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L'Impasse
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L'Impasse ─ Mar 21 Mai - 15:37
Bohort Leguérrant
    Bohort Leguérrant
    Mercenaire
    Évalon, le joyau de l'Empire. Bohort détestait les grandes villes où se côtoient misère et opulence, où l'homme n'a plus sa place en tant qu'individu, relégué au rang de simple passant, un visage engloutit par la foule. Bien sûr, le travail de mercenaire étant ce qu'il est, il accepta cette simple mission d'escorte qu'on lui proposa, et ce, même si chaque visite à la capitale blessait sa bonne humeur champêtre de paysan. Mais si Évalon est témoin de tous les maux, il est possible d'y trouver le remède à chaque coin de rue. Et c'est ce que fit notre bon campagnard en allant se saouler dans une taverne !

    La soirée s'était déroulée à merveille, il s'était fait quelques compagnons de beuveries dont il avait déjà oublié les noms, mais il était temps pour lui de rentrer à l'auberge dans laquelle il résidait. La taverne était encore pleine de joyeux lurons et cela attristait Bohort de les quitter aussi tôt, mais il voulait partir aux aurores et dire au revoir à cette maudite cité. Il respira l'air frais de la nuit, mélangé aux odeurs de pisse laissées par les poivrots locaux puis commença à marcher sans prendre le temps de s'emmitoufler dans sa cape. L'alcool qu'il venait d'ingurgiter lui empêchait de ressentir le moindre froid.

    Alors qu'il arpentait les rues sombres, plongées dans la brume remontée de l'Oloron, il s'arrêta net. Quelqu'un, visiblement peu doué pour la filature, le suivait. Son instinct ne lui faisait jamais défaut, et cette fois, il lui disait qu'il était en danger. À vrai dire, si son instinct n'a jamais réellement eu faux, c'est surtout parce que le mercenaire agissait avant d'avoir une quelconque réponse, et il ne comptait pas faire exception. Ainsi, il accéléra le pas, avant de bifurquer dans une rue plus étroite faisant se rejoindre deux artères principales. Au milieu de cette ruelle, il décida de s'engouffrer dans un passage encore plus éloigné des grandes allées. Il y avait tout juste la place pour deux hommes dans ce couloir étroit. Il du monter quelques marches et courir sur une dizaine de mètres avant d'atteindre la porte d'une vieille maison abandonnée, marquant le bout de cette impasse. Il tenta de l'enfoncer, mais elle était bloquée par quelque chose de l'autre côté.

    " Merde ! Bon... Au moins, personne ne viendra nous emmerder ici " dit Bohort d'un ton râleur avant de poser son arbalète au sol et de commencer à la recharger. Malgré l'effet dégrisant que pouvait avoir un potentiel danger de mort, il était toujours sous l'effet de l'alcool, cela lui prit donc une bonne trentaine de secondes pour retirer sa cape et charger un carreau dans son arme. À peine avait-il finit que quatre silhouettes firent leur apparition à l'autre bout de l'impasse. Il ne leur laissa pas le temps de parler :

    " Le premier qui avance, j'lui transperce le crâne avant qu'il ait le temps de regretter de m'avoir dérangé ! "

    Bohort était un peu confus, il ne s'attendait qu'à un poursuivant... Il rejeta la faute sur ses sens émoussés par l'alcool. Des quatre assaillants, il pouvait aisément reconnaître leur chef puisque une cotte de maille dépassait de ses manches, il était armé d'un masse. Les trois autres étaient équipés de lames, trop longues pour être qualifiées de dagues, mais trop courtes pour être des épées dignes de ce nom. L'un d'eux tenait une torche, qui en plus de faciliter la visée pour notre cher mercenaire, révélait leurs têtes. Ces visages sales et taillés à la serpe ne lui rappelaient rien, sûrement des hommes de main, mais envoyés par qui ?
    Re: L'Impasse ─ Ven 24 Mai - 17:27
    Arthur Reinhardt
      Arthur Reinhardt
      Mercenaire

      Reinhardt
      Arthur

      NOM
      Prénom

      「  L'Impasse 」


      Évalon, grande capitale séculaire de l'Empire d'Eurate, centre administratif de l'empire et siège du pouvoir royal. Voilà comment était connu de tous la cité. La ville était immense, prospère et ses bâtiments charmaient les yeux des visiteurs. J'avais choisi de déposer mes bagages ici, avec mes mercenaires, bien loin de Terresang. La capitale était desservie par un fleuve et de nombreuses rivières, créant ainsi un centre commercial très important. Beaucoup de gens passaient ici chaque jour, et tout autant de clients potentiels. Diverses grandes guildes possédaient déjà leur siège ici, et cela parfois bien avant ma naissance. 

