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La religieuse et le chevalier
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La religieuse et le chevalier ─ Sam 21 Sep - 19:54
Fabius
    Fabius
    13 septembre 1250
     
    Les choses se présentent bien, j’ai encore eu une réunion avec un nouveau revendeur qui possède de nombreuse boutique dans la capitale et il est d’accord pour vendre mes bouteilles ! Il faut vraiment que j’augmente mes capacités de production sinon, je risque de me retrouver coincé. J’ai un projet de distillerie, mais pour cela, il va me falloir de l’argent, beaucoup d’argent, mais j’espère pouvoir réaliser cet aménagement prochainement et cette affaire d’aujourd’hui est un pas vers la bonne direction.
     
    Pour fêter ça, je décide de m’arrêter à une boutique qui vend des chocolats pour en ramener à ma mère qui en est une fervente gourmande. Je passe donc une rue un peu à l’écart et j’en achète une boite complète, car comme aurai dit mon père, joie d’offrir, plaisir de recevoir. Je suis non loin d’une des sept places de la cité, et dans la deuxième enceinte.
     
    Satisfais de mon choix, je sors de l’établissement pour découvrir un curieux spectacle, des enfants des rues, habillé avec des vêtements rapiécés qui saute toute autour d’une jeune femme, l’entourant complètement.
     
    Je m’approche de cette scène, ne comprenant pas pourquoi cette demoiselle, habillé comme une prêtresse avec des couleurs plus neutres que j’ai l’habitude de voir, ne leur dit rien. D’un physique plutôt avenant, avec des cheveux blonds, chose plutôt commun dans la province, mais plus rare dans cette cité, elle ne leur parle pas.
     
    C’est pourquoi c’est moi, qui prend la parole, pour dire aux enfants :
     
    Que se passe-t-il ici ?
     
    Puis je m’adresse directement à la jeune femme :
     
    Ces enfants vous dérangent Mademoiselle ?
     
    Bien sûr, je ne vais pas châtier trop durement les petits mendiants, surtout que j’ai dû laisser mon épée au poste de garde et que je suis actuellement désarmé. Mais je dois être quand même impressionnant avec ma tenue noire et ma grande taille, c’est en tout cas ce que je recherche, car il n’est pas normale qu’une femme ayant dévoué sa vie aux dieux, soient embêté par des gamins des rues.


    Le Trimurti, constitué de Sattva, Rajas et Tamas sont des divinités puissantes et le clergé qui les représentent, doivent être protégé, c'est d'ailleurs un de mes devoirs en tant que chevalier et je fais toujours mon devoir, quel que soit les circonstances.
    Re: La religieuse et le chevalier ─ Sam 21 Sep - 23:52
    Alanna Freylin
      https://serment-d-eurate.forumactif.com/t2086-alanna-freylin-carn
    Alanna Freylin
    Tout devait bien se passer. Tu avais fini ton apprentissage sur l’île de Nacre, tu étais enfin prête à prendre ta place à Lonrivage. Tu avais déjà rencontré les soldats de la baronne Dame Melesya Lonrivage, qui avaient pour mission de te protéger. Alors pourquoi ? Pourquoi tu te retrouves hors du temple ? Comment as-tu réussi à semer les soldats ? Et surtout ! Que font ces enfants autour de toi ?

    Certes, tu as voulu dire un dernier au revoir à Evalon, ta ville natale. Pour ce faire, tu as décidé de te promener une dernière fois dans ces rues bien familières. Mais ? Pourtant les soldats de Dame Melesya te suivaient au début. Ah oui, il est vrai, tu as croisé le regard éteint d’un enfant aux haillons rapiécés. Tu n’as pu retenir ton expression d’inquiétude pour un si jeune enfant des rues, tu as affiché un sourire, ni trop grand, ni trop petit, sourire juste, doux, chaleureux. Tu t’es accroupie, sorti un pain de ta besace et tendue sans peur vers cet être affamé. Ce fut à ce moment-là que tu as semé, sans le vouloir, les soldats de la baronne. L’enfant t’avait regardé, son regard s’étant illuminé, mais pas de manière reconnaissante, la malice qui s’affichait alors sur son visage, tu n’arrivais pas à la déceler. S’en prendre le pain que tu lui tendais, sans te remercier, le petit garçon prit la direction d’une ruelle hors des grandes rues. Et comme à ton habitude, sans même prévenir les soldats qui faisaient attention aux alentours, tu l’as suivi.

