Re: Une rencontre providentielle ─ Sam 21 Sep - 12:52
Je suis dans l’aile ouest ? Comment c’est possible, je suis arrivé par l’aile Nord ! Il faut vraiment des plans dans cette bâtisse, ou alors des gardes un peu plus présents. Heureusement que je suis tombé sur cette jeune femme qui connais mieux le palais que moi et qui accepte de m’aider, j’ai eu chaud !
Malheureusement, je ne peux même pas remercier ma sauveuse comme il est convenable, car cette dernière omet de se présenter. Cet oubli qui n’en est pas un me conforte dans mon idée que j’ai une noble en face de moi, eux seuls pensent que tout le monde les reconnait. Toutefois, je fais de mon mieux pour lui être agréable, et m’inclinant à nouveau, je lui dis :
C’est avec une immense gratitude que j’accepte votre escorte, vous me sauvez la vie !
Mon corps desséché ne sera donc pas mangé par les rats, ce qui est une bonne nouvelle, et alors que je me relevais, je vois deux serviteurs du palais arriver. Je suis vraiment dans un couloir très fréquenté. Les domestiques s’approchent de nous et voyant nos vêtements assez simples, nous apostrophent :
Alors les paysans, on a des rencontres en douce pendant que les maitres se reposent, ce n’est pas très jolie, jolie tout ça.
Son compère, observant de près la damoiselle, surenchérit :
Elle est pas mal du tout la petite fermière, tu as volé tes habits à ta patronne ? Je ne dirais rien si tu es très gentil avec moi.
Et sur ces paroles, ils s’avancent ensemble, comptant sans doute forcer la jeune femme à quelque honteuse action.
Par la force de l’habitude, je mets la main à mon côté, près à dégainer mon espadon pour châtier les importuns, mais j’ai laissé mon épée à l’entrée comme le demandai la coutume et je n’ai pas d’autres armes sur moi. De plus, je ne suis pas sur ma terre natals, et tuer les deux personnes aussi mal élevées, serait sans doute un bienfaits pour l’humanité mais je risquerai également la peine capitale si je le fais hors de tout cadre légal, enfin, je suis un invité ici, je ne dois pas l’oublier.
C’est pourquoi je me prends une profonde inspiration afin de ma calmer le plus possible et je leur réponds :
Dans mon pays, je vous aurai déjà fait ravaler vos paroles à la pointe de mon épée. Toutefois, vos paroles nécessitent une punition appropriée et je vous défie en duel. La demoiselle que vous avez insulté, décidera si ce duel est à mort.
Je vois les deux valets blanchir d’un coup, mais ils sont allés trop loin pour s’excuser, alors ils continuent la bravade :
Arrête ton char le parigot, ton maître n’acceptera jamais que tu prennes le risque de toucher à un serviteur du palais, et ce n’est pas l’honneur d’une servante qui va changer quelque chose. Tu ferais mieux de partir avant que l’on appelle la garde !
Je serre les points, et ne bouge point. J’attends la réponse de la dame à mes côtés, prêt à ôter la vie à ces malotrus sans une pointe de regret ou de remord.