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Une rencontre providentielle
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Une rencontre providentielle ─ Mer 18 Sep - 17:20
Fabius
    Fabius
    22 juin 1250 :
    C’était pourtant simple, je n’avais qu’à tourner à gauche, prendre l’escalier qui descend, tourner à droite pour me retrouver à l’extérieur et quitter le palais. Un enfant aurait pu comprendre ces instructions, mais de toute évidence, je me suis encore perdu. Il faut dire que tous les couloirs ce ressemble dans la résidence de l’Empereur, même si au moment où j’arpente ce lieu, il n’a pas encore été nommés par les ducs qui se sont réunis ici.
     
    Moi, j’ai fait mon travail, en amenant la boisson, puis en la certifiant et j’ai hâte de rentrer chez moi après ce long voyage. Pourtant, je suis coincé ici, j’ai l’impression de tourner en rond et je me dis pour la centième fois, que cette structure est vraiment désertée, car depuis maintenant une demi-heure que je marche, je n’ai croisé personne !
     
    Ce n’est pourtant pas faute d’avoir fais des kilomètres dans ces couloirs, mais toutes les portes que j'essaye d'ouvrir sont fermées et les quelques balcons que j’ai vus sont situé beaucoup trop haut pour que je puisse sauter. Si un jour, je dispose d’un château, je mettrai des plans partout pour éviter pareille mésaventure. Enfin, j’entends un bruit de pas, et je me précipite sur les lieux, mais l’acoustique est trompeuse et je me trompe d’emplacement.
     
    Je cours alors dans l’autre sens, le cœur battant dans la poitrine et je peux voir au fond d’une grande salle, une silhouette qui part par une grande porte. J’augmente le nombre de mes foulées et j’arrive enfin à son niveau, je me mets devant la personne, à moitié plié par la douleur et essayant désespérément de reprendre mon souffle. Le spectacle que j’offre ne doit pas être très reluisant, mais je suis trop soulagé pour m’en préoccuper.
     
    Je me voyais déjà mourir de faim et de soif dans ces lieux. J’espère juste que la dame qui me fais face, beaucoup plus jeune que moi, n’est pas également perdu. Lorsque je lève les yeux sur son visage, je peux voir de très beau yeux bleu incandescent et une chevelure noire de jais. Son port altier et ses vêtements me font immédiatement penser à une noble et je m’incline bien bas avant de lui demander :
     
    Je suis Fabius Pengriffon, chevalier, excusez-moi de vous aborder de façon aussi cavalière, mais je me suis perdu et je cherche la sortie nord, pouvez-vous m’aider ?
     
    Je prononce ces dernières paroles en faisant un grand sourire, car si la jeune demoiselle décide de me planter là, je serais de retour à la case départ et je n’ai pas envie qu’un quelconque domestique retrouve mon squelette dans quelques années, blanchie par le passage du temps.
    Re: Une rencontre providentielle ─ Jeu 19 Sep - 12:48
    Viktoria Bátor
      http://esteria.forumactif.com
    Viktoria Bátor
    Dame de cour
    La journée était belle. Viktoria qui avait eu un élan de liberté au coeur en arrivant, a finalement renoncé à sortir du palais tant la foule se pressait à ses abords dans le but de ne perdre aucune miette du spectacle qui allait s'offrir à eux. Elle les enviait. Ils avaient bien de la chance, ils allaient pouvoir voir enfin qui était le fameux successeur au trône de l'empire. Bon après, elle avait la chance d'assister aux festivités qui seraient données au palais après cela.

    En pénétrant de nouveau dans les lieux, elle chercha son chemin afin de savoir comment rejoindre sa famille mais très vite, elle remarqua que tous les couloirs ou presque, se ressemblaient. Un vrai labyrinthe. Toutefois, elle n'était pas vraiment pressée. Ainsi, elle profitait d'avoir l'occasion de voir librement et tranquillement ces lieux. Dans les parties les plus basses du palais, les gardes faisaient de nombreuses rondes afin d'empêcher toute intrusion extérieure dans les lieux dans le but d'éviter de nuire à la sécurité des personnalités importantes qui avaient été conviées. Essentiellement, les nobles se reposaient de leur voyage. Les jeunes nobles, se préparaient avec beaucoup de soin dans l'espoir d'attirer l'attention du beau duc de Volg qui avait le bénéfice d'être aussi bel homme que jeune. Il attirait toutes leurs faveurs. Un beau parti dont il fallait se saisir très rapidement avant qu'une autre s'en accapare. On aurait presque cru qu'on parlait là d'une viande plus que d'un être humain. Viktoria avait eu déjà l'occasion de le rencontrer en représentant les Bátor lors de l'enterrement de son père et à son couronnement. Elle avait donc pu lui présenter les hommages de sa famille mais également leur respect dans ces deux moments importants de la vie de cet homme qui n'était pas loin d'avoir son âge. Elle ressentait de la pitié envers lui, d'être catapulté ainsi à un titre si important, plein de responsabilités, alors qu'il venait tout juste de perdre son unique parent. Il était si jeune, elle espérait que ces bouleversements n'en fasse pas un vieux dans un corps jeune. Enfin, elle verrait bien ce soir pendant les festivités, si elle a l'occasion d'apprendre peut-être à mieux le connaître. C'était en tout cas la volonté de son père. Après tout, désormais, elle est la nièce du duc de la Croix des Espines, une femme proche d'un homme puissant et la seule Bátor en âge de se marier, sa soeur étant déjà promise.