    Tu as suivi l’enfant aveuglément, dans l’optique qu’il accepte le pain que tu lui tendais. Sans t’en rendre compte, ce petit sacripant t’a fait faire des tours et des tours dans les rues d’Evalon, au point que tu aurais du mal à retrouver les soldats tellement ton esprit est embrouillé. Une pression au niveau de tes hanches te fit baisser les yeux sur une bouille efféminée. Plus jeune que l’autre enfant, une fille s’était accrochée à ta robe, cachant son visage dans les plis, reniflant bruyamment, tu ne pus réfréner ton élan d’enlacer l’enfant, essayant de lui apporter du réconfort. Au même moment, tu te fis bousculer par un troisième enfant. Celui-ci s’excusa brièvement, avant de détaler. La petite fille se mit à tirer ta manche, comme pour te demander de la suivre, ce que tu fis, pour te retrouver sur l’une des sept places de la capitale.

    Il était seul, puis deux, puis trois et maintenant ils sont cinq à te tourner autour. La petite fille accaparant tes mains, ne te laissant pas trop de répit. Sans le voir, une main entra furtivement dans ta besace, ta petite bourse ne t’appartenant plus. Ton visage dégageant ta panique d’être dépasser par la situation. Une silhouette imposante d’un homme s’approcha, brun, bronzé, il regardait la scène d’un air dubitatif. Il demanda aux petits ce qui se passait, celui qui venait de te dépouiller cacha la bourse. L’homme t’adressa la parole, te demandant si les enfants te dérangeaient.

    Tu affichas un sourire crispé à l’homme, ton visage laissant entendre qu’effectivement tu aimerais un peu d’aide pour aider ces enfants. Les enfants, eux, n’étaient pas vraiment rassurés de voir le monsieur, il était intimidant. La petite lâcha tes mains et se réfugia derrière toi, lançant un regard de peur sur l’homme. Le garçon qui avait la bourse tenta de s’enfuir, il chuta en butant contre un pavé et lâcha son butin. Tous les enfants ne furent pas bien à cette découverte, dans la panique qui s’ensuivit, les quatre garçons prirent la fuite chacun de leur côté, l’un emportant ta bourse. La petite, complètement paniquée, s’agrippa à ta robe, des larmes coulant à flots sur ses joues.

    Ton regard s’attendrit, tu te baissas pour que ton visage soit au niveau de la petite et tu l’enlaças. Caressant doucement sa chevelure et la berçant, l’enfant finit par se calmer, reniflant bruyamment, elle planta un regard désolé dans le tien. Tu te redressas alors, fouilla ta besace pour y trouver ta bourse et c’est la que tu compris enfin : la bourse que tu as vus tomber des mains de l’autre enfant, c’était la tienne ! Tu te mis alors à regarder frénétiquement dans toutes les directions, paniquée. Tu finis par poser tes yeux sur l’homme qui avait mis cette pagaille, tu joignis tes mains en signe de prière pour demander à l’homme s’il pouvait t’aider à retrouver ta bourse.
    Re: La religieuse et le chevalier ─ Dim 22 Sep - 8:22
    Fabius
      Fabius
      Au lieu de me répondre, la religieuse me lance un sourire que j’ai du mal à décrypter, elle souhaite que je l’aide ou que j’aide ces enfants ? De toute façon, ces derniers, sans doute intimidé par mon allure s’enfuit en courant sauf une petite fille, qui reste collé à la robe de la jeune femme en pleurant. Mais alors que j’allais être à son niveau, un des mendiants des rues trébuche et lâche une bourse qui fait un bruit métallique sur les pavés.
       
      Évidemment il ne peut s’agir que d’un larcin, et le jeune drôle continua sa fuite tout en ramassant son butin. J’hésite un moment à le poursuivre, mais je ne suis pas dans ma province, ni de la milice locale, alors ce n’est pas mon rôle de courir derrière les petits voleurs. Je me retourne donc vers la prêtresse qui calme celle qui a été abandonné par sa bande. Elle est crasseuse et aurais bien besoin d’un bon bain, mais cela ne semble pas gêner la demoiselle qui lui fais un câlin.
       
