourait. 


Malgré son enfance facile, à étudier dans un bureau, le reste de son adolescence ne fut pas aussi simple. Il commençait alors les entraînements, avec ses frères, qui étaient au nombre de trois. Au fil des années, il sentait bel et bien son corps se fortifier. Une fois ses 16 ans passé, il fut engagé dans l'armée de l'Empire, en tant que simple soldat : et cela lui suffisait amplement, ayant déjà le respect des autres soldats, rien que pour ses aptitudes au combat. 


Âgé de 18 printemps lorsque la guerre des Mômes éclate, Mirkrali est sur les champs de la bataille, toujours autant soldat qu'à ses 16 ans. Il semblait que ce n'était pas les grades qui l'intéressait, mais bien la rémunération. Pendant ces années de guerre, il ne fut que très peu martyrisé par les images de cadavres sur le champ de bataille. Il se disait comme quoi il fallait avec, et qu'il en verrait sûrement beaucoup d'autres, des cadavres, dans sa vie de soldat. 


Une fois la guerre finie, et quelques primes empochés, le soldat décidait ainsi de s'acheter une demeure, somptueuse, mais sans pour autant devenir quelqu'un d'assez important pour posséder un château entier. Et, au besoin, sa famille pourrait le financer, alors, il n'avait rien à craindre des problèmes d'argent qui pourrait lui tomber dessus. Mais il déduit mal, et, avide des jeux d'argents, et après avoir investi dans des armes, et des montures, Mirkrali fit chuter son solde d'argent. Et il demanda, par ci par là, de l'argent, soit en échange d'un service, soit gratuitement. Et une dose de dette incroyable et immense s'était accumulé sur son dos, dans toutes les contrées qu'il avait pu visiter. 


Une fois la trentaine de printemps passé, il n'eut pas arrêter les jeux d'argent pour autant, mais il se fut calmé sur la quantité à laquelle il participait à ses jeux-ci. Il s'était juré de ne pas refaire les mêmes erreurs, et avait oublié, hélas pour eux, les dettes qu'il devait payer. De nombreuses personnes lui conseillait de trahir sa famille, de tuer l'un des membres, pour gagner l'héritage. Mais les gens étaient fourbes, et lui ne l'était pas. Il avait un honneur, si petit fusse-t-il. En ces jours, il sert l'Empire du mieux qu'il peut, en tentant de se protéger lui, et de protéger l'Empereur, même sans être dans sa garde rapproché, des complots, ainsi que des mercenaires. Son destin s'alliait et se mariait à celui de l'Empire. Et il le savait. Les dieux le savait. Et, il se fiait toujours aux dieux.