Son histoire
La Chevalerie est un concept qui fais rêver de nombreux hommes, de nombreux enfants. Toutefois, les sacrifices que demande la Chevalerie incite rapidement une grande majorité d'entre eux à se détourner de cette voie. La Chevalerie impose une modestie à toute épreuve et même si les chevaliers sont issus de nobles lignées ils sont à jamais liés aux peuples qu'ils défendent.
Amaury d'Avernes de la Croix des Espines est né à Cambre-en-marais, le château que depuis des siècles sa famille occupe. N'étant pas l'aîné ni le premier dans la ligne d'héritage du domaine familial, Amaury se détourne très vite de la voie seigneuriale très jeune il aimait chevaucher des canassons pour se battre contre des ennemis imaginaires avec son épée en bois dans la cour du château. A l'âge de sept ans il fût envoyé chez le suzerain de son père, le Duc Philippe II afin de devenir un chevalier. Il y était bon élève toujours la soif d'apprendre de nouvelles techniques, maîtrisant rapidement les manières de faire des coups d'estocs etc.... Mais le futur chevalier ne prit pas la grosse tête pour autant et acceptait ses facilitées avec modestie n'hésitant pas à aider ceux qui avaient plus de difficultés.
Au contact du Duc Philippe II, Amaury n'apprit pas seulement le maniement des armes mais aussi l'art de la poésie, de l'éloquence, ce qui faisait d'un chevalier, un preux chevalier séduisant aux yeux des donzelles de tout les duchés. Un jour lors de ses quatorze an le château s'enflamma. Amaury était au banquet des nobles lorsqu'une servante trébucha alors qu'un des seigneurs se levait. Elle fit tomber la torche qu'elle portait pour raviver les brasero qui en tombant enflamma le sol d'herbe sèches qui s'embrasèrent immédiatement. Amaury lui ne put que regarder les flammes montant avec une vitesse incroyable et courut vers la sortie pour s'échapper. Toutefois, les autres nobles certains trop gros, d'autres trop alcoolisés ne purent s'extraire de ce piège de flamme.
Il resta trois jours assoupis ayant été brûlé aux bras il dut rester quelques semaines en convalescence. C'est là qu'il apprit le décès du Duc et d'une bonne partie de ses chevaliers. Afin de conduire le cortège funéraire du Duc et parce qu'une bonne partie des nobles du Duc étaient décédés, Amaury fut nommé écuyer mais cet honneur ne lui apportait aucune joie car il l'avait obtenue sur du sang et de la tristesse et il ne le méritait pas vraiment. Alors Amaury se mit à travailler avec encore plus d'acharnement et d'envie. Il s'entraîna encore et encore répétant inlassablement les mêmes gestes jusqu'à en avoir la main en sang.
Son entraînement acharné le mena à être nommé chevalier en 1232 âgé seulement de 17 ans soit l'un des plus jeunes chevaliers d'Eurate. Face aux montées sécessionnistes remettant en cause le pouvoir de sa cousine Anémone de la Croix des Espines, Amaury, le chevalier du Lion Blanc mena les troupes de sa cousine contre les sécessionnistes incluant son propre père. Amaury le méprisa de n'avoir aucun honneur et de ne pas respecter le serment qui le liait à sa suzeraine légitime et fille du Duc Philippe II. Ce fût lui même qui amena les souverains sécessionnistes au château de la Duchesse afin de leur faire ployer le genoux devant elle.
Vexé et en colère contre son père et sa famille pour avoir rompu leurs serments, Amaury refusa le trône de son père qui de toute façon ne lui était pas accordé et avec sa jument Dame il se mit en tête de parcourir chaque village d'Eurate. Il vint en aide aux plus pauvres et aux plus démunis contre des voleurs, pilleurs ou des tyrans restant finalement loin du théâtre politique d'Eurate. Se taisant la plupart du temps sur son âge on lui prêta mille aventure ayant vaincu le dragon à six tête de l'océan. Ayant danser avec les fées sous une nuit de pleine lune, ayant terrasser le plus grand ours jamais vu. Amaury bien que conscient des exploits qu'on lui prêtait ne fit rien pour les faire taire mais il ne les encouragea pas non plus. Avec du recul les Serments d'Eurate le font sourire cela lui semblait comme mettre des lions en cage et pour lui cela ne durerait pas longtemps avant que l'appât de pouvoir et d'argent ne reprenne le dessus sur l'intérêt commun. Même si cela fonctionnait depuis des siècles, Amaury restait un éternel sceptique car cela n’empêchait aucunement les guerres.
Oyez, oyez,
Venez écouter l'épopée
D'Amaury le Chevalier !
De sa dame chevauchée
Et de sa couronne épinée
Du nord au sud par tout les sentiers
Ont raconte sur lui d'étranges épopées
Terasseur de dragon, sauveur du blé
A d'étranges serments il semble lié
Nul ne connaît où le mènera sa chevauchée
Tout comme le nombre de ses années
Mais à n'en point douter
Amauray Le Chevalier
Sera toujours paré !
Pour tous nous sauver !
Des plus grandes velléités !