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Eve Marcoux - Fiche complète
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Eve Marcoux - Fiche complète ─ Mar 6 Fév - 19:00
Anonymous
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    Marcoux Eve


    "Je ne suis pas une ambitieuse, juste une rêveuse acharnée."



    ge du personnage : 24 ans
    Originaire de Duché de Mellila
    Vassalité : Comté de Corduba
    Statut social : Citoyen
    Son métier : Charpentière


    Caractère


    Eve est une jeune femme dans la force de l’âge dotée d’un caractère très affirmé, farouche et pugnace. Sa voix, plutôt grave et suave, à l’accent chantant, laisse entendre un parler franc et honnête, sans détour qui paraît souvent très agressif selon les habitudes de l’auditeur, les quelques jurons ponctuant ses mots ne facilitant pas la tâche. Et cela est encore plus vrai lorsque la demoiselle s’est enfilée quelques verres à la taverne ou au bouge du quartier. En effet, la jeune femme connaît une certaine accoutumance à l’alcool et ses effets qui lui permettent de soulager les tensions de son quotidien ; du moins s’en est-elle finalement persuadée à force d’apprécier les festivités nocturnes.

    On doit bien lui reconnaître d’être une travailleuse acharnée, qui a fini par faire de son métier à l’apprentissage forcé une véritable passion et le moteur de ses ambitions. Très méticuleuse et perfectionniste, refusant de reproduire et accumuler les erreurs qu’avait pu faire son maître d’apprentissage et paternel, elle possède aujourd’hui l’ambition d’acquérir la renommée et la reconnaissance que mérite la valeur qu’elle s’auto-attribue ; et devenir une sommité de l’ingénierie navale de l’Empire. Car la jeune femme, douée d’une intelligence, d’un esprit de déduction et de facultés d’apprentissage rares possède une haute estime d’elle-même et de ses capacités, quitte à se montrer parfois hautaine et arrogante envers ses pairs ; bien qu’elle sache se conduire et se tempérer en fonction de l’interlocuteur - et son statut - qui lui fait face. Bien loin d’être stupide, particulièrement débrouillarde et autonome, elle sait parfaitement quand se taire ou se faire discrète pour tirer le meilleur parti des personnes qu’elle côtoie.

    Cela ne rend pas Eve manipulatrice pour autant, simplement égoïste. Elle ne cherche pas à pousser ses pairs à agir contre autrui à sa place, mais à lui permettre de s’enrichir - en terme de savoirs, pas de fortune - personnellement. En effet, la jeune femme est restée - depuis son plus jeune âge - assoiffée de connaissances et animée d’une curiosité que rien ne saurait tarir. Cela a d’ailleurs alimenté des années durant la jalousie qu’elle porta à ses frère et soeur cadets, estimant avoir été moins bien traitée et favorisée qu’eux au cours de son enfance et son adolescence ; plus particulièrement vis-à-vis de son frère qui a eu la chance d’entrer dans les Ordres du Trimurti. Fratrie qui reste aujourd’hui sa seule famille proche et dont elle ne fait pas grand cas, étant largement en froid et n’ayant de toute façon jamais été complice avec eux. Si la jeune femme apprécie de nouer des relations et n’en reste pas moins sociable malgré son franc parler et un humour que d’aucun qualifierait de grinçant, elle s’évertue à maintenir une certaine distance vis-à-vis de ses pairs ; tant et si bien qu’elle n’a jamais connu de relations amoureuses, et que cela ne fait pas partie de ses proches préoccupations d’avenir.


    Physique


    Eve est une femme de petite taille, ne dépassant pas le mètre soixante, à la musculature sèche et saillante, bien plus développée que chez ses homologues de même sexe en raison de la nature très physique de son travail. Sa peau asséchée par le climat sec et chaud du sud-est de l’Empire, se veut burinée par le soleil, à l’image de ses mains abîmées, calleuses aux ongles sale et ras, parsemées de nombreuses petites cicatrices à peine plus pâles.

    La nature cependant lui a fait don d’un joli visage ; ovale aux joues creuses achevé d’un menton pointu. Ce dernier est surmonté d’une bouche qui mâchouille bien souvent l’extrémité d’un bâton de fusain, noircissant ses lèvres fines et étroites et dont la poudre anthracite macule par traînées son front, ses pommettes rehaussées ou le bout de son nez légèrement en trompette. Ses grands yeux en amande ont la couleur de la noisette, teintés de reflets mordorés, en accord avec sa chevelure châtain clair qui encadre son visage dans un carré court, plutôt mal taillé mais parfaitement adapté à ses tâches quotidiennes, quand elle n’est pas plus simplement retenue par un béret d’une teinte grisâtre ou un foulard à l’aspect guère plus enviable.