      La soirée commença lentement, tandis que le soleil baissait à l'horizon. Je traînais dehors à l’affu d'un individu pouvant vaguement ressembler à un potentiel client, de préférence un marchand ou un notable du coin. C'était mon rôle en tant que fondateur de la compagnie Dorée, de faire ce boulot de communication pour trouver des clients. J'avais bien entendu horreur de ça, et j'aurais ardemment préféré passer ma soirée à potasser un ouvrage quelconque. J'étais néanmoins assigné à ce genre de tâches, jusqu'à-ce que je recrute quelqu'un pour le faire à ma place.

      Pour éviter de tourner inutilement en rond, je décidais d'entrer dans la taverne la plus proche, et d'y observer les clients. Je ne commandais rien, l'alcool fort n'était pas quelque chose que j'appréciais particulièrement. Depuis ma position, je remarquais un groupe de saoulards au bar, particulièrement bruyants. Leur petite fête dura peut être une ou deux heures avant que l'un d'eux ne mette les voiles. Pleins d'autres joyeux buveurs continuaient de s’enivrer jusqu'à l'écroulement. Je décidais de partir à mon tour, aucune personne présente dans la pièce n'était en état d'acheter les services de mes mercenaires. 

      En quittant l'air brûlant et inhibé d’effluves d'alcool de la taverne, l'air frais de la nuit me giffla le visage, tandis qu'une odeur de pisse m'agressait les narines. Été, ma chouette m'avait accompagné tout du long, même si je l'avais cachée dans un sac pour pouvoir entrer dans la taverne. Je la libérais une fois sorti, afin qu'elle puisse reprendre sa place sur mon épaule. Les chouettes étaient de formidables oiseaux chasseur, dotés d'une incroyable vue nocturne, un compagnon bien utile pour se promener de nuit, puisqu'elle repérait avant moi n'importe quel intrus. Je décidais d'arrêter mes recherches afin de prendre la route de notre bâtiment, et pour cela, je connaissais quelques raccourcis pour éviter les grandes artères de la ville. Certaines des ruelles étaient très étroites, permettant à peine de mettre deux hommes côte à côte. 

      Alors que je marchais  d'un pas vif pour rentrer rapidement, Été me sembla intriguée par des échos de voix qui se faisaient entendre au loin à travers les ruelles. Je décidais de retrouver le lieu d'origine de cette voix, en manœuvrant le plus silencieusement possible, ce qui me conduisit derrière un groupe de quatre hommes armés. Je me cachais à moitié derrière le mur pour observer la scène assez sombre. L'un d'eux semblait armé d'une masse, et les trois autres de lames de taille moyenne. L'un d'eux tenait une torche qui me permettait de voir assez clairement le groupe, mais pas le bout de l'impasse. Je décidais d'attendre un peu, et d'en voir plus sur la situation avant de décider d'agir ou non.

      Re: L'Impasse ─ Mar 28 Mai - 22:10
      Bohort Leguérrant
        Bohort Leguérrant
        Mercenaire
        " T'as énervé les mauvaise personne Bohort ! On est quatre, t'es seul. Pose tes armes et je promet de te tuer sans douleur. "

        La menace de leur chef avait pour mérite d'être claire, ces brutes n'étaient pas du genre à faire dans la dentelle, ils n'essayèrent même pas de le duper. Cinq longues secondes passèrent avant que le principal intéressé réponde d'un ton narquois.

        " Bohort ? J'connais pas de Bohort moi ! J'suis juste un mercenaire, on s'est arrêtés en ville avec ma bande. "

        Ce mensonge éhonté était le fruit d'un interminable monologue intérieur durant lequel il passa en revue toutes ses possibilités. Il se dit que le bluff était la meilleure façon de s'en sortir, après tout, ils étaient en surnombre et lui, n'était pas en pleine possession de ses moyens.

        " Ah ouais. C'est bizarre, pourtant tu ressemble parfaitement à la description. Et puis tes amis de la taverne t’appelaient " Blondinet " et notre employeuse nous a dit que c'était ton surnom. "

        L'assassin pas bien malin venait de divulguer un informations à Bohort. Ils étaient embauchés par une femme, il pensa immédiatement à plusieurs de ses anciennes conquêtes (même si il abhorre le terme de conquête). Laquelle pourrait lui en vouloir au point d'envoyer des spadassins ? Myrcella peut-être... Une magnifique bourgeoise d'Évalon, extrêmement jalouse, qu'il quitta à cause de ses penchants très... Sanglants. Possible... À moins qu'il s'agisse d'une dame dont le veuvage fut provoqué par lui.

