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Charles, baron de Montillat
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Charles, baron de Montillat ─ Mer 18 Oct - 15:15
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    Charles de Montillat


    "Soyez à leurs pieds, jamais dans leurs mains."



    32 ans
    Originaire de Domaine de Montillat
    Baronnie dans le comté de la Croix des Espines,
    à l’intérieur du duché du même

    Vassalité : Nera
    Statut social : Baron de Montillat
    Son métier : Diplomate


    Caractère


    Le baron Charles de Montillat est un personnage qui est sous-estimé par bien du monde. Sa vie fut des plus tranquilles dans le domaine de son père, dont il est le fils ainé et donc le successeur légitime de ses possessions. Une légitimité qu’il affirmera à la mort du précédent baron en persuadant son plus jeune frère à se ranger dans les ordres du Trimurtisme. La persuasion, l’arme trop souvent négligée et pourtant redoutable dont use et abuse parfois le baron. Doué d’un verbe qui fait l’admiration de beaucoup d’hommes, et encore plus de femmes, il est le diplomate par excellence. Un talent que bon nombre de ses pairs jugent fantoche, peu honorable, vicieux, en bref, il n’est pas souvent admis que Charles est quelqu’un de dévoué aux valeurs de sa condition nobiliaire. Pourtant, il est très attaché à son mode de vie. Aimant les plaisirs de la table, il conserve cependant une étiquette exemplaire, ne mangeant ni trop ni trop peu, mais étant toujours attentif à la qualité de ce qu’il y a dans son assiette. Homme de lettres, il dû cependant faire le choix de se concentrer presque entièrement à sa tâche diplomatique afin d’exceller dans cet art si délicat.

    Son sens politique est l’un de ses atouts, mais ce n’est pas non plus sa passion. Comme bon nombre de seigneurs, deux choses rythment sa vie : les femmes et l’argent. Pourtant peu destiné à plaire à la gente féminine au vue de son pied-bot héréditaire –qu’il fait d’ailleurs passer pour accidentel la plupart du temps- le soin qu’il met dans ses mots, dans ses gestes, son allure et son regard font tout de même que les femmes aiment à être en sa compagnie. Ne retirons pas non plus l’appât du gain. Boiteux, Montillat parait être une proie facile si l’on veut devenir la maîtresse d’un homme riche et puissant. Car oui, Charles n’est plus un cœur à prendre, ou du moins sur le papier, puisqu’il est marié depuis ses dix-sept ans à l’unique fille d'un baron voisin, un des loyalistes qui avait soutenu l’infante du duc Philippe III. Autant dire que, dans la famille, on soutient la duchesse par vocation. Malgré cette situation plutôt propre et rangée, l’un et l’autre membre du couple ne se gêne pas pour, dans le secret tout de même, entretenir plusieurs amants et maîtresses qui servent d’ailleurs, à Montillat, bien plus d’alliés politiques que de simples conquêtes.

    Calculateur jusque dans ses relations, le baron est également un homme d’affaire presque machiavélique. Menant un train de vie proche du princier, il est en constant besoin d’argent et ne manque pas de moyens pour en trouver. Possédant une position qui commence à devenir confortable dans l’entourage impérial, il monnaye ses services à ceux qui ont besoin de se faire des amis dans la province d’Evalon, le cœur d’Eurate. Il n’hésite pas non plus à dénoncer le comportement qu’il encourage pourtant lorsque les seigneurs qu’il aide ont des retards de paiement ou font n’importe quoi avec les relations qu’il aide à tisser. Ainsi, on peut citer le fait qu’il ait fait arrêter, en 1243 pour complot le vicomte de Tirgovista car celui-ci avait mis à profit les relations entre Montillat et l’entourage de la duchesse des Croix des Espines pour fomenter son assassinat. Désormais, Tirgoviste a vu son nom trainé dans la boue, et celui de Montillat être aimablement affublé, pour un temps, de l’appellation de « loyal serviteur des Croix ».