      Je reste planter là, sans bouger, ne sachant pas quoi faire, est-ce que je dois partir maintenant que tout danger est écarté ou bien l’accompagner jusqu'à son lieu de culte pour être sûr qu’une telle mésaventure ne lui arrive plus. Mais c’est la religieuse qui sollicite mon aide, car elle semble avoir perdu quelque chose, et il ne faut pas être grand clerc pour comprendre qu’il s’agit de sa bourse. Elle joint ainsi les mains pour que je puisse l’aider et elle est tellement charmante dans cette position, qu’involontairement, je hoche la tête en signe d’assentiment.
       
      La jeune femme ne semble pas pouvoir parler, peut-être à cause d’un vœux religieux qu’elle a faits, ou bien c’est de naissance. Tout d’abord, je dois m’assurer qu’elle m’entend, car de nombreux muets sont également sourd :
       
      Je suis Fabius Pengriffon, est-ce que vous me comprenez ? Je vais vous aider à récupérer votre bien.
       
      Je me penche ensuite vers ma seule piste, la petite fille qui est resté dans les robes de la dévote mais qui a heureusement arrêté de pleurer. Elle ne doit pas avoir plus de dix ans et est maigre comme un clou. J’ai maintenant le choix entre la manière forte ou la manière douce pour obtenir des informations. Je suis plutôt partisan de la manière forte, après tout, dans mon pays, on coupe la main des voleurs et même si je ne connais pas les coutumes d’ici, la loi ne doit pas être tendre avec ceux qui dérobe les biens des religieux.
       
      Toutefois, je ne pense pas que la prêtresse me laissera faire, vu comment elle s’est comportée avec elle, et je décide d’être gentil avec la petite mendiante. J’ouvre donc la boite de chocolat que je destinai à ma mère et prenant une des friandises, je la mets dans sa main. Cette dernière me regarde d’un air méfiant, mais je lui dis en souriant :
       
      Tu peux la manger, c’est un cadeau.
       
      La petite fille avale donc d’une bouchée le chocolat et je vois aussitôt son visage s’illuminer, c'est sans doute la première fois qu'elle goute un met aussi délicat et aussi cher. Je lui souris une nouvelle fois et en lui montrant la boîte, je lui indique :
       
      C’est bon n’est-ce pas ? Tu auras droit à la toute la boîte si tu nous amène au garçon qui a volé l’argent de la gentille dame, elle en a besoin, et nous ne lui ferons aucun mal. Tu veux bien aider nous aider ?
       
      C’est la première fois que je négocie avec une enfant et je ne sais pas si je m’y prends très bien, mais j’essaye de faire de mon mieux. Je suppose que s’y j’aurais eu des gosses j’aurais été plus persuasif mais je n’ai pas encore eu le loisir de m’occuper de trouver une femme. Pour le moment, je continu à sourire à la fillette, attendant sa réponse, lui montrant la boite pleine de chocolat comme la récompense ultime.
      Re: La religieuse et le chevalier ─ Mer 25 Sep - 21:24
      Alanna Freylin
        https://serment-d-eurate.forumactif.com/t2086-alanna-freylin-carn
      Alanna Freylin
      Tu vis l’homme opiner de la tête en signe d’acceptation, ton visage s’illumina de reconnaissance. Il se présenta alors tout en te demandant si tu le comprenais et qu’il allait bel et bien t’apporter son aide. Tu as donc affaire à Fabius Pengriffon, tu t’es approché de l’homme, lui prit les mains et lui accorda ton plus beau sourire de remerciement. L’enfant toujours accrochée à ta robe avait eu un mouvement de recul à ce moment-là, cacha même son visage dans les plis de ton vêtement quand l’homme se pencha vers elle.

