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Svanhir, le Chasseur de Pirates ! [Terminée]
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Svanhir, le Chasseur de Pirates ! [Terminée] ─ Mer 31 Aoû - 18:05
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    Fiche de présentation
    Svanhir Hafbarn


    • Nom : Hafbarn
    • Prénom : Svanhir
    • Age : 31 ans
    • Sexe : Homme
    • Rang : Citoyen
    • Métier : Chasseur de prime, spécialisé dans les pirates.


    Physique

    Yoh oh oh ! Et une bouteille de rhum ! Si un jour votre route croise celle du flamboyant Svanhir Hafbarn, et de son glorieux navire, sachez d’abord que vous n’aurez rien à craindre si l’or dans votre bourse n’est pas le fruit d’un odieux larcin meurtrier. Que vous soyez marchand, pêcheur ou même un glorieux explorateur, vous n’aurez pas à subir le courroux de ce célèbre capitaine. Réputé aussi brûlant que la rousseur de sa tignasse taillée comme celle des guerriers, Svanhir le Chasseur de Pirates ne manque pas d’intimider quiconque est en face de lui, même sans le vouloir. Un sourire de requin perpétuellement gravé sur son visage, on notera aussi la présence de nombreuses cicatrices dont une particulièrement visible sur son crâne rasé aux deux tiers. Il exhibe d’ailleurs avec fierté ces témoignages de ses affrontements passés, comme des peintures destinées à afficher aux yeux de tous son goût pour le combat et le risque.
     
    Ses vêtements sont à l’image du personnage : exubérants. En tant qu'homme de grande taille, il aime porter une longue tunique aux couleurs chatoyantes (à savoir le bleu et le pourpre) afin de paraître encore plus grand. Il encercle le tout d’une ceinture de tissu qu'il a décorée au fil des années avec une quantité de breloques métalliques qu’il s’amuse à faire teinter au moindre de ses déplacements. Le marin aime imposer sa présence, mais son équipage a fini par s’en accommoder très vite, car après tout il est préférable d’avoir un tel homme à la tête d’un vaisseau qu’une femmelette manquant complètement d’autorité. Vous ne serez pas étonnés de savoir, en parlant de ça, que la colère de Svanhir, comme toute autre chose chez lui, est assez… démonstrative. Avec l’appui d’une voix rocailleuse et puissante, d’un tombereau d’insultes en tout genre, n’importe quel mousse sous les ordres de ce nordique deviendra rapidement un exemple de discipline et d’obéissance, croyez-moi !
     
    Son sabre toujours à la ceinture, qu’il prend grand soin de garder propre, la démarche du capitaine ne donne cependant pas l’impression qu’il prend au sérieux ses responsabilités. Lorsqu’il ne combat pas, le Chasseur de Pirates a l’air de n’être qu’un arriviste qui n’a pas la moindre idée de ce qu’il fait. Toujours buvant, toujours riant, il n’y a que lorsque la vigie repère un navire au pavillon noir que Svanhir se met tout d’un coup à rugir comme un lion de flammes et de cendres pour devenir le tueur que tous les bandits de l’océan redoutent de croiser. C’est quand son épée sort de son sombre fourreau que disparaît l’homme pour laisser place au monstre que les rumeurs dépeignent.


    Caractère

     
    Qu’on se le dise, Svanhir le Chasseur de Pirates pourrait très clairement être le pire d’entre eux s’il s’en donnait les moyens. C'est un navigateur, un capitaine respecté, mais surtout il est craint… par à peu près tout le monde, pas seulement les bandits de l’océan ! Son équipage redoute ses sautes d’humeur fréquentes, ses employeurs n'apprécient guère fréquenter un personnage aussi vulgaire et belliqueux, la gente féminine est effrayée par sa face scarifiée et sa vulgarité, et même les marchands à qui il vient parfois en aide en pleine mer doutent jusqu’au dernier moment s’ils font face à un ami ou à un ennemi. En bref, le marin est solitaire de profession. Et il vous jurera que ça lui convient parfaitement. Même s’il adore boire et s’amuser avec ses compagnons, au fond de lui il sait parfaitement que cette sympathie n’est que feinte la plupart du temps. Les nouvelles recrues sont vite misent au parfum : Le capitaine Hafbarn se met en colère, tu finiras six pieds sous terre.
     