    Malgré tout, lorsque la situation tourne au désavantage de son suzerain, il n’hésite pas non plus à retourner sa veste. Considérant, avec bon nombre d’autres nobles, que la relation actuelle avec le royaume de Feynes ne pourra déboucher sur une alliance qu’en la défaveur de l’Empire, on raconte dans le secret des alcôves que le baron de Montillat fait partie de ceux qui ont aidé les assassins du fils ainé de l’empereur. Bien sûr, ces propos sont toujours démentis par l’intéressé, et cela n’a en rien atteint la confiance que l’empereur plaça en Charles jusqu'à sa mort récente. Même si ce dernier n’occupe encore qu'un poste mineur au sein de la diplomatie impériale, l'avènement de la duchesse qu'il sert depuis sa naissance au trône impérial en fait quelqu'un qui est amené à devenir de plus en plus influent dans les années à venir.

    Car oui, si la fidélité de Montillat envers ses alliés peut être remise en cause au vue des nombreuses « trahisons » qu’il a fomenté au long de sa vie, il y a une chose qu’il a toujours servi avec la même ferveur et la même compétence : l’Empire d’Eurate. Constamment inquiété par toutes les menaces qui pèsent sur ce fragile ensemble de duchés, il a choisi la voie de la diplomatie parce que, selon lui, c’est le seul moyen pour l’Empire de survivre face à ses puissants voisins et aux divisions internes. Il ne se préoccupe pas tant que ça de la peste qui ravage actuellement le pays, considérant que les affaires du peuple, bien que devant être surveillées par l’autorité impériale, ne doivent pas l’émouvoir au-delà du raisonnable et compromettre la véritable mission de ce dernier : perdurer par-delà les conflits, les trahisons, les épidémies. Réfléchissant énormément sur le long-terme tout en vivant et agissant complètement dans le temps présent, Charles de Montillat est une personnalité que beaucoup qualifient de diabolique. Une réputation qu’il ne cherche pas à nier, tant que cela ne compromet pas ses affaires diplomatiques et privées. Finalement, bien qu'il ait aidé bien des seigneurs, il n'a pas spécifiquement "d'alliés", de réseau solide. Il n'en souhaite pas, de toute manière, car c'est bien là un des plus gros vecteur de trahison. Ses fidèles sont donc ceux de son domaine, et il se fait relativement discret une fois à la capitale, malgré les fêtes qu'il organise.


    Physique


    Charles de Montillat est un homme à la prestance indéniable, bien que très particulière. Ayant hérité de sa mère un pied gauche quelque peu atrophié, et donc un pied-bot, le baron se déplace exclusivement avec une chaussure orthopédique qui lui maintient le pied et une partie de la jambe avec des tiges de fer et des lanières de cuir. Le tout est bien caché sous ses vêtements, mais le fait est qu'il claudique en permanence, appuyé sur une élégante canne en ébène sombre. Il n'est pas courbé, attention, se tenant toujours le plus droit possible, c'est relatif, il met un point d'honneur à tout de même surveiller son élégance malgré ce handicap.

    Charles est un homme dans la fleur de l'âge. Reconnaissable par une longue chevelure de noiraud légèrement ondulée, tombant presque sur ses épaules, son visage a une physionomie souvent associée à son amour des intrigues et des secrets. Des paupières tombantes qui lui donnent un air non pas fatigué, mais observateur, calculateur. Des yeux sombres également, des pommettes saillantes, un nez aquilin et un rictus en permanence fiché sur le visage. A la fois séduisant et méprisant, méprisé et complimenté, le baron de Montillat n'en finit pas de se faire remarquer lorsqu'il se met à parler. Sa voix est basse, posée, pas spécialement grave, mais elle ne s'élève jamais plus que de raison. Mesuré dans sa parole, dans ses gestes, il a néanmoins une démarche fatalement affectée par son handicap. Il aime se faire plaindre sur ça d'ailleurs, quand c'est pour séduire des femmes. Il ne se vexera jamais d'un mot méchant sur son pied-bot, considérant à chaque fois l'opportunité de montrer tout son esprit par une répartie finement menée et cinglante comme une lamie.