    Ses épaules larges et ses bras épaissis par le travail se trouvent souvent dénudés, la jeune femme portant une simple tunique en coton, sale et rêche de crasse et de sueur, sous un gilet en cuir bien plus épais, usé mais résistant à la tâche, à l’instar de la paire de gants qu’elle omet souvent de mettre. À sa taille, une utilitaire bien que lourde ceinture à outils en cuir, maintenant en place des braies en toile de lin brunes, constellées de taches d’huile, de traces de sciure et de traits de fusain, surmontant une paire de bottes du même cuir, par la teinte comme par l’usure, que son gilet.


    Histoire


    Eve Marcoux naquit durant la nuit du quinze janvier 1224, au sein des faubourgs de la ville de Huesca. Fille aînée d’une fratrie de trois enfants, elle perdit sa mère à l’âge de quatre ans - cette dernière mourant en couche à la naissance de son frère - et ne garda que de très vagues souvenirs que seuls les rares récits de son paternel permettaient de raviver. Confronté au veuvage à un âge relativement jeune, et rapidement dépassé par la tâche que représentait le fardeau d’avoir trois bouches à nourrir, le père de la toute jeune Eve délaissa bien rapidement sa famille et son éducation pour se consacrer pleinement à son métier de charpentier, pressé par la nécessité de devoir subvenir aux besoins de tous.

    Ainsi livrée à elle-même dès son plus jeune âge, à devoir grandir sans mère et dans l’ombre d’un père absent, bien qu’aimant, la petite Eve ne trouvait d’échappatoire à son ennui quotidien et sa relative solitude qu’au travers de ses rêveries et son imagination. Dotée d’une intelligence et d’une malice rare, elle n’avait de cesse de vouloir tout apprendre du monde et de ce qui le compose, avec le regard naïf et innocent que seuls savent poser les enfants sur le quotidien. Extrêmement curieuse, Eve fut toujours fascinée par la mer, pouvant passer des heures à contempler cette étendue bleutée s’étirant à perte de vue depuis les quais de sa ville natale, et s’imaginer mille et une fantaisies de ce qu’elle pouvait receler. Régions inconnues situées de l’autre côté, créatures mythiques, armadas de bateaux qui la sillonnaient ; autant de rêves qui se voulaient aussi envoûtants qu’inaccessibles.

    Mais au fil des années et de l’âge, la jeune enfant se voyait déléguer de plus en plus de tâches domestiques par son père toujours plus débordé à mesure que sa progéniture réclamait besoin et attention. Dès ses huit ans, sa principale occupation consistait à veiller à la garde de sa soeur cadette et son plus jeune frère, avec qui elle ne s’entendait que très peu. Eve trouvait ses frère et soeur ennuyeux, particulièrement stupides, toujours à réclamer son attention qu’elle ne pouvait alors plus dédier à ses aventures imaginaires. Autant de tâches qui affûtèrent sa débrouillardise et son autonomie, la solitude qu’elle en ressentait de n’avoir que très peu d’amis de son âge et de temps pour s’amuser renforçant son caractère pugnace et sa frustration.

    Et ce jusqu’à l’âge de douze ans, où contrainte à de plus en plus devoir aider son père au sein de l’atelier de charpenterie familial, elle dut admettre - bien à contrecoeur - que son quotidien et son existence n’auraient rien d’exceptionnel ni d’enchantant. Cependant, en travaillant aux côtés de son père, elle put enfin renouer un semblant de lien affectif avec son géniteur. Soucieux d’assurer la pérennité de son entreprise et la formation de sa fille, ce dernier lui inculqua les fondements essentiels de la lecture, de l’écriture, des mathématiques, puis plus tard de la gestion financière d’un commerce. Après une enfance qu’elle estimait malheureuse bien qu’elle n’ait jamais manqué de l’essentiel matériel pour vivre, Eve se voyait enfin être nourrie de savoirs qu’elle avait tant enviés les dernières années, et se voyait offrir les opportunités latentes de les approfondir sur son temps libre.