    Ainsi elle errait tantôt dans les belles galeries pleines de belles oeuvres, de beaux meubles et parfois de statues, tantôt elle cherchait à ne pas trop s'éloigner non plus de son chemin.

    Elle allait passer à une autre aile du palais lorsqu'elle entendit un homme arriver en trombe et l'aborder de manière cavalière. Même si elle était en tenue de ville pour tenter de se fondre dans la masse, il reconnut sa qualité de noble sans une hésitation et s'inclina devant elle. Décidément, il faudra vraiment qu'elle acquiert une tenue encore plus bon marché si elle voulait parvenir à passer plus inaperçu. Elle avait bien dit à Matvei, son frère, qui lui avait fait la surprise de lui offrir cet ensemble pour la chasse qu'il ne lui permettrait jamais de se faufiler parmi des villageois, même dans la capitale.

    L'homme était visiblement plus vieux qu'elle, sans doute un domestique de quelque noble qui s'est perdu ou un homme travaillant pour le palais. Visiblement, il s'était perdu et n'avait rien à faire de ce côté du palais. S'il était pris, il risquait fort d'être chatié.

    En d'autres occasions, elle se serait amusée de la situation. Elle aurait sans doute mis l'homme dans une position délicate avant de le sauver in extremis grâce à son nom mais aujourd'hui, elle n'était pas d'humeur. Premièrement parce qu'elle n'était pas chez elle et deuxièmement parce que bien plus important l'occupait

    - C'est un plaisir de faire votre connaissance. Vous êtes tout excusé. En effet, vous vous êtes de loin beaucoup fourfoyé, vous êtes dans l'aile ouest où se trouvent les invités qui ont escorté les ducs. Avec un peu plus de malchance vous alliez tomber sur la salle même où les ducs sont enfermés pour élire notre nouvelle impératrice ou notre nouvel empereur. Les gardes se seraient sans aucun doute montrés mécontents de votre présence dans cette partie du palais.

    Elle vit soudainement l'homme pâlir mais voyant la bonne foi de ce dernier, elle se sentait prompt à l'aider.

    - Si vous le voulez, je peux vous escorter jusqu'à la porte principale de là vous saurez retrouver la route de la sortie nord.

    Viktoria interrogea alors l'homme du regard, attendant sa réponse.
    Re: Une rencontre providentielle ─ Sam 21 Sep - 12:52
    Fabius
      Fabius
      Je suis dans l’aile ouest ? Comment c’est possible, je suis arrivé par l’aile Nord ! Il faut vraiment des plans dans cette bâtisse, ou alors des gardes un peu plus présents. Heureusement que je suis tombé sur cette jeune femme qui connais mieux le palais que moi et qui accepte de m’aider, j’ai eu chaud !
       
      Malheureusement, je ne peux même pas remercier ma sauveuse comme il est convenable, car cette dernière omet de se présenter. Cet oubli qui n’en est pas un me conforte dans mon idée que j’ai une noble en face de moi, eux seuls pensent que tout le monde les reconnait. Toutefois, je fais de mon mieux pour lui être agréable, et m’inclinant à nouveau, je lui dis :
       
      C’est avec une immense gratitude que j’accepte votre escorte, vous me sauvez la vie !
       
      Mon corps desséché ne sera donc pas mangé par les rats, ce qui est une bonne nouvelle, et alors que je me relevais, je vois deux serviteurs du palais arriver. Je suis vraiment dans un couloir très fréquenté. Les domestiques s’approchent de nous et voyant nos vêtements assez simples, nous apostrophent :
       
      Alors les paysans, on a des rencontres en douce pendant que les maitres se reposent, ce n’est pas très jolie, jolie tout ça.
       
      Son compère, observant de près la damoiselle, surenchérit :
       
      Elle est pas mal du tout la petite fermière, tu as volé tes habits à ta patronne ? Je ne dirais rien si tu es très gentil avec moi.
       
      Et sur ces paroles, ils s’avancent ensemble, comptant sans doute forcer la jeune femme à quelque honteuse action.
       
      Par la force de l’habitude, je mets la main à mon côté, près à dégainer mon espadon pour châtier les importuns, mais j’ai laissé mon épée à l’entrée comme le demandai la coutume et je n’ai pas d’autres armes sur moi. De plus, je ne suis pas sur ma terre natals, et tuer les deux personnes aussi mal élevées, serait sans doute un bienfaits pour l’humanité mais je risquerai également la peine capitale si je le fais hors de tout cadre légal, enfin, je suis un invité ici, je ne dois pas l’oublier.
       
      C’est pourquoi je me prends une profonde inspiration afin de ma calmer le plus possible et je leur réponds :
       
      Dans mon pays, je vous aurai déjà fait ravaler vos paroles à la pointe de mon épée. Toutefois, vos paroles nécessitent une punition appropriée et je vous défie en duel. La demoiselle que vous avez insulté, décidera si ce duel est à mort.
       
      Je vois les deux valets blanchir d’un coup, mais ils sont allés trop loin pour s’excuser, alors ils continuent la bravade :
       
      Arrête ton char le parigot, ton maître n’acceptera jamais que tu prennes le risque de toucher à un serviteur du palais, et ce n’est pas l’honneur d’une servante qui va changer quelque chose. Tu ferais mieux de partir avant que l’on appelle la garde !
       
      Je serre les points, et ne bouge point. J’attends la réponse de la dame à mes côtés, prêt à ôter la vie à ces malotrus sans une pointe de regret ou de remord.
      Re: Une rencontre providentielle ─
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