    Extrêmement susceptible, le mercenaire n’est pas arrogant et impétueux pour autant. Il sait où est sa place dans ce monde, et voue un grand respect aux dieux de la Trinité, et ne s’amusera jamais à contrarier un seigneur ou un riche bourgeois de son plein gré. Lorsqu’il combat, on vous décrira un fauve sauvage qu’il est impossible d’arrêter tant sa rage est dévorante, mais le reste du temps c’est tout le contraire. Svanhir est un homme traumatisé, c’est quelque chose qu’il est bon de savoir à son sujet. Il voue aux pirates une haine vengeresse absolument démente, fruit d’une blessure dont il porte encore la trace sur le crâne. Mais les ravages ont surtout été dévastateurs dans son esprit autrefois bienveillant et aimant. Depuis dix ans maintenant, le capitaine Svanhir Hafbarn sillonnent les côtes de l’empire d’Eurate pour débusquer et décimer tous les navires pirates qu’on voudra bien lui échanger contre un sac d'or. Au fur et à mesure de ses exploits guerriers, il a rapidement atteint une certaine réputation auprès des seigneurs du littoral, bien que celle-ci soit peu enviable…
     
    On le décrit sanguinaire, affreusement laid, ignare, cruel, et une rumeur chuchotée dans certains ports sous-entend même que si aucun prisonnier ne sort jamais de ses abordages violents, c’est parce que lui et ses hommes se repaissent des corps démembrés de leurs cibles. Autant dire que les enfants les plus naïfs voient le Chasseur de Pirates comme un monstre encore plus terrifiant que les forbans eux-mêmes, ce qui est assez paradoxal. Mais comme disait un philosophe célèbre : la fin justifie les moyens. Et plus d’un seigneur admettra que même si le capitaine durdinien est d’une dangereuse instabilité, il reste la meilleure arme d’Eurate contre les pirates sans foi ni loi. C’est ainsi que Svanhir Hafbarn, capitaine du bien nommé Dragon Affamé, compte vivre le reste de ses jours, qu’il estime peu nombreux: en protégeant les gens vivant sur terre des menaces de l’océan.


    Compétences de base


    Citoyen : 4 commandement - 2 navigation - 1 maniement de l’épée à une main - 1 forme physique 



    Histoire


    D’aucun vous diront que les Hafbarn étaient autrefois de modestes, honnêtes, et courageux marchands qui parcouraient la mer pour aller vendre les produits des terres durdiniennes et les échanger contre d’autres marchandises recherchées dans les contrées froides du nord. Profitant de la fin du conflit opposant Durdinis aux puissances du sud, le père de Svanhir, nommé Advor, alors à peine entré dans l’âge adulte, décida de racheter un des vieux bateaux de la flotte princière, qui n’avait désormais plus d’utilité, pour monter son entreprise de convois marchands. Seul, d’abord, il trouva, trois ans plus tard, une femme, Alinor, qui demeurait au port natal de son mari tandis qu’il parcourait le monde pour le compte des grandes puissances marchandes. Leur union donna naissance, en l’an 1216, au petit Svanhir. C’est son histoire que je vais vous raconter à présent. 
     
