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Ravasz Bátor, le Gris
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Ravasz Bátor, le Gris ─ Jeu 6 Sep - 8:35
Ravasz Bátor
    Ravasz Bátor
    Baron

    Ravasz Bátor


    “La famille est le ciment qui lie les pierres de ma forteresse”



    57 ans
    Originaire de Besbána, Posvány
    Vassalité : Comté de Posvány
    Statut social : Seigneur
    Son métier : Baron de Mocsár


    Caractère


    Ravasz a une vision du monde assez singulière, héritage de ses années de réflexion passées cloîtré dans son castel à appuyer son frère, puis ses neveux. Pour certains, le monde est une coupe à laquelle il faut boire pour se sentir en vie, et ce malgré les dieux interdisant formellement d’en boire une seule goutte ; car cette coupe est empoisonnée et conduit l’homme qui la boit vers un destin funeste. Il faut vivre en ce monde sans subir les tentations de celui-ci, et en restant focalisé sur notre rôle et notre place. Il a pitié des ambitieux, esclaves de leurs envies, et des amoureux de la liberté, esclaves de leurs passions. C’est un ascète qui a passé sa vie à réprimer ses désirs, finissant par y renoncer. Il soutient qu’à force de discipliner son corps et son esprit, la voie vers l’union avec le Trimurti lui sera ouverte. Toutes ces valeurs intransigeantes peuvent le faire paraître austère et puritain au premier abord. Peut-être l’est-il, après tout...



    Toujours à veiller dans l’ombre de son frère, il a su aiguiser son intellect afin de le mettre au service de sa famille, conseillant les Bátor avec succès. Son seul regret aura toujours été de ne pas avoir pu parler à ses petits-neveux avant qu’ils ne partent à la guerre pour ne jamais en revenir. Il est détenteur d’une solide réputation de sage et de bon conseil, et passe pour un rhéteur compétent. En réalité, il fut plus attiré toute sa vie par l’art des lettres et des savants que par les exercices physiques inhérents aux chevaliers et seigneurs de guerre. Piètre épéiste, bien qu’il eut le meilleur des professeurs en la personne de son frère, il n’était pas non plus doué pour la course, et c’est à la chasse qu’il parvint à développer quelques habilités, tel que le maniement de la lance, la monte, et la traque. C’est grâce à ses veneurs et ses molosses de Bodva qu’il n’est pas la risée de la noblesse. Passionné de fauconnerie, il posséderait une dizaine d’oiseaux.



    L’amour qu’il porte à sa famille, et surtout à sa progéniture, parvient à combler les lacunes de sa vie de retenue. Il se vante souvent d’avoir engendré la combinaison parfaite : un commandant né pour la bataille, un guerrier fougueux et craint de tous, une acolyte aimante et adorée, et une passionnée de chasse. Bien qu’ils aient chacun leurs défauts, il pense qu’ensemble, ils sont inexorables. Son adoration pour ses enfants jure cependant avec sa relation, tumultueuse pour être poli, qu’il entretient avec sa femme. Comment quatre petits aussi magnifiques pouvaient-ils avoir quoi que ce soit de commun avec cette mégère de Renáta Alszergom ? Né dans les racines de leur mariage, leur haine partagée n’a cessé de s’étendre avec le temps, comme une mauvaise herbe. A présent, ils ne peuvent plus s’encadrer, et se balancent régulièrement des réparties lorsqu’ils sont obligés de se croiser. C’en est presque devenu un sport, qui a su gagner son public en les oreilles curieuses et discrètes des serviteurs et des chevaliers au service de la maisonnée.


    Physique


    S’il n’a jamais eu la carrure d’István, son aîné, Ravasz n’en est pas pour autant un gringalet chétif. C’est un homme à la corpulence mince et sèche, ni grand ni petit, ce qui tranche avec la l’habituel Bátor bien en chair. Des années d’abstinence et de privation ont amaigri son corps, que le vent de la vieillesse fait légèrement frémir à l’automne de sa vie. Malgré son âge il se tient droit, et s’il n’a pas l’allure d’un guerrier, il rappelle l’image d’un bretteur victime des outrages du temps, et ce même s’il n’est pas le plus doué dans l’exercice des armes.



