“Au-delà de la couleur rouge, les rêves sanglants s'éveillent”
19 ans Originaire de Mellila Vassalité : Aucune Statut social : Pègre Son métier : Assassin
Caractère
Cleofe d’Estrella est une jeune femme déterminée dans tout ce qu'elle entreprend et aime que tout soit en ordre et parfaitement clair. Elle ne supporte pas lorsqu'une personne tourne autour du pot quand elle veut lui annoncer une quelconque nouvelle. Franche, Cleofe n'hésite pas à dire à voix haute ce que tout le monde pense lorsque cela s'avère nécessaire. Discrète, appliquée et patiente, la jeune femme aime particulièrement passer des heures à s'entraîner au tir à l'arc ou bien apprendre l'Histoire de l'Empire d'Eurate dans ses moindres détails.
Ne vous fiez pas à son apparence de jeune femme parfaite et bien élevée car derrière ce tableau aux mille idylles se cache un être bien plus sombre et dont personne ne voudrait s'y frotter. Assassin de profession, Cleofe garde en elle une haine et une soif de vengeance profondes envers les nobles. Très rancunière et fermée, la jeune femme ne côtoie que peu d'humains, préférant le calme qu'apportent la nature et les animaux. Tout en recherchant la cible de sa vengeance, Cleofe exécute des contrats sanglants en échange d'écus afin de subvenir aux besoins de la vie quotidienne tout en tuant ceux qui méritent d'être châtiés. Une pierre deux coups, comme dirait-elle. Lorsqu'elle exerce son métier, elle a pour habitude de se remémorer du visage de ses victimes. Pour ne jamais oublier à qui elle a ôté la vie.
Bien qu'elle apprécie la nuit, cette dernière lui apporte régulièrement des cauchemars en retour que ce soit l'image de ses victimes ou de l'agression subie quelques années plus tôt, alors qu'elle n'avait encore que quinze ans. Un homme avait tenté de la ravir contre son gré et malheureusement pour elle, il avait réussi à atteindre son vil objectif. Le résultat en avait été son envie de justice et la cicatrice qui barre son dos ; de son rein droit à l'arrière de son épaule gauche, souvenir qu'il lui a laissé lors de sa besogne à l'aide de son poignard.
Aujourd'hui, la jeune femme souhaite rejoindre la guilde des assassins, le Voile sombre. En effet, la vie de pègre n'est pas si facile que cela lorsque l’on fait route seul et Cleofe peine de plus en plus à échapper aux autorités. Elle espère trouver dans cette guilde un semblant de refuge et une place dans ce monde en folie.
Physique
Du haut de son un mètre cinquante cinq, la petitesse de Cleofe l'a déjà, et à de nombreuses reprises, sauvée d'une situation délicate. Son corps, petit et souple lui permet d'être très rapide ce qui est un avantage pour un assassin comme elle. Par ailleurs, bien souvent on la sous-estime par rapport à sa taille et bien souvent, ses ennemis se retrouvent déstabilisés face à elle.
La jeune femme est pourvue de longs et fins cheveux bruns, ses yeux gris miroitants brillent d’une lueur inquiétante voire, dangereuse et quiconque s’approche suffisamment de la jeune femme pourra y lire une menace silencieuse. La peau halée et la jeune femme ne cache nullement sa cicatrice bien au contraire.
Le jour, la jeune femme est habillée d'une longue robe blanche en lin à manches courtes et d'un voile transparent oscillant entre le mauve foncé et le noir entourant ses bras, d’une paire de chaussures blanches – bien qu’elle préfère marcher pieds nus sur le sable chaud des côtes mellilanaises – et ses cheveux sont simplement brossés, descendant en une cascade sombre dans son dos. La nuit, elle revêtit ses habits d'assassin, une tunique à manches courtes noire pour la liberté des mouvements, un corset en cuir noir pour soutenir la dite tunique, des braies de la même couleur et des bottes cuirassées adaptées à la course. Pour finir, elle utilise une longue cape à capuche noire afin de se faufiler tranquillement, la nuit, dans les rues d’Alcalà ou d’autres villes.