    Notre aventure commence lorsque le jeune nordique atteint l’âge de onze ans. C’est à cette date que son père consent pour la première fois à l’emmener en mer avec lui, laissant Alinor seule avec la petite Sonja, tout juste née. Le père et le fils, tous deux très reconnaissables grâce à leurs cheveux roux, se dirigeaient avec force chants et musiques vers les plaines sèches de Namarre. Le voyage ne fut pas de tout repos, et le pauvre gosse eut le droit à sa première tempête en pleine mer, qu’il ne manqua pas de maudire durant plusieurs jours où il n’a cessé d’être malade. Malgré tout, son père et les autres membres de l’équipage riaient aux éclats en le voyant. Tous, ou presque, étaient déjà passés par là et voir ce petit bout d’homme se battre inutilement contre le mal de mer avait quelque chose de franchement drôle. Il devint, peu à peu, la mascotte du navire, malgré lui.
     
    Mise à part cet incident, le périple se passa sans encombre, et rendit le jeune garçon complètement amoureux de l’océan. Il tenait bien de son père, et dès lors plus un voyage d’Advor ne se fit sans son fils bien-aimé, qu’il initia à la navigation, mais surtout aux corvées que chaque mousse devait accomplir sur le bateau. Une discipline de fer lui était imposée, et il était forcé de faire des choses peu ragoutantes pour avoir sa part de nourriture le soir venu. A chaque escale, néanmoins, il avait le droit de descendre avec le capitaine pour se confronter aux autres cultures. Mais rien ne valait le nord, le furieux et indomptable nord, que Svanhir était à chaque fois très heureux de retrouver. Être séparé de sa mère et de sa petite sœur pendant des semaines durant, ne pas voir cette dernière grandir… C'était parfois dur à supporter pour le marin en herbe. Pourquoi ne pouvaient-elles pas embarquer avec eux ? Il n’évoqua la question qu’une seule fois auprès de son paternel, ce à quoi il lui répondit, sur un ton irrité, que bien idiot serait le navigateur qui emmènerait des femmes à son bord. Non seulement elles n’auraient qu’une utilité relative, seraient harcelées par un équipage entier en manque de compagnie féminine, mais une légende populaire affirmait qu’elles portaient malheur une fois les pieds sur le pont d’un bateau. Au moins, Svanhir était prévenu…
     
    L’adolescence du mousse s’écoula ainsi, paisiblement, au rythme des vagues de la grande mer. Peu à peu, il devint plus expérimenté grâce aux conseils d’Advor. Il occupa même, pendant un temps, la place de lieutenant du navire, avant qu’un homme plus expérimenté ne soit recruté et qu’il rétrograde au poste de maître d'équipage. Cette mésaventure le fâcha quelque peu avec son père, mais à passer autant de temps sur le même petit espace il fallait bien que des tensions apparaissent un jour, et elles seraient rapidement disparues une fois les pieds sur le sol ferme du rivage. 


    Lorsque Svanhir eut dix-huit ans, un des miliciens chargé de garder les marchands de potentielles attaques pirates s’amusa à lui mettre un sabre de marine dans la main, pour voir ce qu’il valait avec. Plutôt robuste physiquement, le jeune homme n’en devenait pas une force de la nature, et il fut bien vite dépassé par la puissance colossale de son adversaire entraîné à tuer depuis des années. Parce que oui, si vous imaginez que le combat au corps à corps, sur un bateau, est une affaire de technique… c’est que vous n’en avez jamais vu de vos yeux. Une fois les épées sorties de leur fourreau, le plus sûr moyen de vaincre est encore de jouer avec le tangage du vaisseau pour déstabiliser l’autre, l’obliger à chuter, voir à le pousser par-dessus bord. Tout ce qui compte, c’est la force de résister aux multiples assauts des éléments et des hommes, de rester debout pour ne pas finir face contre le pont à attendre que l’épée de votre adversaire ne termine le boulot.
     