    Approchant de la soixantaine, on peut observer quelles affres ce vieil ennemi des hommes a réservé pour lui. Ses cheveux naguère noirs et fiers ont perdu de leur force, et de longues mèches blanches et grises ont conquis son cuir chevelu tels d’impitoyables ennemis. Son visage s’est creusé, avec la naissance de rides et l’approfondissement de ses traits, tant et si bien qu’il paraît plus allongé et plus tiré que dans sa jeunesse. Il entretient une barbe poivre et sel, à l’image des grands personnages de sa famille qui revendiquèrent tous fièrement leur impressionnante pilosité face aux glabres sires de la Croix-des-Espines. Ses yeux trônent sur des cernes qui ne partiront jamais, vestige d’une vie menée à travailler tard, grises prunelles aux reflets chatoyants, vives reflets d’un esprit bouillonnant et intelligent.



    Vêtu à la mode des nobles posvanéens, il privilégie néanmoins la modestie et l’humilité que les Bátor arborent sur leur blason en s’habillant de manière très sobre, portant de longues tuniques de couleur noire ou grise, parfois agrémentées d’un surcot aux périodes automnales. Lors des froids hivers pouvant frapper la région, il revêtira capes et fourrures qui protégeront son corps vieillissant des températures de moins en moins clémentes pour lui. Il ne revêt que les fourrures des animaux qu’il a chassé, et se refuse à porter quoi que ce soit qui ne serait pas issu de ses propres prises. C’est sans doute son seul caprice vestimentaire.



    Courtois et distingué, il aurait fait des ravages dans une cour s’il n’avait pas été très tôt cantonné dans une immense forteresse à diriger et à administrer. Il sait se mouvoir avec mesure et droiture, parler quand il le faut et lorsqu’il le faut, comme ses précepteurs le lui enseignèrent. Un exemple de politesse et de convenance, qu’il laisse cependant bien vite tomber auprès des membres de sa famille, comme si de se retrouver dans la même pièce avec ses semblables faisait tomber toute barrière conventionnelle se trouvant entre lui et les autres. Nombre de serviteurs ont déjà eu l’occasion d’assister aux violentes réparties de Ravasz et de sa femme, une attraction qui a souvent fait jaser dans les couloirs du château, tant le spectacle de ces deux trouveurs d’insultes est fascinant.



    Histoire


    L’homme véritable doit pouvoir se sacrifier pour ses responsabilités envers sa famille. Donner sueur et sang à ceux qui marcheront dans ses pas, pour qu’ils puissent aller plus loin encore.



    Ravasz est un parfait exemple de ces membres désintéressés et consacrés à l’avancement d’une lignée. Puîné du comte Szoltan Crase-Khösz, il est toujours resté dans l’ombre de son aîné István, plus fort et plus charismatique. Malgré leurs différences, qu’il s’agisse de l’âge ou de l’habileté physique, les deux fils Bátor s’aimaient profondément. Ils grandirent à l’ombre des murailles de Besbána avec leur sœur Eszter, qu’ils ne seraient plus jamais amenés à revoir après son mariage avec un membre de la maison Toth. Tandis que l’héritier présomptif se formait aux armes et à l’art de gouverner, Ravasz préférait lire d’impressionnants volumes. Il sortait rarement au dehors, cloîtré entre les murs gris et épais de la forteresse de son père. Ses seules sorties étaient soit protocolaires, soit le fruit d’une quelconque ruse de la part d’István pour l’attirer à l’extérieur afin de jouer avec lui.



    L’enfance ne dure cependant jamais, tout comme la vie d’un homme ne le peut très longtemps. Szoltan se faisait mourant, ravagé par une vie de combats et de vaines tentatives de se défaire de l’influence de la Croix-des-Espines. Vieux avant l’âge, le comte n’en avait plus pour longtemps. István était alors un jeune et ambitieux chevalier, tout juste accolé et éperonné. Ravasz, quant à lui, était resté le scolaire de sa jeunesse, piètre épéiste mais brillant esprit. Sur le lit de mort de leur père, ils se jurèrent mutuelle assistance, et firent la promesse solennelle que les Bátor redeviendraient rois. Le dernier souvenir que Ravasz eut de son père fut celui d’un vieil homme malade et efflanqué qui riait aux éclats comme dans sa fougueuse jeunesse, juste avant de trépasser d’épuisement. Sa mère se vêtit alors de noir et s’exila dans un monastère, comme il était de coutume pour les veuves des grands comtes. Elles devenaient ainsi les Mères de Posvány, d’anciennes comtesses vivant une vie d’humilité et de prière, passant leur fin de vie à rédiger d’impressionnantes compilations sur leur mari et leur époque. Ravasz pleura en voyant sa mère ainsi partir, mais István le ressaisit. Nulle larme ne devait plus couler sur son visage, plus jamais.