    Enfin, niveau vestimentaire, Charles revêt surtout du noir, du bleu et parfois du doré lors des occasions importantes. Une toilette toujours très élégante, il reste quelqu'un en quête de reconnaissance par le physique. Quelqu'un qui cherche à la fois à ce que l'on reconnaisse son infirmité, mais sans le mépriser pour autant. Ne se destinant à aucun combat ni autre activité physique, il travaille tout de même à garder une ligne correcte en obéissant à un régime stricte, et ce malgré son goût pour la table. Une abnégation que tous lui reconnaissent et qui forge un peu plus l'ambivalence autour de ce personnage. Doit-on le moquer, ou le craindre ?  


    Histoire


    Charles de Montillat, fils de feu son père Alexandre de Montillat, est né un 25 septembre 1216 dans le château de sa famille, perché sur une colline dominant la petite bourgade d’Elbe. Ses parents, bien que lui ayant légué nom et armoiries, n’occupèrent pas une grande place dans sa vie. Très tôt mis en nourrice avec son petit frère, c’est sur ce dernier que se reposèrent le plus le baron et sa femme. En effet, le pauvre Charles avait hérité d’une maladie génétique courante dans la famille de sa mère. Son pied gauche était atrophié dès la naissance et il ne pourrait jamais marcher correctement et encore moins se battre. Il ferait un baron fragile, c’est pourquoi ce fut Wilfried, le plus jeune, que l’on prépara secrètement à succéder au paternel. En parallèle, on parlementa avec Anastase, le régent de la Croix-des-Espines, pour qu'il approuve la future succession du baron.

    Le timide et réservé Charles apprit cela par accident via sa nourrice lorsqu’il était âgé de huit ans. N’ayant aucun moyen de se faire entendre de ses parents, il médita patiemment sa vengeance contre cet usurpateur de six ans. Entre temps, il se consacra à l’étude des humanités. L’histoire, le droit, la rhétorique, la politique. S’il n’est pas destiné à devenir baron de Montillat, il avait tout de même déjà l’étoffe d’un grand homme d’Etat. Mais s’il mettait autant de cœur à l’ouvrage, ce n’est pas innocent. Charles voulait succéder à Alexandre de Montillat. Il voulait évincer son frère du pouvoir, sans pour autant l’éliminer. Il n'était pas cruel, simplement ambitieux. Il allait donc commencer tranquillement une carrière de diplomate. Intégrant le cabinet du secrétaire impérial aux affaires étrangères dès l’âge de vingt ans, en 1236, il se révéla un esprit brillant, mais comme d’habitude son infirmité causa les railleries, mais également l’étrange affection des femmes de la cité impériale.

    On peut se demander, raisonnablement, ce que faisait le baron de Montillat, sa femme et leurs deux enfants durant le conflit fratricide qui déchirait la Croix-des-Espines depuis 1229 et la mort de Philippe III. Il faut savoir que, parmi les participants de cette nuit sordide se trouvait toute la famille de Montillat. Le père de Charles n’était pas lié à cet incident, en aucune façon. Toutefois, il avait le nez sûr en ce qui concernait les traquenards et les pièges. C’est probablement le seul, ce soir-là, qui était certain d’avoir affaire à une tentative d’assassinat sur la noblesse crosespinienne. Lorsque le feu se déclencha, il avait déjà fait le nécessaire pour que lui et sa famille puissent s’éclipser le plus rapidement possible. Ils emmenèrent avec eux les enfants d'un baron assez proche des Montillat, resté sur place pour tenter de trouver l’auteur de ce carnage. C’est la raison pour laquelle, très vite, on maria les enfants des deux familles, mais cela permit également à la famille de Montillat de ne pas être mêlée à l’enquête qui visait à résoudre le mystère de cette horrible nuit. Le baron et sa femme devinrent les protecteurs de Judith, la future épouse de leur fils, et de ses quatre frères, dont l'héritier du seigneur. Voilà pourquoi, en 1232, lorsque la guerre civile faisait rage, il n’y avait aucun Montillat d’un côté ou de l’autre. Ils accueillirent même d’autres enfants de la noblesse crosespinienne, usant de ce prétexte pour ne pas avoir à s’impliquer dans un conflit à l’issu si incertaine.