    Même s’il n’était pas un combattant émérite, le jeune marin apprit tout de même quelques rudiments lors des deux années qui suivirent. Malheureusement, cette période prospère s’acheva lorsque Advor succomba du scorbut après plus de deux mois sur l’océan. Son fils revint seul, à la tête du navire, dans le petit port où le reste de la famille vivait dans l’ignorance de la mort du patriarche. Alinor fut affligée en apprenant la mort de son mari, mais se garda bien de le montrer par pure fierté. La petite dernière, âgée d’à peine neuf ans à l’époque, pleura cependant toutes les larmes qu’un enfant pouvait verser. Son grand-frère tenta, tant bien que mal, de la consoler, mais force est de constater que rien ne pouvait y parvenir. La petite Sonja s’enferma dans la morosité, bientôt rejointe par sa mère, qui ne pouvait cacher plus longtemps son chagrin. Malgré tout, le nouvel homme de la maison était résolu à faire vivre les deux femmes, et à porter la responsabilité de les rendre heureuses à nouveau. Il aimait sa famille, plus que tout, et lorsque le métier l’appela à nouveau à prendre le large, la séparation fut poignante.
     
    Pendant encore un an, il alla de port en port, devenant toujours meilleur dans la navigation et le commandement de ses hommes. Il était respecté parmi son équipage, car tous saluaient la force morale dont il avait fait preuve à la mort de l’ancien capitaine. Sa place devant la barre était légitime, et il n’y eu que peu de départs durant la prise de pouvoir de Svanhir. Les plus irréductibles d’entre tous… Ils ne seraient pas regrettés. Mais à vingt-et-un printemps, maintenant, tout le monde se demandait quand Svanhir, fils d’Advor, allait trouver une épouse pour perpétuer la dynastie qui commençait à peine à s’élever vers le succès. Lorsque l’on posait, indiscrètement, la question au jeune homme, il renvoyait l’impudent, avec pas mal de jurons, faire son travail et arrêter de se mêler des affaires privées de son commandant. La vérité, c’est que le Durdinien affectionnait beaucoup les filles de mauvaises vertus qui peuplaient toutes les côtes d’Eurate. De Namarre à Volg, toutes avaient leur charme particulier et exotique, et le respect que portait Svanhir aux Trois l’interdisait de penser qu’il pourrait de nouveau toucher à ces beautés brûlantes une fois qu’il aurait trouvé chaussure à son pied. Il voulait donc encore attendre, profiter de son célibat, il en avait bien le droit de toute manière.
     
    Seulement un jour suffit pour que tout change dans sa tête. Ce soir-là, le marin profitait d’une pause dans son périple pour aller se rincer la gorge dans une auberge de la baie de Sinople. La bière était savoureuse, le ciel gris et l’air empestait la panse de brebis farcie que l’on préparait dans les cuisines à l’arrière du bâtiment. Néanmoins, toute l’attention du nordique était tournée vers celle qui officiait comme barde dans cette sympathique gargote. Les cheveux sombres comme le plumage d’un corbeau, des hanches avenantes et une démarche de félidé. Le nordique était sous le charme, et puis elle jouait prodigieusement bien du luth… Mais voilà, accepterait-elle d’accompagner un homme aux allures franchement rustres jusqu’à l’autre bout de l’empire ? Dans la culture de Svanhir, c’était monnaie courante ce genre de mariage par procuration. Si une femme nous plaisait, il était coutume de presser un peu les choses, tant les bons partis étaient peu nombreux. Mais peut-être que, avec une telle dame, il valait mieux être un peu plus subtile.
     
    C’est donc dans cette optique que la jeune barde, qui se faisait appeler Lize par la foule, reçu dans sa loge un magnifique médaillon d’or de fabrication durdinienne représentant avec une grande stylisation un arbre aux multiples racines. C’était un symbole de fertilité, de prospérité et de chance dans la culture thoréenne qui a influencé, durant des millénaires, les peuples du nord de l’empire actuel. Si l’on était plus prosaïque, le bijou avait une grande valeur, puisqu’il était censé être offert à un proche du Prince Électeur de Volg. Mais Svanhir était prêt à endosser la responsabilité d’une « perte accidentelle » si cela lui assurait l’affection de la belle musicienne. Bien sûr, une petite note accompagnait le pendentif. « Si je vous offre une telle parure, c’est que vos yeux sont au moins aussi beaux. J’aimerai les revoir avant de repartir, viendrez-vous sur mon navire ? – Svanhir Hafbarn, capitaine de La Mouette. »
     