    Pour autant, elle n’en restait pas moins envieuse et taciturne à l’égard de ses frère et soeur de pouvoir mener une enfance plus simple et plus heureuse, ses deux cadets étant particulièrement complices et bien plus désinvoltes. Le seul soulagement fut de voir son père enfin déléguer la responsabilité du foyer à sa soeur cadette, pour laisser plus de temps à la jeune Eve de se consacrer à son apprentissage ; un soulagement qui fut de courte durée quand son père lui annonça que son frère, une fois en “âge d’homme”, rejoindrait les ordres du Trimurti et recevrait plus d’enseignements qu’elle n’en aurait elle-même la chance. Une décision injuste - s’estimant bien plus intelligente et méritante que son frère - et qui conduisit à une violente dispute, suivie de bien d’autres au cours des mois passants, qui ternirent irrévocablement la relation père-fille et maître-apprentie qui s’était lentement construite. Pour autant, l’apprentie charpentière n’avait en réalité d’autre choix que de faire avec sa situation et sa condition.

    Et plus les années passaient, plus les tensions, les reproches et les jalousies s’accumulaient et s'exacerbaient. Du haut de ses dix-sept ans et désormais bien rodée à son métier de charpentière, Eve se rendait de plus en plus compte de la réputation de mauvais artisan que possédait son père au sein de la capitale de Corduba, et que ce dernier ne se voyait confier que les chantiers les plus ingrats ou les plus dangereux, ceux qu’aucun autre artisan plus réputé ne voulait s’octroyer. L’essentiel du chiffre d’affaire était le fruit de petites réparations sur les coques de bateaux de pêche ou les maisons du quartier, des chantiers de bien faibles envergures et dont les travaux n’apportaient aucune renommée, et une rémunération à cette hauteur. Elle comprenait que son parcours, son quotidien et son avenir peu ambitieux n’était que la reproduction du parcours de son paternel, lui-même contraint à suivre cette voie et reprendre une entreprise familiale pour laquelle il n’avait jamais eu de grand attrait en son for intérieur. Une constatation qui tempéra les reproches que la jeune femme avait vis-à-vis de son géniteur, mais qui acheva de réduire à néant le peu d’estime qu’elle lui portait. À ses yeux, il aurait dû se battre pour se sortir de sa condition, envoyer paître son propre père et ses aspirations tranchées pour suivre sa passion et s’y consacrer pleinement au lieu de s’enfermer dans une voie et un quotidien morne.

    Ce fut là l’objet de la plus violente des disputes que n’eurent jamais connue le père et sa fille - Eve n’ayant jamais été réputée pour modérer sa franchise et ses mots - et qui pousserait, quelques semaines plus tard, son paternel à commettre le pire des péchés devant les Dieux : le suicide. Un acte qui détruisit le peu d’entente qui restait entre Eve et sa cadette, cette dernière accusant son aînée d’être responsable de l’acte désespéré de leur père. Une insinuation qu’Eve refusait d’entendre, n’émettant pas la moindre once de culpabilité ni de regret à l’égard des propos qu’elle avait pu tenir. Un argumentaire qu’elle appuyait des livres de comptes de l’atelier artisanal, croulant de dettes que le travail du père et de la fille n’était pas parvenu à éponger. C’est ainsi que la jeune Eve, à l’âge de dix-huit ans, se retrouvait héritière et propriétaire d’un atelier de charpente en pleine crise de trésorerie et de notoriété, harcelée par ses créanciers et leurs banquiers ; esseulée, sa soeur ayant quitté la demeure familiale pour aller vivre en compagnie de son pêcheur d’époux quelques mois plus tôt et son jeune frère novice au sein des Ordres depuis plus de deux années.

    Le début d’une lente descente aux enfers, où la jeune femme choisit de se consacrer - pleinement et presque ironiquement - à redresser l’atelier familial. Une entreprise fastidieuse, qui était fort heureusement soutenue par la minutie, le talent et l’implication dont Eve faisait preuve à la tâche. Libérée, et finalement soulagée, de toute contrainte familiale, en pleine possession de sa liberté de choix et de pratique, elle passa les quatre années suivantes à remettre à flots les comptes de son atelier, pour le plus grand plaisir de ses créanciers, et sa plus grande fierté malgré tout. Une période de sa vie qui la marquera à jamais, la faisant plonger dans un alcoolisme léger mais chronique, la boisson l’aidant tant à soulager le fardeau de son quotidien qu’à assommer les nombreux soucis qui la privaient autrement de sommeil. Devenant une cliente régulière des tavernes qui bordaient les quais, elle commença à nouer de nombreuses relations, plus ou moins amicales avec ses compagnons de beuverie, artisans du quartier, marins, pêcheurs et armateurs.