Lorsqu'elle traverse les régions et les cités, Cleofe démontre une marche assurée et droite, qu'elle ne manque pas de confiance en elle. Quand la jeune femme parle avec ses semblables, on distingue très bien un ton calme et discret pourtant menaçants et froids. Elle n'aime pas parler et le fait uniquement lorsque besoin il y a. Cleofe sait qu'elle donne une impression de sympathie en apparence mais dès qu'on lui parle, en général, la personne le regrette en s'apercevant du caractère plutôt froid et passif de la jeune femme. Malgré sa vie plutôt obscure et solitaire, la jeune femme aime, comme toute femme, se faire belle.
Histoire
Tout a commencé un soir d'été, la lune était en croissant. On était en 1230. Le son des vagues battant sur la rive de Mellila octroyaient une douce mélodie pour les oreilles des habitants de ce petit village de pêcheurs à l’orée de la mer de Reillem. Diego d’Estrella arrivait juste à l'heure pour la naissance de son premier enfant, sa petite fille, Cleofe. Il avait passé la journée à se faire du sang d'encre, sa situation et celle des deux femmes de sa vie n'étant pas des meilleures, il ne pouvait penser à rien d'autre. Lorsque Enora, l'une des sages-femmes qui s'occupaient de l'amour de sa vie lui a annoncé que la petite était en route, il s'était empressé de rejoindre Rose, sa femme. Lorsqu'il entra dans sa modeste maison faite de pierres et de bois - bien plus rustique que son ancienne demeure -, il remercia intérieurement Sattva, Rajas et même Tamas pour la venue de ce petit être tant attendu. L'homme s'avança, s'agenouilla à côté de sa femme, couverte de sueur. Ses magnifiques cheveux blonds, preuve de son appartenance à Néra, étaient plaqués sur son front, ses yeux bleus comparables à l'océan exprimaient une fatigue insoutenable et son corps frêle, tremblant, semblait épuisé. Pourtant... Pourtant, Rosa souriait. Son sourire balaya tous les doutes de Diego et l'homme, tremblant à son tour, tendit lentement sa main pour caresser le fruit de l'union de son amour et lui. Il posa alors sa main pleine de cicatrices et rugueuse sur la joue douce et délicate de sa petite Cleofe. Une larme coula sur la joue de l'homme. Enfin. Enfin, il tenait le trésor qu'il avait cherché tout au long de sa vie : une vraie famille.
-Sois la bienvenue en ce monde ma petite princesse. Murmura-t-il alors
Dix ans plus tard....
Cleofe a bien grandi. Elle a désormais dix ans. Ces dix dernières années ont été les plus belles et les plus heureuses qu’il ait été donné de vivre pour Diego. Si l’on oublie les régulières visites de son père. Diego serra la mâchoire en repensant à lui. Combien de temps encore son père allait-il contribuer à la destruction de son bonheur ? Il a essayé toutes ces années de le raisonner, comme disait-il, sur la situation. Son paternel n'acceptait pas que son fils ait renoncé à tous ses droits de noble pour une roturière. Et pourtant… Il ne regrette pas une seule et unique seconde son choix. Soudain, l'homme à la peau halée sentit quelque chose s'accrocher à sa taille. Il décrocha son regard sur la mer pour le poser sur ce qu'il a de plus cher au monde ; sa petite Cleofe. L'enfant lui sourit en ce moment même, ses deux yeux, identiques aux siens, brillant d'une innocence et d'une pureté propre aux enfants. Elle portait aujourd’hui une petite robe d’été en lin, était pieds nus – encore ? – et ses cheveux bruns étaient attachés en une demi-queue de cheval.