        " Oui, je suis blond, donc on me surnomme " Blondinet ". Je dois sûrement pas être le seul type à Évalon avec ce surnom. "

        Le mercenaire avait déjà ajusté son tir afin qu'il atteigne le chef des brutes à la tête, car avec son armure de maille, il représentait la plus grande menace. Ses doigts le démangeaient et n'attendait plus que de presser la queue de détente de son arme.

        " Oh alors dis moi, " Blondinet " , si tu n'es pas celui qu'on cherche, tu pourrais au moins te présenter. T'es un mercenaire c'est ça hein, de quelle compagnie tu fais partie ?

        -Euh... Je m'appelle Alphonse... Et... "

        Si il était un bon tueur, ses qualités de menteurs laissaient à désirer, ainsi les noms de compagnie tous plus ridicules et improbables les uns que les autres fusaient dans sa tête, il fallait qu'il en trouve un qui paraisse cohérent. La pression et l'alcool l'empêchant de suivre un raisonnement logique, il effleura l'idée d'abandonner toute tentative de diplomatie pour se lancer dans un classique bain de sang.
        Re: L'Impasse ─ Ven 31 Mai - 9:40
        Arthur Reinhardt
          Arthur Reinhardt
          Mercenaire

          Reinhardt
          Arthur

          NOM
          Prénom

          「  L'Impasse 」


          La situation ne semblait pas être à l'avantage de la personne certainement bloquée au bout de l'impasse. Le petit groupe d'hommes armés semblait bien remonté contre le dénommé Bohort, et prêts à en découdre, à 4 contre 1.

          J'attendais avec une certaine curiosité la réponse de l'homme coincé dans l'impasse, afin d'en savoir un peu plus sur la situation. Comment allait-il réagir ? L'inconnu clama qu'il n'était pas le dénommé Bohort, ce qui me rendit perplexe. Était-il cette personne, mais clamait-il le contraire pour se défaire des hommes armés ? Disait-il vrai, était-ce une erreur ? 

          Plus l'échange entre les deux partis perdurait, plus j'avais l'impression que l'argumentaire de plus en plus solide du gars coincé dans l'impasse, était pourtant bancale et désespérée. L'obscurité m'empêchait de voir l'homme, et je pouvais au mieux décrypter sa voix et ses mots. J'avais la nette impression qu'il essayait vainement de se sortir de cette situation. Le chef du groupe répliqua pour essayer de coincer le gars dans son argumentaire bidon. Celui-ci commença à se présenter comme Alphonse, et alors qu'il commençait à chercher le nom d'une compagnie, je me décidais à intervenir. J'avais l'intuition que je devais me joindre à la situation, tout mon corps me le criait. Je demandais à Été de descendre de mon épaule, pour se percher sur une bordure de fenêtre, puis je sortis de ma cachette pour prendre la parole. 

          - "Qu'attends-tu Alphonse pour dissiper ce malentendu ? La boisson t'a elle fait perdre ton habituelle répartie ? Alphonse est un mercenaire de la Compagnie Dorée, messieurs. Ce blondinet n'est pas votre cible."

          J'étais derrière le groupe d'hommes armés, une main sur mon épée tout en gardant une posture calme et détendue. Mon corps devait être en adéquation avec mon mensonge pour paraître crédible. 

          - "Si suis navré de vous surprendre de la sorte, je ne pensais pas devoir intervenir."

          Re: L'Impasse ─ Lun 10 Juin - 17:53
          Bohort Leguérrant
            Bohort Leguérrant
            Mercenaire
            À ce moment là, Bohort se rappela d'une vieille blague qui avait tourné à la rumeur. Ses anciens compagnons pensaient qu'il était béni par Rajas, et que jamais il ne pourrait mourir au combat. Ils disaient aussi que Tamas, exaspéré de ne point pouvoir mettre fin à la vie du mercenaire pour renvoyer son âme dans le cycle, décida de détruire toutes ses relations amoureuses. Cette histoire, bien que stupide, avait un fond de vérité et pour preuve : L'arrivée de ce jeune homme, fusse-t-elle le fruit du hasard ou de la providence, allait très certainement lui sauver la mise, une fois de plus. Cependant, il était difficile pour lui d'entendre son potentiel sauveur, puisque celui-ci était à l'autre bout de la ruelle. Ainsi, il confirma :


            "Ouais, c'est exactement ça. La compagnie de la raie."