      Tu lus sur le visage de Fabius son questionnement sur comment procéder avec la petite. Tu espérais que celui-ci ne soit pas trop dur avec elle, ce n’est qu’une enfant ! Il décida d’employer la carotte en offrant un des chocolats de la boite qu’il détenait. La petite regarda la friandise, bien luisante, posée dans sa main, elle garda un air méfiant jusqu’à ce que Fabius lui dise qu’elle pouvait le manger. Elle ne perdit pas de temps et goba le chocolat, un air satisfait sur son visage. Tu souris à ton tour, voir la petite heureuse, remplissait instantanément ton cœur, mais celui-ci s’évanouit assez vite. L’homme promit le reste de la boite si elle consentait à les mener à son camarade qui venait de te détrousser. Ce n’est pas une technique que tu approuves, tes enseignements te dictent que seule la repentance d’un être et son effort à faire le bien autour de lui, ce qui lui permettra de se réincarner dans une forme bien meilleure. Malheureusement, le cœur des Hommes se corrompt facilement, encore plus quand leur estomac crie famine.

      La petite se mit à tirer ta robe, pointant son index vers l’est tout en désignant une petite ruelle empruntée un peu plus tôt par l’un de ces comparses. Et sans crier gare, elle te lâcha et commença à partir en courant dans la direction donnée, c’est un peu précipitamment que vous vous êtes mis à la suivre, Fabius et toi.

      C’est qu’elle court plutôt vite la bougresse, c’est à peine si tu arrives à tenir le rythme. Tu le sais que tu n’es pas faite pour l’exercice physique ! Fabius, lui n’avait pas l’air trop à la traine, tout le contraire. Heureusement, la petite compris et se mit à vous attendre, mais gardait ses distances. D’un coup, elle prit à droite, ce que vous fit et là une ombre se jeta sur vous, pas très grande, plutôt agile et des mains bien baladeuses.

      « Hiiii. »

      Tu poussas un petit cri de surprise, mit ta tête entre tes mains et te baissa pour te protéger de votre agresseur.
      Re: La religieuse et le chevalier ─ Jeu 26 Sep - 20:15
      Fabius
        Fabius
        Ma tentative de corruption fonctionne et la petite fille nous conduit à travers une petite rue, et je la suis, tout en restant sur mes gardes, car je ne connais pas ce quartier, mais vu la faune dont la pleurnicheuse est un exemple vivant, je dois me méfier de l’endroit. Je n’ai aucun mal à suivre le rythme de la mendiante, mais ce n’est pas le cas de la prêtresse et elle semble avoir du mal à courir, je reste donc prêt d’elle, et c’est une bonne idée car je l’entends crier.
         
        Ma première réflexion est que la jeune femme n’est pas muette de naissance, la seconde est que décidément, la capitale a de gros problème de sécurité, car un adolescent d’une quinzaine d’année a pris à bras le corps la religieuse et je le vois qu’il essaye de la serrer contre elle. La pauvre se protège la tête tout en se baissant pour éviter cette curieuse attaque.
         
        Je ne perds pas de temps, et en seulement deux enjambés je rejoins l’agresseur et le prenant à bout de bras, je le gifle par deux fois, ma main faisant un aller-retour. Je me suis retenu car j’aurais pu l’assommer sur place et il m’a fallu faire preuve de sang froid pour me contenter de cette petite correction. Je lui indique alors, en lui parlant d’une voix ou l’on peut percevoir ma colère :
         
        Comment oses-tu t’en prendre à une bonne sœur ? Maintenant tu vas t’excuser ou je te casse en deux !
         
        Ce n’est pas une menace en l’air, et le jeune garçon le comprend très bien et c’est pour çà, qu’il dit d’une voix paniquée :
         
        Je ne savais pas, je suis désolé !
         
        Comment pouvait-il ne pas savoir, elle est habillée de la tête aux pieds comme une religieuse ! Toutefois, j’ai obtenu ce que je voulais et je relâche mon étreinte, et le petit voyou file sans demander son reste. Je m’assure alors de l’intégrité physique de la jeune femme, je lui demande donc :
         
        Vous allez bien ?
         