-Papa ! S’écria-t-elle joyeusement
Diego s’abaissa légèrement et fit un grand sourire à sa fille, oubliant tout de ses sombres pensées. Il lui ébouriffa affectueusement les cheveux et la gamine répliqua qu’elle serait décoiffée pour toute réponse.
–Papa, il y a un monsieur qui m’a dit qu’il voulait te voir.
A l’entente de ces mots Diego s’immobilisa, son sourire disparaissant pour laisser place à un rictus inquiet. Il prit la fillette par les épaules et la secoua légèrement.
–A quoi ressemblait-il Cleofe ?! Pourquoi es-tu allée vers lui ?!
Diego s’en voulait de lui parler sur ce ton mais un sentiment inexplicable lui tordait le ventre et lui donnait la nausée par la même occasion. Il espérait que ce n’était pas ce qu’il pensait. Il espérait de tout cœur que ce ne soit qu’un étranger qui ait parlé à sa fille et non son père, revenu une fois de plus tenter sa chance.
–Il était habillé comme un riche et il était avec une dame avec de beaux bijoux !
Une boule d’angoisse se forma cette-fois dans sa gorge. Ainsi, il était revenu, et sa mère était venue avec lui cette fois-ci. Diego ferma les yeux et se releva. Il posa une fois de plus le regard sur l’horizon bleuté. L’homme inspira et prit la main de sa fille dans la sienne et pensa à Rose.
–Tu sais où est maman ?
–Avec le monsieur pourquoi ?
A l’entente de cette réponse, son sang se glaça dans ses veines. Il en était certain, sa femme était en danger. Diego accourut alors, la peur au ventre.
Cinq ans plus tard…
Les rues de la capitale d’Aragon étaient envahies par l’obscurité, alliée sans failles des malfrats, des nobles corrompus et bien d’autres crapules sans foi ni loi. Soudain, une forme humanoïde traversa ces rues, les éclairant grâce à une lampe à l’huile. Quelques cheveux bruns s’échappèrent de la capuche noire. La forme alla se cacher dans une rue mal éclairée, essayant de reprendre son souffle. Ses poursuivants n’ont pas réussi à la suivre. Cleofe replia sa capuche et secoua la tête pour libérer sa chevelure brune. Elle regarda le ciel nocturne. La lune était haute dans cette vaste étendue céleste et les étoiles la magnifiaient. La jeune fille qu’elle était repensa alors à ses parents. Ils étaient morts depuis cinq ans maintenant. Son père lui avait ordonné de se cacher dans la maison l’après-midi même du jour de sa mort. Mais Cleofe avait voulu savoir ce qui s’était passé. Alors, elle était allée jusqu’à ce lieu où elle avait rencontré cet étrange homme aux allures nobles.
Elle n’aurait jamais dû.
Ce qu’elle y vit la marqua à vie et scella son destin à jamais. Elle avait retrouvé le corps de ses parents à même le sol, main dans la main, baignant dans leur propre sang. Elle avait d’abord été dans le déni et avait tenté de réveiller ses parents, naïve comme elle était, elle pensait qu’ils se réveilleraient. Puis, elle appela à l’aide aux gens du village. Quand Enora, une amie de sa famille, avait annoncé la mort de ses parents, elle n’a pas voulu y croire. Il a fallu à Cleofe une semaine pour saisir la réalité. Puis, elle était tombée dans un long mutisme qui dura deux mois où elle pleura encore et encore jusqu’à ce que sommeil s’ensuive. Enfin, elle s’était « réveillée ». Elle voulait savoir. Pourquoi avait-on tué son père et sa mère ? Pourquoi son père paraissait si troublé lorsqu’elle a mentionné l’homme étrange ? Pourquoi il avait cette peur viscérale dans ses yeux gris ? Mais surtout, surtout, elle veut venger ses parents. Venger leur mort pour enfin faire partir ce sentiment de culpabilité. Si elle ne c’était pas approchée de cet étranger peut-être seraient-ils encore en vie aujourd’hui… Une haine profonde, embellie par une certaine jalousie envers les bourgeois avait envahi peu à peu son cœur meurtri. C’était un mellilanais qui l’avait recueillie. Son nom est Pablo. Cleofe se souvient de leur rencontre comme si c’était hier.