            Bohort avait encore haussé le ton pour répondre, il voulait que le chef soit bien face à lui, afin que sa coiffe de maille ne le protège pas du carreau qu'il s’apprêtait à lui lancer. Pour le mercenaire, il était impensable de résoudre cette situation pacifiquement. Il connaissait ce genre de brigand, une fois qu'ils tenaient leur proies ils lui coupaient la tête, revenaient voir leur employeur et si ils s'étaient trompés, repartaient à la recherche de leur cible comme si de rien était. Ils n'avaient aucune raison de le laisser partir maintenant, et ce, malgré l'arrivée du jeune homme à l'autre bout de la ruelle. Le pauvre gars s'était mit dans de beaux draps en venant l'aider. Bohort espérait qu'il savait se défendre, car dès que leur chef se retourna, le bruit caractéristique et mécanique de l'arbalète résonna dans l'allée.

            Il y eut un petit moment de flottement, deux longues secondes pour que tout le monde comprenne ce qui venait de passer alors que la situation était sur le point d'être désamorcée. C'est au moment où le corps du chef des assassins toucha le sol, un trait fiché dans le front, que le temps sembla reprendre son cours.

            Les autres bandits faisaient déjà face au jeune homme et s'approchèrent de lui, assez prudemment. Mais l'un d'entre eux eut la présence d'esprit de foncer sur Bohort pour l'empêcher de recharger son arme. Ce dernier déposa son arbalète au sol pour dégainer sa lame. Son assaillant s'arrêta à quelques pas, et ainsi commença la partie du combat où les deux adversaire se jaugent. La posture ainsi que le regard du brigand laissaient penser qu'il n'en était pas à sa première escarmouche, pourtant, il n'avait pour se protéger qu'une simple gambison délavée, et sa lame, plus courte et plus adaptée aux rues étroites ne lui donnait cependant pas l'avantage de la portée. Assez confiant, Bohort lança le premières assauts qui ne se résolurent que par le fracas de l'acier.

            Se laissant guider par son instinct et ses réflexes acquis par des années d'expérience, le guerrier gagnait du terrain face à un ennemi que l'on pourrait difficilement qualifier de véritable combattant. Et lorsque le bandit, après avoir trébuché sur le creux d'une dalle manquante tenta un maladroit coup de taille, Bohort leva simplement le bras pour que l'épée du malandrin vienne ricocher sur son armure. Privé de sa garde, le scélérat eu le temps de voir sa mort arriver, sous la forme d'une lame venant se ficher dans la peau flasque et douce de sa gorge. Quant au blondinet, tout juste essoufflé, il regarda dans les yeux son assaillant et y vit le mélange caractéristique de peur, de douleur et de détresse. C'est avec une légère culpabilité qu'il retira son arme ensanglantée avant de venir en aide à son compagnon d'infortune qui avait du gérer deux adversaires jusque là.
            Re: L'Impasse ─ Ven 12 Juil - 10:08
            Arthur Reinhardt
              Arthur Reinhardt
              Mercenaire

              Reinhardt
              Arthur

              NOM
              Prénom

              「  L'Impasse 」


              Me voilà derrière le groupe d'hommes armés, de l'autre côté de la ruelle en comparant ma position à celle de l'homme en difficulté. Je me montrais poli et courtois afin d'éviter au mieux un échange de coups d'épée entre nous. Cependant, si mon argumentaire n'était pas trop mal, j'aurais préféré que l'imbécile ivre ferme sa grande gueule. Il ne lui fallut qu'une seule phrase pour tout détruire, simplement en se trompant de nom. Je soupirais fermement en fronçant les sourcils, gardant mon épée bien en main.

              Alors que le chef du groupe se tournait vers moi, un bruit caractéristique de mécanisme résonna dans la ruelle. Une arbalète. Un instant de flottement affecta le groupe tandis que le corps de leur chef basculait vers le sol. Je profitais de ce temps pour attraper mon poignard long attaché sur mon épaule gauche. Dans un espace étroit, avec des adversaires si proches, l'épée ne me semblait pas être une bonne option. Le trait de carreau dans le front du chef de groupe était une preuve que la situation venait de dégénérer gravement, et ne pouvait plus se résoudre pacifiquement.

              Je n'eux guère le temps de pouvoir foncer sur l'un des bandits car ceux-ci s'approchaient déjà de moi, assez prudemment. L'un d'eux fonça toute fois de l'autre côté de la ruelle.