    István devint comte très jeune. Ravasz l’aidait du mieux qu’il le pouvait dans ses projets, notamment en se renseignant sur les vassaux de son frère, et sur les manières de s’attirer leur loyauté. Il apprit énormément auprès de l’intendant de feu son père, Bulcsú Csóban, qui lui enseigna la bonne gestion des terres et des châteaux, ainsi que l’art subtil de l’arithmétique. C’est d’ailleurs à cette époque que Ravasz commençait progressivement à devenir en âge de se marier, bien qu’il n’y prêtait aucune attention particulière. C’est à son retour de la tentative d’invasion par les Volgiens qu’István annonça à son frère qu’il avait bien administré le comté en son absence, et qu’il se devait d’être ainsi récompensé : il obtiendrait les terres du baron de Mocsár, mort à la guerre et sans héritier, et se marierait à celle qui devait épouser le défunt baron. Cette soudaine prise de décision de la part d’István blessa Ravasz dans un premier temps, car son frère n’avait pas pris le temps ni de le consulter, ni de lui demander son avis sur la chose. Mais István était aussi le comte. Sa volonté était la maîtresse de ses désirs et de ses devoirs. Par ailleurs, son frère l’honorait d’un cadeau inestimable, car il savait qu’il lui offrait la partie la plus calme du Comté. Du moins le pensait-il ainsi…



    Il se maria avec Renáta Alszergom, fille d’un noble ayant fait fortune à Nagyváros. Au premier abord, Ravasz la trouva jolie, bien que peu souriante. Pendant très longtemps, il crut que l’amour était un sentiment qui se construisait sur une relation durable et un effort réciproque. Peut-être était-ce véritablement le cas, mais Renáta avait l’air de ne vouloir faire aucun effort en la matière. Capricieuse et gonflante étaient les deux adjectifs que Ravasz ne cessait de lui affubler, et très vite leur inimitié grandit. Leur relation fut empoisonnée par leurs nombreuses et fréquentes altercations, sur des sujets divers et variés, si bien que toutes les servantes du château ne parlaient que de cela à voix basse. Ce que Ravasz ignorait, c’était que Renáta, avant d’être mariée politiquement, avait eu l’espoir de se lier au destin d’un jeune chevalier qu’elle avait rencontré, l’été de l’invasion. Quand bien même l’aurait-il su, il n’en aurait pas été plus sympathique envers sa femme. Il aurait même été plus critique, car il savait que le mariage n’était pas une affaire d’amour, entre les nobles. István avoua un jour à son frère qu’il regrettait de l’avoir marié si jeune à une mégère en devenir. Ravasz lui rétorqua qu’une femme était une femme, et que tant qu’elle lui donnait descendance, il se fichait éperdument de l’entendre caqueter comme une oie ou vilipender comme un crotale. Ce fut leur dernière discussion sur le sujet.



    Il passa sa vie de jeune homme à administrer un territoire d’apparence paisible et pauvre. Les carrières de l’Echine des Dieux n’étaient plus exploitées depuis quelques années, du fait d’un raid thoréen particulièrement osé et meurtrier s’étant déroulé à la sortie d’une passe. Ravasz donna l’ordre aux activités d’extraction et de taille de reprendre, et fit murer la passe. Il créa une série de tours visant à décourager les Thoréens et à avertir la forteresse de Kóvár de la moindre invasion. Avec le temps et les moyens mis en œuvre par Ravasz pour sécuriser ce côté des montagnes, les raids thoréens, déjà peu nombreux, devinrent des événements rares et insignifiants. D’autres barbares menaçaient cependant l’Empire en ses heures les plus sombres, car les Khösz, ennemis ancestraux de son peuple, marchaient à nouveau vers le Gargante en direction d’Evalon, de l’Empereur et de ses nombreuses richesses. István avait l’intention de protéger la capitale tel un bouclier inexpugnable, et de faire taire une bonne fois pour toute leur Némésis. Ravasz lui conseilla la guerre d’attrition, et son frère l’écouta. De longs mois passés à l’intérieur de leurs forteresses, avec les récoltes engrangées et une partie de la population ayant pris les armes pour tenir ce siège étouffant, firent voir à Ravasz à quel point la guerre pouvait se montrer cruelle et impitoyable. Des villages entiers étaient rasés par les hordes d’Atabeï Khan, tandis que les Paludéens et les francs archers tendaient embuscades et guet-apens dans les bogs et les marécages, créant de gigantesques coupe-gorges pour quel Khösz faisait un pas de travers. Il vit des familles déchirées par la perte d’êtres chers, la fumée s’élever des ruines en dessous de la voûte céleste. Ravasz vit la faim tenailler le ventre des soldats, alors que l’invasion des marais s’éternisait, et que les femmes volaient aux autres femmes pour nourrir leurs enfants. Et devant tant de sang et tant de détresse, István restait stoïque. Il savait qu’Atabeï perdait plus encore que lui, et cela le poussait à continuer sa tactique. Quand la horde parvint enfin à passer les marais maudits et meurtriers, elle était presque à bout, posant le siège devant Evalon. C’est à ce moment qu’István décida de rassembler ses bannerets et d’enfin sortir attaquer l’horrible Khan.