Flash Back
On avait préparé le départ de ses parents pour un nouveau cycle de vie tout en espérant qu'il soit bon. Même si elle est croyante, Cleofe n'apporte que peu d'importance à Rajas, Sattvas et Tamas - néanmoins, elle préfère ce dernier aux deux autres -, se satisfaisant de suivre les règles et les coutumes de grande envergure de cette religion communément appelée Trimurti. Comme le jour des funérailles de ces deux êtres chers partis trop tôt. Tout ce qu’elle se souvient fût un immense bûcher et les gens festoyant joyeusement et elle, toute seule, dans l’obscurité la haine, la tristesse et la rancune pour seules amies. Un homme à la stature imposante s’avança alors vers, désormais, l’orpheline. Il possédait une peau basanée, typique des habitants de Mellila, des cheveux noirs en cardigan et une barbe soignée. Ses yeux – dont l’un était barré d’une cicatrice pas très jolie – quasi-noirs, entourés par des cernes, démontrent une expérience de vie rude et difficile. L’homme portait des braies noires avec une ceinture à la taille, les soutenant ; une chemise blanche en lin dont les manches étaient retroussées et, dans son dos, se trouvait un carquois avec ses flèches et un arc en bois robuste et en métal. L’homme croisa les bras sur sa poitrine et parla d’une voix forte et terrifiante à la fois.
-Tu es étouffée par ta propre haine n’est-ce-pas gamine ? Je le vois dans tes yeux.
L’orage commença à gronder au loin, la mer à se déchaîner comme pour imager ce que la fillette ressentait au plus profond d’elle-même. Les citoyens accoururent s’abriter dans leurs maisons respectives et, bien vite, Cleofe ainsi que l’homme géant se retrouvèrent seuls. La pluie ne les gênait guère, tous deux ayant vécu bien pire comme situation. Finalement, elle c’était un peu réconfortant, quelque part. Puis, comme si elle s’était reconnectée à la réalité, la fillette qu’elle était lui avait répondu d’une voix sombre et glaciale.
-Je… Je les déteste. Tous ! Je hais ces nobles qui m’ont pris mon père et ma mère ! Je veux qu’eux aussi ils soient aussi brisés que moi ! Je veux les venger !
La rancune qu’elle avait ressentie et qu’elle ressent toujours avait alors imprégné chaque parole et chaque syllabe prononcées. L’homme au teint basané avait alors souri après quelques minutes de silence. Il lui avait tendu la main.
-Très bien gamine. Je t’enseignerai tout ce qu’il te faudra afin d’accomplir ta vengeance et t’aiderai à la réaliser.
Alors qu’elle allait prendre sa main sans la moindre hésitation, il ferma sa paume. Son sourire s’était agrandi.
-Cependant, ce ne sera pas gratuit. Tu devras accomplir les missions que je te donnerais. Es-tu toujours d’accord ?
L’homme rouvrit sa paume. Cleofe l’avait alors prise après quelques instants de réflexion.
-Je suis Cleofe. Cleofe d’Estrella.
L’homme hocha la tête.
-Pablo.