    La « Guerre des Mômes » s’acheva avec la victoire des loyalistes à la Posthume. Le père de Judith, ainsi que d’autres chefs de famille, allèrent récupérer leurs enfants sur le domaine des Montillat, les encensant allègrement pour avoir fourni une protection si salutaire en ces temps troublés. La petite baronnie se réveilla d’un seul coup et on fêta avec bonheur la fin de la guerre. L'ami du baron fut si reconnaissant envers les Montillat qu’il offrit tout de suite sa fille unique en mariage au fils ainé de la maison. Le baron accepta, conscient qu’un allié si sûr, si fidèle, si glorieux et aimé par l’entourage de la duchesse serait un atout considérable. Le mariage fut donc arrangé le 18 décembre 1233, lorsque Charles n’avait encore que dix-sept ans et elle quinze. Néanmoins, même s’ils ne se connaissaient pas jusqu’au jour de leur union prononcée par un prêtre trimurtiste, ils ne tardèrent pas à devenir très amis, et à former un couple heureux. Chacun respectant la vie privée sulfureuse de l’autre.

    Les années qui suivirent, Charles de Montillat opéra à devenir doucement et discrètement un membre influent de la cour impériale. Loin de sa femme, devenue régente du domaine familial, le baron employa tous les moyens pour se faire le plus d’amis possibles. Corruption, fêtes, séduction, il rechigna à utiliser des méthodes telles que le chantage ou la menace. Pourquoi ? Parce que ça vous créé irrémédiablement des ennemis. Charles voulait être remarqué des bonnes personnes, mais rester un élément du décor pour les plus dangereux. A l’époque où l’Empire était encore une entité vaste et prospère, le diplomate était envoyé dans les royaumes voisins, en particulier la principauté de Feynes, dont il devint le spécialiste au fil du temps. Leur culture était très proche de celle des Euratiens, et leurs intérêts familiers. Il n’était donc pas compliqué de discuter avec eux pour un esprit éclairé. Une demi-douzaine d’années après la fin de la Guerre du Golfe d’Aurore, Charles faisait partie de ceux qui avaient réussis à rapprocher un tant soit peu l’Empire et Feynes.

    Alexandre de Montillat décéda le 28 avril 1241, sa mère était déjà morte de la tuberculose peu de temps avant. La succession, censée respecter le principe de primogéniture cognatique, à savoir que l'aîné de la fratrie est celui qui règne, s’interrompit brusquement. Les officiers chargés de régler la question de la succession révélèrent l'accord passé entre leur père et le régent de la Croix-des-Espines pour que Wilfried soit celui à qui revienne le trône. Mais d'une façon étonnante, il fut si accablé de chagrin qu’il rentra dans les ordres du Trimurtisme après le décès de son père, laissant volontiers Charles devenir baron à sa place. Un extraordinaire coup de chance, dans lequel Judith de Montillat n’était pas étrangère, pas plus que son mari.

    Les années avant la catastrophe, le couple avait souvent invité le cadet de la famille à la capitale impériale. Ils étaient devenus si proches, tous les trois, que la parole de Charles faisait totalement foi dans le cerveau un peu limité de l’héritier officieux. Ainsi donc, cet accord tacite entre les deux frères, celui qui disait officieusement que ce serait Charles qui succéderait à Alexandre, était en réalité décidé depuis longtemps. L’influence du grand frère était telle qu’il fit croire au plus âgé que c’était son impiété lors de ses soirées à Evalon qui avait valu aux époux de Montillat de mourir l’un après l’autre. Après une dernière nuit avec Judith, Wilfried consentit à aller se repentir en intégrant les ordres, le coupant de toute possibilité de succéder au baron décédé, quand bien même il en aurait eu envie. Et son frère avait fait en sorte que jamais il ne souhaite ce trône maudit. Vive Charles, nouveau baron de Montillat, et Judith, son épouse, la baronne !

    Une fois la succession décidée, Charles pouvait en revenir à sa passion première : la diplomatie. Les relations avec le royaume de Feynes étant plutôt calmes, il pouvait s’intéresser à l’entourage de l’empereur. Il y avait bien, dans son domaine, quelques mécontentements dus à la mauvaise récolte de 1241, mais Judith gérait le domaine aussi bien que si c’était le baron qui s’en était chargé. Charles avait donc tout le loisir de multiplier les alliances, multiplier les maîtresses, tout ça pour se faire une place confortable, et ferme, à la cour impériale. Par le biais de fêtes grandioses organisées dans son hôtel particulier de la capitale, le baron faisait venir du beau monde la plupart du temps, bien que les fêtes soient ouvertes à la bourgeoisie également.