        Je remarque alors que la petite fille faisant preuve d’un courage inattendue ou d’une énorme gourmandise, je ne sais pas, est resté à nous attendre. Bien sûr, elle s’est à moitié cachée derrière un tonneau, mais elle semble toujours être prête à nous montrer la voie. Pourtant, cette fois-ci, je ne veux prendre aucun risque d’avoir une nouvelle mésaventure, et je tends la main à la jeune femme, afin de la protéger contre toutes nouvelles agressions
        Re: La religieuse et le chevalier ─ Mer 16 Oct - 20:43
        Alanna Freylin
          https://serment-d-eurate.forumactif.com/t2086-alanna-freylin-carn
        Alanna Freylin
        Tu sens que l’agresseur t’attrape et essayes de t’attirer à lui, heureusement que ta survie t’a fait te baisser, car tu lui donnes du fil à retordre au bougre. Mais vite, celui-ci te lâche vivement, happé par plus fort que lui et tu l’entends très distinctement. Ce bruit qui te signifie que ton agresseur vient de recevoir une correction physique. La voix de Fabius s’élève avec colère, réclamant des excuses pour ta personne. C’est avec panique que ton agresseur s’excuse, en disant qu’il ne savait pas que tu es une religieuse, sa voix démontre qu’il est jeune, trop jeune pour être un homme.
         
        Alors la colère monte en toi, tu fulmines même. Quand Fabius daigne enfin s’enquérir de toi, tu te redresses, ton visage rouge de colère tu tends vers lui. D’un geste grave, tu lèves ta main droite, empli de ta force cachée, et tu l’abats violemment sur le visage du chevalier. Laissant une belle marque rouge au passage. Tu voudrais tant lui dire qu’il vient de très mal agir, qu’il venait de se permettre d’agresser un pauvre enfant dans le besoin, mais ta voix ne sort pas. Tout ce que tu arrives à faire, ce sont des mimiques avec ta bouche tout en pointant frénétiquement le garçon. Tu te mets même à tambouriner la poitrine de Fabius pour bien lui faire comprendre qu’il n’a pas à user d’une telle violence envers les plus démunis, que cela est indigne à tes yeux !
         
        Tu te tournes alors vers l’adolescent, sauf que celui-ci avait déjà décampé sans demander son reste. Contrarié, tu lâches un soupire, la pression redescendant alors. Tout comme Fabius, tu remarques que l’enfant qui vous guide est toujours là, cachée derrière un tonneau. Pendant un instant, tu crus voir un air déçu sur son visage, qu’est-ce que cela pouvait bien vouloir dire ? Non, tu dois rêver, c’est ce que tu te dis, que tu as mal interprété les émotions de la petite. Tu remarques la main tendue de Fabius vers toi, tu tournes la tête et recommences à suivre l’enfant, faisant la tête au chevalier.
        Hors Jeu:
        Re: La religieuse et le chevalier ─ Dim 20 Oct - 10:02
        Fabius
          Fabius
          Ça c’est une sacrée claque ! Je ne pensais que la frêle jeune femme pouvait frapper aussi fort ! Ma joue me brûle littéralement, mais je ne dis rien, sachant que j’ai mérité une réprimande. La religieuse me fait comprendre en me tapant dessus encore une fois à quel point elle est fâchée, mais j’avais déjà compris avec la gifle et j’attends qu’elle se calme pour pouvoir répondre.

          Au bout d’un moment, elle s’arrête et refusant de prendre ma main, s’avance en direction de la jeune fille qui nous a attendu. Je marche donc derrière elle, ma joue gauche encore chaude et je me demande si je dois m’excuser ou lui faire comprendre pourquoi j’ai agi de cette manière. L’option la plus simple serait de me taire mais contrairement à la personne qui m’accompagne, je n’ai jamais été doué pour garder le silence, c’est pourquoi, après quelques minutes de marche, je prends la parole d’une voix douce :

          Je suis désolé de vous avoir contrarié, mais j’ai eu peur en voyant son attaque et j’ai réagis sous le coup de la colère, car je n’ai pas été capable de vous protéger assez rapidement, alors que je me suis engagé à le faire.

          Voilà, j’ai dit ce que j’avais à dire et j’espère que la dévote va me pardonner. De toute façon, nous arrivons à notre destination, car nous voici devant un bâtiment délabré, et qui menace à tout moment de s’effondrer. De toute évidence, il est habité car la porte est grande ouverte et on peut entendre des voix à l’intérieur qui semble se disputé, même si je n’en comprends pas la raison.
          J’interroge du regard la jeune femme, lui demandant ainsi si elle est prête à pénétrer dans l’inconnu, la situation pouvant être potentiellement dangereuse, car je n’ai aucune idée du nombre de personne vivant à l’intérieur de ce repaire de gamin des rues.
          Re: La religieuse et le chevalier ─
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