    Les adeptes du romantisme anglais vont me brûler sur place publique, mais figurez-vous que ça a fonctionné ! La demoiselle est venue, de nuit, demandant à voir le capitaine du bateau le plus vite possible. Une fois dans sa cabine, elle se vit offrir du très bon vin de la part du marchand, et se répandit en paroles confuses qui exprimaient tantôt une sincère reconnaissance, tantôt de la méfiance vis-à-vis du navigateur. Malheureusement, elle avait raison. Le bateau quitta le port une fois la dame à bord. Bien sûr, nombreux furent ceux qui s’opposèrent, comme Advor l’ancien commandant le disait, à ce qu’une femme voyage avec eux dans des eaux aussi imprévisibles. Ce à quoi le rusé Svanhir répondit : « Mais vous savez ce qui permet de rompre la malédiction dont vous me parlez-là ? Un mariage sur le pont ! ». Bien sûr, la jeune Lize n’était pas vraiment d’accord avec le propos, mais que voulez-vous, c’était les mœurs du nord...


    Le voyage de retour dura un peu plus d’un mois. Un long moment durant lequel, malgré le véritable enlèvement qu’elle avait subie, la jeune femme était obligée de reconnaître qu’elle s’attachait peu à peu à son mari imposé. En effet, le marchand à la tignasse de feu multipliait les attentions pour que le périple de la musicienne se passe au mieux. Il lui réservait sa cabine personnelle, demandait au cuisiner à bord de préparer des mets spécialement pour elle, s’évertuait à passer le plus de temps qui lui était possible de lui consacrer à être auprès d’elle. Bien qu’elle s’enferma tout d’abord dans un mutisme revêche, petit à petit le manque de contacts sociaux l’invita à faire la conversation à ce jeune homme à qui elle trouvait un certain charme d'aventurier. Pendant des années elle avait raconté aux clients les histoires fantastiques de princesses enlevées par des princes magnifiques pour aller vivre dans un paradis lointain, et elle commençait à comparer sa mésaventure à ces récits anciens. Son prince… n’était peut-être pas celui dont toutes les filles rêvaient, mais il était jeune, dans une bonne situation, et rempli d’attentions pour sa belle.
     
    Une fois rentré au pays, le chef de la famille Hafbarn était tout heureux de présenter sa nouvelle femme au reste de la famille. Arrivés au manoir, il le surprit à être à demi abandonné, n’abritant plus que l’esclave de la maison qui s’occupait toujours, en partie, de l’entretien du bâtiment. Plus de mère, plus de sœur. Lorsque Svanhir, enragé, se mit à interroger le seul gredin qui restait encore, il lui remit une lettre, paniqué, portant un sceau inconnu du navigateur. Dans cette missive, un homme se présentait comme étant le nouveau mari d’Alinor, la mère du marchand, et expliquait que la femme vieillissante avait décidé de partir vivre dans son domaine et d’emmener sa fille avec elle. Selon ce mystérieux beau-père, la veuve aimait toujours tendrement son premier né, mais elle ne pouvait plus supporter de devoir toujours attendre le retour de l’homme de la famille, qui risquait de ne jamais revenir de son périple. Elle ne voulait plus le revoir, pour ne plus souffrir encore une fois la disparition hypothétique d’une personne qu’elle aimait. La petite Sonja oublierait bien vite son frère, une fois là-bas, et elles vivraient heureuses et épanouies. La lettre se terminait par une formule de politesse interminable, qui acheva de mettre définitivement Svanhir dans une colère folle.  Jamais personne, de mémoire d’homme, ne l’avait vu aussi énervé. Sa femme, terrorisée, ne réussit à le calmer qu’au prix de grands efforts de diplomatie. Au final, il accepta de s’endormir dans ses bras, et de laisser la nuit commencer la longue tâche de soigner la profonde entaille qu’il venait de recevoir. 
     