    Ce manège continua jusqu’à la sombre année de 1247. A Valsalace, dans le royaume de Feynes, le fils et unique héritier de l’empereur fût assassiné sous le regard médusé de toute la noblesse euratienne, Charles de Montillat y compris. On raconte parfois que là est l’œuvre de quelques comploteurs dans l’entourage de l’empereur Bjarkison. Mais comment un simple diplomate aurait pu être impliqué dans une entreprise aussi gigantesque ? Et surtout pourquoi faire assassiner le fils de l’empereur ? La réponse est simple : L’empire. Le chef de famille des Bjarkison, depuis des années, faisait plonger Eurate dans la misère. Le  territoire rétrécissait à vue d’œil, les récoltes nourrissaient de moins en moins de monde et les convoitises étrangères étaient toujours plus grandes. Il fallait mettre un terme à ce règne nauséabond et empêcher le fils d’Hauer de lui succéder. Charles transmit donc des renseignements précieux aux comploteurs, notamment quelques noms de Feynessiens qui pourraient les aider dans leur tâche. Une participation suffisamment discrète pour qu’on l’oublie, mais Charles n’était pas prêt d’oublier, lui, qu’il venait de servir l’Empire de la meilleure façon qui soit.

    C’est à peu près à la même période que plusieurs nobles officiant à Evalon, dont Charles de Montillat, se réunirent pour essayer de faire tomber l’un des prétendants au trône les plus dangereux : Le prince Courage de Nera. Prince, ou princesse, on ne savait pas, et c’était bien là ce qui provoquait le plus l’amusement chez ces comploteurs. Un amusement teinté d’inquiétude, car si un jour l’empereur venait à périr, ce que le baron espérait sans trop le dire, il était une sérieuse menace, car un tel empereur jetterait encore plus le déshonneur et la misère sur Eurate. Une pensée insupportable pour le boiteux qui avait toujours vécu dans l’opulence et qui comptait bien continuer. Malheureusement, les multiples tentatives d’assassinat contre ce personnage se soldèrent par des échecs, et Charles dut se résoudre à accepter la chance monstrueuse de ce prince efféminé. Courage ne savait en rien que le baron de Montillat faisait partie de ses détracteurs, alors autant calmer le jeu.

    Son esprit était un peu tourmenté par ces différentes affaires, jusqu’en 1248. Une année des plus terribles pour l’empire d’Eurate. Une invasion barbare déchainée, des défaites nombreuses, des campagnes dévastées et un empereur mort. Au moins, pour ça, les Thoréens avaient servis les desseins de Charles, mais cela demeurait tout de même une période de trouble qui obligea le jeune diplomate, âgé de seulement trente-deux ans, à revenir sur ses terres afin de les administrer en personne le temps que la guerre cesse et que la stabilité revienne, au moins un peu. Néanmoins, il n’était pas resté sourd à ce qui se tramait à la capitale. Entretenant une correspondance nourrie avec plusieurs de ses maîtresses, il fut tenu au courant du chaos total qui régnait pour savoir qui reprendrait le trône impérial. Comme il l’avait douloureusement prévu, la course était serrée entre la jeune duchesse de la Croix-des-Espines, sa suzeraine, et l’énigmatique prince de Nera. Bienheureusement, ce fut sa favorite qui sorti vainqueur de cette course au trône et le baron et la baronne de Montillat prêtèrent avec ravissement allégeance à la nouvelle impératrice avec qui ils avaient déjà une longue et fructueuse relation de vassalité.