    Ravasz n’avait jamais vu son frère perdre contenance, avant ce jour fatidique où il revint d’Evalon, apportant la défaite d’Atabeï et la dispersion des restes de sa horde. Il était hors de lui, prompt à briser les murs. Hauer Bjarkison, son plus grand rival, le Duc de Durdinis, avait volé au secours de la capitale et s’était attribué tout le crédit. Porté en liesse dans les rues d’Evalon, il était même pressenti pour remplacer l’Empereur mourant aux prochaines élections. L’œuvre politique d’István s’effondrait comme un château de cartes, et toutes les souffrances que son peuple avait enduré lui semblaient vaines s’ils n’étaient pas vus comme les véritables sauveurs de l’Empire. C’est alors que Ravasz prit l’initiative de faire répandre la rumeur en Posvány que c’était bien István qui avait arrêté l’invasion devant les murs de la capitale. Il donna un surnom à son frère, surnom reprit par le peuple entier. Khöszoctone, le Tueur de Khösz. Bientôt, le prestige des Bátor grandit, même après ce terrible épisode. Ravasz avait usé de son habileté pour aider son frère à passer au-dessus de son échec. Et même si István lui en fut éternellement reconnaissant, l’amertume qu’il ressentait envers l’Empire et son rival Hauer étaient tenaces, et ne le quittèrent jamais.



    Ravasz, bien qu’il exécrait son épouse, trouva la force et le courage de lui faire quatre enfants. De son propre aveu, il s’agit de la meilleure de toutes les récompenses que les Trois lui firent pour sa patience et son abnégation. Trois filles et un fils, dont il argue qu’ils sont tous complémentaires les uns des autres. Eszter, l’aînée, est bâtie comme un homme et commande comme tel. Tacticienne dans l’âme, elle ressemble à son oncle à certains égards. Bogdán, le puîné, ne semble pas avoir toute sa tête. Il est comme un chien sauvage, une bête féroce douée pour la violence, dont son père a parfois honte. Bianka, la cadette, est une fine rose fragile et profondément gentille. Donnée au Trimurti, elle a préféré suivre la voie de Rajas plutôt que celle de Tamas. Enfin, Viktoria, la benjamine, est également une jeune femme délicate, bien que plus forte qu’elle ne laisse le croire. Habile à la chasse, et peut-être même en politique, elle est très proche de son père.



    Le baron chercha très vite à marier ses enfants, mais il s’agissait ici d’une tâche peu aisée. Il finit par trouver un mari pour son aînée, le fils de l’échanson du comte d’Emerald, l’un des rares nobles qui accepta un mariage matrilinéaire, et également de se lier à une femme n’y ressemblant en rien. Trouver pour Bogdán fut légèrement plus simple, mais pas tant que cela. Car malgré son âge, Bogdán fut marié deux fois. La première était une respectable dame d’Evalon, qui finit par fuir le château devant les affres sanglantes de son mari. La seconde, plus taciturne, détachée et soumise, ne fait que très peu de cas de la folie latente de Bogdán, qu’elle essaye de mettre de côté. Ayant donné son troisième enfant au Trimurti, ne restait plus que Viktoria à caser. Toujours maintenant, il étudie en secret de nombreuses propositions, et chercher les meilleurs partis pour marier sa dernière fille.



    La mort ne semblait jamais loin pour les Bátor. Car en l’an de grâce 1229, son frère István mourut dans un malheureux accident de chasse. Lorsque son neveu reprit les rennes, Ravasz s’assura qu’il était digne en s’entretenant avec lui dans le plus grand des secrets. Cette entrevue ne sembla pas changer grand-chose pour Árpad, car elle ne faisait que confirmer ce que Ravasz savait déjà : un nouvel István venait de ceindre la couronne comtale. Mais son neveu ne le consultait pas beaucoup, s’entourant de ses propres conseillers. Aussi, soucieux de continuer son œuvre édificatrice, Ravasz continua de gérer Mocsár avec maestria, faisant de la baronnie naguère pauvre et morne en fief bien ordonné et grouillant d’activité. Son projet de restauration de la forteresse de Kóvár, son château, fut mené à bien grâce aux riches carrières de l’ouest. Rivalisant avec Besbána, l’édifice se devait d’être néanmoins plus modeste, car nul castel ne devait égaler celui des comtes de Posvány.