              Il me restait donc deux adversaires à gérer, chacun fermement accroché à l'idée de me faire la peau. D'un sifflement, je signalais à Été me foncer sur l'un des deux hommes. La chouette avait appris quelques manœuvres en fonction de mes sifflements. Celui-ci lui indiquait de griffer le visage d'un des hommes. La chouette décolla de son perchoir pour fondre telle une prédatrice sur la face d'un des bandits et le griffer. Tandis que le premier était occupé à se débattre, le second se figea quelques instants sous l'effet de la surprise, ce qui me permit de m'élancer vers lui d'un petit coup d'élan. Mon poignard déchira son habit de cuir pour se nicher dans son rein, puis d'un deuxième mouvement, je retirais la lame pour attaquer sa gorge.

              Son corps s’effondra après un grognement de douleur, colorant le sol de son sang.  

              - "Plus qu'un à éliminer." dis-je pour moi-même.


              Re: L'Impasse ─ Jeu 25 Juil - 12:57
              Bohort Leguérrant
                Bohort Leguérrant
                Mercenaire
                Une chouette de combat ! C'était la première fois que le mercenaire voyait ça. Cependant, il ne laissa pas la surprise le distraire plus que cela et décida de se faufiler dans le dos du dernier assaillant. Celui-ci était beaucoup trop concentré sur son combat contre le jeune homme à la chouette, et ne vit pas arriver Bohort qui, d'un seul geste, transperça le bandit de part en part. Le pauvre homme posa un regard d'incompréhension sur la lame qui ressortait de son ventre, avant de s'effondrer au sol lorsqu'elle fut retirée.

                Comme si de rien était, Bohort s'accroupit au chevet du malandrin mourant, non pas pour le consoler et faire cesser ses gémissements d'agonie, mais pour essuyer son épée ensanglanté sur ses vêtements.
                La tension étant retombée, l'alcool recommença à se faire sentir chez le mercenaire qui, nauséeux tenta de ne pas laisser paraître ce soudain affaiblissement. Il rengainât son arme puis tendit sa main pour serrer celle du jeune homme.

                Maintenant qu'il était proche, il put jauger ce dernier. Il était assez bien habillé, rien d'opulent, mais certainement pas un homme de misère. Même si son visage et sa carrure étaient différentes, ce jeune chef de compagnie de mercenaire lui rappelait un peu Alphonse, c'était quelque chose dans la stature et la façon de s'habiller. Cette comparaison le fit sourire.

                "Merci, je vous dois une fière chandelle... Sans vous, ça aurait été bien plus difficile."

                Il leva les yeux au ciel avant de poursuivre.

                "C'est assez impressionnant c'que vous avez fait tout à l'heure avec... avec la chouette. Enfin bref, j'me présente ; Bohort Leguérrant, voyageur et honnête mercenaire."
                Re: L'Impasse ─ Jeu 25 Juil - 14:44
                Arthur Reinhardt
                  Arthur Reinhardt
                  Mercenaire

                  Reinhardt
                  Arthur

                  NOM
                  Prénom

                  「  L'Impasse 」


                  L'homme qui jusque-là était acculé par les agresseurs se faufila rapidement dans le dos du dernier assaillant. Il profita de sa concentration sur moi pour lui transpercer le ventre d'un geste. Il s'effondra au sol, tandis que l'homme qui s'était présenté plutôt sous le prénom d'Alphonse s'accroupissait à côté du mourant, pour essuyer son épée sur ses vêtements. Je trouvais ça assez curieux, car j'avais plutôt pensé qu'il allait le dépouiller. Quitte à tuer des hommes armés, autant les dépouiller de leur matériel.

                  La tension dans la ruelle était retombée, nous permettant dans ranger nos épées. Après avoir rangé nos armes, mon compagnon de combat me tendit la main pour se présenter. Je détaillais du regard ce dernier, assez basiquement habillé, avec une armure en cuir et des vêtements ternes. Il était blanc de peau, avec des cheveux très blonds et une barbe de plusieurs jours. Dans l'ensemble, l'homme avait l'air sympathique et assez simple. Je devais également noter l'odeur d'alcool qui émanait de lui, autant dire qu'il n'aurait pas fait long feu tout seul face au groupe entier. Je serais sa main poliment tandis qu'il me remerciait puis il se présentait à moi.

                  - "Vous avez eu de la chance que je passe dans les parages, et qu’Été attiré mon attention par ici." dis-je simplement.

                  L'homme leva les yeux au ciel tandis que la chouette reprenait sa place sur mon épaule drapée de cuir. Je souris devant sa remarque au sujet de mon petit tour de dressage, qui c'était avéré fort utile.

                  - "Les chouettes sont des oiseaux intelligents et dociles, il n'a pas été très compliqué de lui apprendre ce tour. Je suis Arthur Reinhardt, également mercenaire, mais je dirige la Compagnie Dorée, et non de la raie." dis-je d'un ton taquin en caressant Été.

                  Re: L'Impasse ─
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