    Pour faire simple, la famille de Montillat a réussi, par un savant mélange de prudence, de génie politique, de combines et d’une bonne dose de chance à traverser les multiples troubles qui ont récemment touchés l’empire d’Eurate en en ressortissant plus grandis qu’avant, ce qui est arrivé à suffisamment peu de monde pour être souligné. Toutefois, il ne faut pas oublier que c’est loin d’être fini. Avec l’apparition de la peste, les terres de Montillat, comme tout le territoire, sombrent dans une hécatombe effroyable. Bien que préoccupé par les affaires de la capitale, Charles jette parfois un œil sur ses gens et essaye tant bien que mal de les réconforter, de se montrer présent, et de leur assurer un avenir aussi radieux que le sien. Mais les priorités vont toujours à l’Empire, et c’est l’Empire que le baron sert avant tout.  


    Compétences



  • Politique - Diplomatie - Niveau 3

  • Persuasion - (logique, séduction) - Niveau 3

  • Étiquette - Niveau 3

  • Subterfuge - Complot - Niveau 2

  • Érudition - Histoire- Niveau 1

  • Administration - Territoire - Niveau 1

  • Étiquette - Niveau 1



  • Derrière l'écran



    Êtes-vous majeur ? Oui
    Avez-vous lu le règlement ? Vu par le Ménestrel
    Comment-êtes vous arrivé sur Les Serments d'Eurate ? Fondateur d'un partenaire ! =D
    Une suggestion ? Mettre à jour, ou étoffer le contexte disponible par les nouveaux. C'est un peu handicapant de devoir tout demander à la fondatrice. ^^'
    Ce personnage est-il un DC ? Si oui, de qui ? Non




    Re: Charles, baron de Montillat ─ Mer 18 Oct - 15:53
    Anonymous
      Invité
      Invité
      Bienvenue, Charlot !

      Un Crosespinien, hm ? A la bonne heure, ça manquait.
      Re: Charles, baron de Montillat ─ Dim 22 Oct - 12:26
      Kira de Casteldragon
        Kira de Casteldragon
        Comtesse
        Bonjour et Bienvenue!

        Oh! Un membre de la Croix des Espines! Enfin! ^^
        Re: Charles, baron de Montillat ─ Dim 22 Oct - 13:12
        Courage de Nera
          Courage de Nera
          Duc
          Bienvenue à toi Charles.
          Je suis vraiment ravis de te voir ici.


          Amicalement Courage.
          Re: Charles, baron de Montillat ─ Dim 22 Oct - 13:46
          Anonymous
            Invité
            Invité
            Merci tout le monde ! =D

            Charles, baron de Montillat Y1vg
            Re: Charles, baron de Montillat ─ Dim 22 Oct - 18:48
            Anonymous
              Invité
              Invité
              Je vous souhaite la bienvenue Baron de Montillat ! Smile 
              Re: Charles, baron de Montillat ─ Sam 28 Oct - 23:47
              Anonymous
                Invité
                Invité
                Merci, mademoiselle ! Et petit EDIT pour dire que j'ai terminé ma fiche ! o/


                En espérant de tout coeur que le personnage vous plaira et vous donnera envie de RP, j'y ai mis du coeur. Smile 


                Sur ce, bonne journée à vous ! 
                Re: Charles, baron de Montillat ─ Dim 29 Oct - 14:10
                Ménestrel
                  Ménestrel
                  Bonjour Charles et bienvenue parmi nous,

                  Tout d'abord voici une fiche et un personnage très intéressant qui pourrait effectivement mouiller dans quelques complots ^^

                  J'ai quelques remarques à te faire néanmoins (ce n'est pas drôle si tout va bien dès le début ^^)
                  Tout d'abord simple petit point mais la loi de succession sur Eurate est une primogéniture, oui, mais une primogéniture cognatique (donc peu importe le sexe).

                  Pour continuer sur la succession, en revanche, Alexandre ne pourrait pas simplement écarter Charles, il faudrait soit le faire assassiner (de préférence en tant que môme, c'est plus facile ^^), soit comploter avec la duchesse Anémone (ou plutôt son régent à l'époque) pour l'écarter de la succession.

                  Concernant Godefroi de Salem, je ne suis pas sûr de savoir s'il s'agit d'un noble ou d'un seigneur avec des terres. Si ce n'est pas un seigneur terrien il n'y a rien à changer. En revanche s'il s'agit d'un baron (ou autre seigneur terrien) il y a deux points, tout d'abord on demande de ne pas nommer les seigneurs pour éviter des incohérences. Ensuite, plus important peut-être, les règles du mariage entre nobles d'Eurate interdisent les mariages entre héritiers (pour empêcher la fusion des domaines). Charles pourrait en revanche épouser un deuxième enfant.