    De fil en aiguille, ces relations la conduisirent à s’instruire auprès de ses pairs comme de très rares érudits de passage - s’ils daignaient bien lui porter une moindre considération et répondre à ses demandes - afin de peaufiner la maîtrise de son art et des connaissances théoriques sur la physique, l’ingénierie navale ou encore la navigation au-travers des récits colportés et les ragots du vaste monde. Et toujours aussi avide de savoirs, Eve continua durant les deux années suivantes à se dépasser et perfectionner la maîtrise de son art et de sa technique, usant de son intelligence et son facultés de déductions pour approfondir ses connaissances et combler ses lacunes. Tant et si bien qu’elle finit petit-à-petit par effacer la réputation déplorable que son mauvais charpentier de père avait fait peser sur son nom, pour devenir un peu mieux estimée au sein de son corps de métier. Les armateurs de la ville commençaient enfin à faire appel à ses services pour intervenir en cale sèche, sur des bâtiments de plus grande envergure et lui remettre la réalisation de pièces de plus haute technicité. Lentement mais sûrement, Eve commençait à entrevoir la fin de son tumultueux redressement de situation ; et pouvait se laisser aller à ses ambitions de devenir une illustre ingénieure et charpentière, et être reconnue à la mesure de son estime et sa valeur.


    Compétences



  • ■ Artisanat (Ingénierie navale) - 3

  • ■ Artisanat (Charpente) - 2

  • ■ Investigation (Déduction) - 2

  • ■ Administration (Commerce) - 2

  • ■ Science (Mathématiques) - 2

  • ■ Science (Navigation) - 1

  • ■ Science (Physique) - 1


  • Derrière l'écran



    Êtes-vous majeur ?OUI
    Avez-vous lu le règlement ? Code validé par Courage
    Comment-êtes vous arrivé sur Les Serments d'Eurate ? L’Antre du RPG
    Une suggestion ? Quelques petites coquilles à corriger dans les textes de l’administration et du contexte (rien de choquant néanmoins). Par ailleurs, je trouve dommage d’avoir deux systèmes différents pour les compétences (Points à la création puis écus en jeu) rendant le premier caduque une fois le personnage validé. Sinon, très beau forum et univers super riche.
    Ce personnage est-il un DC ? Si oui, de qui ? NON




    Re: Eve Marcoux - Fiche complète ─ Mar 6 Fév - 19:43
    Courage de Nera
      Courage de Nera
      Duc
      Bienvenue sur Eurate, Eve.

      J'aime particulièrement le choix de ton avatar et l'histoire de ton personnage.
      J'ai grande hâte de te voir en jeu. ^^
      Le ménestrel ne va pas tarder à passer.

      Amicalement, Courage.
      Re: Eve Marcoux - Fiche complète ─ Mar 6 Fév - 19:56
      Anonymous
        Invité
        Invité
        Merci pour ton accueil, Courage.

        Au plaisir de pouvoir vous lire en jeu.

        Re: Eve Marcoux - Fiche complète ─ Mer 7 Fév - 1:03
        Audace Haute-Lune
          Audace Haute-Lune
          Comte
          Hello et bienvenue sur Eurate ^^

          J'aime beaucoup ton personnage et j'espère que tu feras un détour par Uzé un de ces quatre, on s'y connait bien en navires là-bas aussi Smile
          Re: Eve Marcoux - Fiche complète ─ Mer 7 Fév - 1:09
          Chroniqueur Impérial
            Chroniqueur Impérial
            Félicitations !
            Te voila validé, tu peux dès à présent :

            ■ Te créer un Carnet D'aventure.
            ■ Aller lire les différentes Demande de RP pour trouver des partenaires de jeu.
            ■ Je te conseilles aussi d'aller voir Eliénor Courteline, c'est un architecte vous devriez pouvoir trouver à travailler ensembles ^^
            ■ Chercher un nouveau seigneur dans Les Demandes De Seigneurs/Vassaux.
            ■ Poster un sujet dans les Correspondances.
            ■ Suivre l'arrivée de nouvelles quêtes disponibles.

            N'hésites pas à passer sur le Discord (onglet ouvrir à gauche de l'écran) entre deux RP pour discuter avec les autres joueurs.

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            Le petit mot de Chroniqueur

            Bienvenue parmi nous jeune charpentière, j'espère que tu te plairas ici. Voici une fiche très intéressante avec une histoire très prenante Smile
            Re: Eve Marcoux - Fiche complète ─
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