Fin du Flash Back
Depuis, il tint sa promesse et lui enseigna tout ce qu’il y avait à savoir sur la vie, les armes et le Trimurti, même si Cleofe n’a jamais été particulièrement douée dans ce domaine. Sa rancune n’étant pas partie, bien au contraire, la jeune guerrière s’évertua à s’entraîner de longues heures. Et aujourd’hui, Cleofe est partie pour Costa-Ambrosia. Une épreuve que lui avait donnée son maître d’armes, aujourd’hui âgé d’une cinquantaine d’années, afin de tester ses habilités. Elle allait devoir éliminer quelqu’un pour la première fois. Rien qu’en y pensant, elle tremblait et avait des sueurs froides. Mais elle ne voulait pas laisser sa cible en vie. Ce noble avare qui s’en prenait aux plus faibles devait payer ! Soudain, quelque chose se brisa dans l’obscurité et un homme en sortit. Grand, la peau pâle, les yeux marron, les cheveux bruns, il s’approchait de la jeune fille. Pourquoi la regardait-il comme ça ? Que lui voulait-il ?
–Tu es Cleofe d’Estrella ? Demanda-t-il d’une voix forte
La concernée hocha la tête. Soudain, l’homme à la carrure imposante se jeta sur elle et commença à la toucher. Elle cria et se débattit mais sa force était moindre face à celle de l’homme. Cleofe hurla, hurla, hurla mais personne ne vint. Elle en avait oublié tout ce qu’elle avait appris auprès de Pablo tellement la peur et la panique la submergeaient. Tout à coup, l’homme la releva un instant et traça une ligne sur son dos à l’aide d’un couteau. Le sang de la belle coula à flots et elle en perdit la force de crier. Cette nuit-là, dans une rue malfamée, à même le sol, on lui déroba ce qui restait de son innocence, sa fierté et sa dignité.
Quatre ans plus tard…
Par un soir de nouvelle lune, une silhouette discrète et rapide se précipita sur le toit de la maison d’un bourgeois. Ce dernier abusait des jeunes filles de ses terres et un homme, devenu riche grâce à ses marchandises, vint à l’encontre de la jeune femme pour lui demander de tuer cet être infâme en échange d’une belle somme. Cleofe prit son arc en mains et posa une flèche sur l’encoche, une fois sa victime repérée, sur son balcon, seule. Sa victime numéro six. L’homme dodu était habillé d’un peignoir en soie brodée, le plus luxueux qu’elle ait vu à ce jour. Cleofe en ressentit un profond dégoût ainsi que, elle doit bien l’avouer, une certaine envie voire, jalousie. Tous ces nobles vivaient dans le luxe, pourquoi n’avait-elle pas le droit à cela, elle aussi ?! Cleofe secoua sa tête et se concentra sur son objectif. Le vent était calme ce soir ce qui l’aidait grandement à viser. La jeune femme tira un peu plus sur la corde de son arc, tenant bien l’embout de la flèche. Elle inspira et expira plusieurs fois afin de ne pas trembler. Puis, en une seconde, elle lâcha la corde et la flèche partit. Le bourgeois, n’eût pas le temps de comprendre ce qu’il s’était passé que, déjà, il s’effondrait à terre.
–Que d'où que tu sois, tu subisses le pire des châtiments pour tes méfaits orgueilleux. Murmura-t-elle, emplie de haine
La jeune femme s’empressa de repartir le plus vite possible, s’abritant dans le manteau d’invisibilité que lui apportaient la nuit et les ténèbres. Elle avait encore tant à faire…
Compétences
Armes de jet : arc - Niveau 3
Discrétion - Niveau 3
Sports : escalade - Niveau 2
Erudition : histoire - Niveau 2
Animaux : chevaux - Niveau 1
Artisanat - Niveau 1
Derrière l'écran
Êtes-vous majeur ? Oui Avez-vous lu le règlement ? Validé Comment-êtes vous arrivé sur Les Serments d'Eurate ? Grâce à Idril Palanén Une suggestion ? Ce personnage est-il un DC ? Si oui, de qui ?
Récupération de mon ancien compte ─ Mer 1 Mai - 12:45
Cleofe d'Estrella
Bonjour !
Voilà, ça fait longtemps que je n'ai pas été sur Eurate et du du cou, je suis tombée dans la catégorie des "morts". Est-ce que c'est possible de récupérer mon ancien compte ?
Accueil 