                  Un autre point qui a son importance, juste pour bien cerner la situation politique et diplomatique de Charles, tu as pu tremper dans les magouilles dont tu parles dans ta fiche, aucun soucis. Il faut juste bien s'entendre sur le fait que tu n'as pas tout un réseau autour de toi, celui-ci il va falloir te le créer Smile

                  Dernier détail, le code du règlement n'est pas entièrement complet, il en manque une partie Wink

                  Sinon, ta suggestion a bien été prise en compte, le staff va se pencher sur ça.
                  Re: Charles, baron de Montillat ─ Dim 29 Oct - 14:26
                  Anonymous
                    Invité
                    Invité
                    Bonjour, messire ménestrel ! Smile

                    Je pense avoir fait les modifications qu'il convient, bien que j'ai encore quelques doutes. En ce qui concerne la primogéniture, j'ai rectifié le détail soulevé, merci de me l'avoir précisé. Ensuite, au sujet de la succession, j'ai simplement souligné au début de l'histoire qu'Alexandre s'était entendu avec le régent de l'époque pour écarter Charles du pouvoir à sa mort, en conservant le fait que Wilfried met sur papier qu'il rejoint les ordres du Trimurtisme et donc laisse son frère régner. Ensuite, je pense avoir effacé toutes les mentions à Godefroi de Salem, devenu un baron anonyme, et concernant sa fille je précisais simplement que c'était sa fille unique, pas son héritière vu qu'elle a quatre frères, mais j'ai tout de même précisé la chose dans l'histoire. Enfin, concernant le réseau, j'ai rajouté une phrase à la fin de son caractère, mais j'ai gardé le fait qu'il mène un train de vie festif à la capitale et qu'il correspond souvent avec ses maîtresses, j'espère que cela suffira. =D

                    Merci encore pour vos remarques ! 

                    A plus tard. Smile
                    Re: Charles, baron de Montillat ─ Dim 29 Oct - 14:50
                    Ménestrel
                      Ménestrel
                      On y est presque ^^

                      Concernant les frères j'avais du les louper donc aucun soucis de ce côté-là ^^
                      Il reste juste une mention du "seigneur de Salem" (dans le paragraphe qui parle de la guerre des mômes) donc à retirer.

                      Ah oui, et le code à compléter du coup aussi Smile
                      Re: Charles, baron de Montillat ─ Dim 29 Oct - 15:05
                      Anonymous
                        Invité
                        Invité
                        Voilà qui est fait ! J'espère enfin que tout est bon. =D
                        Re: Charles, baron de Montillat ─ Dim 29 Oct - 15:08
                        Ménestrel
                          Ménestrel
                          C'est parfait, le Chroniqueur impérial passera bientôt valider ta fiche, bienvenue dans la famille Smile
                          Re: Charles, baron de Montillat ─ Dim 29 Oct - 15:09
                          Anonymous
                            Invité
                            Invité
                            Merci beaucoup !
                            Re: Charles, baron de Montillat ─ Dim 29 Oct - 15:16
                            Chroniqueur Impérial
                              Chroniqueur Impérial
                              Te voila validé, tu peux dès à présent :

                              ■ Te créer un Carnet D'aventure
                              ■ Faire une Demande de RP
                              ■ Chercher un nouveau seigneur dans Les Demandes De Seigneurs/Vassaux.
                              ■ Poster un sujet dans les Correspondances.
                              ■ Débuter l'une des quêtes disponibles.
                              ■ De plus, tu peux demander un sous-forum pour ton domaine, Ici Même.

                              N'hésites pas à passer sur le Discord (onglet ouvrir à gauche de l'écran) entre deux RP pour discuter avec les autres joueurs.

                              N'oublie pas de Voter pour nous aider à promouvoir le forum en échange de récompenses et surtout, amuse toi bien !
                              Re: Charles, baron de Montillat ─
                                Contenu sponsorisé