    C’est avec une profonde tristesse que Ravasz apprit la mort de ses deux petits-neveux dans la guerre contre Feynes, d’autant plus qu’il avait tenté de les raisonner en leur envoyant un pigeon, qui apparemment n’atteignit jamais sa destination à temps. Il observa Árpad essayer de sauver à la fois son mariage et l’Empire, mais échouer dans les deux. Il se cloîtra dans son castel durant la Grande Peste, et fit passer des édits sur l’hygiène et la quarantaine des malades, qui permit à la baronnie de ne pas devenir un fief fantôme. Il eut vent des massacres à Nagyváros et du soulèvement populaire qui s’ensuivit. Ce fut même lui qui conseilla à Árpad, dans un courrier, de marcher avec ses bannerets juste devant les murs, afin de faire se disperser la foule et permettre au viguier de reprendre le contrôle de la ville. Malheureusement, la Peste emporta également le comte posvanéen, et Ravasz crut alors une seconde fois assister à la mort de son frère, tant il lui ressemblait par bien des aspects.



    Le nouveau comte était Ferenc, le puîné d’István. Ravasz lui avait souvent consacré du temps lorsqu’il venait à Besbána, sachant pertinemment à quel point il était dur d’être le second enfant d’un homme puissant. Ce qu’il trouva à la place de l’enfant franc et malin d’hier, était l’homme taciturne et froid d’aujourd’hui. Néanmoins, Ravasz pense avoir bonne réputation auprès de son dernier neveu, et souhaite, depuis la mort d’Árpad, redevenir le confident et l’aide de camp du nouveau comte. Les Bátor sont dans un état critique, et cela, Ravasz ne peut le tolérer. Il se souvient d’une vieille promesse faite sur le lit de mort d’un cadavre rieur. Une promesse qui façonna son existence et traversa les âges, malgré la mort et les destins tragiques.



    Bátor signifie courage. Mais Ravasz souhaiterait que Bátor signifie aussi « grandeur ». Majesté. Roi.



    Une promesse faite aux hommes, et aux dieux.


    Compétences



  • Administration (Intendance) - Niveau 4

  • Politique - Niveau 4

  • Administration (Économie) - Niveau 2

  • Sport (Chasse) - Niveau 2

  • Persuasion - Niveau 2

  • Étiquette - Niveau 1

  • Équitation - Niveau 1

  • Arme (Lance) - Niveau 1



  • Derrière l'écran



    Êtes-vous majeur ? Non :p
    Avez-vous lu le règlement ? Validé
    Comment-êtes vous arrivé sur Les Serments d'Eurate ? Me souviens plus trop...
    Une suggestion ? Le plat du jour fait fureur.
    Ce personnage est-il un DC ? Si oui, de qui ? Tódor




    Re: Ravasz Bátor, le Gris ─ Mar 16 Oct - 7:58
    Chroniqueur Impérial
      Chroniqueur Impérial

      Réputation  - 16.10.2018



    • LA CAPITALE EVALON



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    • DUCHÉ DE LA CROIX DES ESPINES : CITOYEN REMARQUÉ


    • COMTÉ DE LA CROIX DES ESPINES
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      COMTÉ D'EMERALD
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      COMTÉ DE POSVÁNY
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    • DUCHÉ DE MELLILA


    • COMTÉ DE MELLILA
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      COMTÉ D'ARAGON
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      COMTÉ DE CORDUBA
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    • DUCHÉ DE NÉRA


    • COMTÉ DE NÉRA
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      COMTÉ DE BAROS
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      COMTÉ D'UZÉ
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    • DUCHÉ DE VOLG


    • COMTÉ DE VOLG
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      COMTÉ DE TERRESANG
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      COMTÉ DE MONT DRAGON
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    • ÎLE DE NACRE


    • Le clergé :..... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts


    • HORS FRONTIÈRES


    • Territoire Thoréen:.... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts

      Territoire Khöz:......... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts

      Royaume d'Azelan:.... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts

      Royaume de Feynes:.. ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■.. 0000/1999 pts