    Désormais, la famille Hafbarn ne comptait plus que deux membres. Nôtre marchand s’autorisa quelques semaines de pause afin de ne pas laisser sa compagne seule dans ce nouveau pays qui lui était complètement étranger. Dans le hameau, on n’appréciait pas trop de voir arriver une femme venue d'un pays si lointain, et encore moins qu’un natif de la région soit promis à elle. Tout cela rendait les villageois nerveux, et il était bien trop risqué de laisser Lize sans protection. Cette dernière, cependant, semblait rapidement s’acclimater à cette nouvelle vie. Il apparut, au fur et à mesure des conversations qu’elle entretenait avec Svanhir, qu’elle n’était pas très attachée à Sinople. Lorsque le capitaine a commencé à la « courtiser », elle n’avait plus de famille que son père et sa belle-mère, qu’elle haïssait profondément. Partir était donc un des meilleurs moyens de faire un pied-de-nez à cette horrible femme en la laissant seule s’occuper de la maison familiale. Donc en somme, malgré la méthode un peu brutale de son nouveau mari, elle était optimiste et plutôt heureuse d’être arrivée dans le nord, le plus loin possible de son ancienne vie.
     
    Svanhir, quant à lui, comptait bien protéger sa belle de toutes les convoitises qu’elle suscitait. Extrêmement jaloux, il rabrouait quiconque regardait Lize de trop près. Une attitude que la jeune femme trouvait charmante et assez drôle. Mais cela posait un petit problème au navigateur. Il devrait bientôt repartir, s’il ne voulait pas que son équipage se mutine et prenne la barre alors qu’il était toujours à terre. C’en serait fini de la glorieuse dynastie des marchands Hafbarn, et ça le jeune homme ne pourrait pas le supporter. Il décida donc, chose qui n’avait encore jamais été tentée, d’imposer la présence définitive de la demoiselle sur le navire. Il était prêt à endosser les nombreuses plaintes, car pouvoir surveiller les agissements de sa femme était tout ce qui lui importait. De surcroît, rien ne disait qu’elle serait inutile. Une barde sur le pont saurait ragaillardir les cœurs fatigués, et pousser tout le monde à son maximum. Ce n'était que du bénéfice, et tant pis pour la superstition !
     
    Les années suivantes, cet heureux couple parcouru donc les océans en quête de richesse et d’un bonheur qu’ils avaient déjà en réalité. La poigne de fer du capitaine Hafbarn empêchait quiconque de protester contre l’arrivée de sa femme, et elle s’intégra tant bien que mal au milieu de cette bande de marins grossiers et aux hormones misent à rude épreuve. Une anecdote court même sur cet insolite membre d’équipage. On raconte qu’un jour, il faisait si chaud près des Terres Sèches de Namarre, que l’on surprit Lize à demi-nue, appuyée à la rambarde derrière le capitaine pour se rafraîchir grâce au vent. Un énorme scandale éclata sur le pont. Certains riaient, d’autres lançaient un tombereau d’insultes, et l'histoire dégénéra bien vite en bagarre générale. Entre ceux qui trouvaient cette attitude scandaleuse et cruelle pour tous ces hommes sans compagnie féminine, et ceux qui en profitaient cordialement pour se rincer l’œil, le chaos était total. Oh, je vous rassure, ce litige ne dura pas bien longtemps, puisque Svanhir monta au créneau pour rappeler que quiconque touchait à sa femme finirait par passer malencontreusement par-dessus bord. Une mise en garde qui eut son petit effet dissuasif, et tout le monde reprit ses tâches habituelles en grommelant.
     
    Mais comme tout conte de fées, celui-ci se devait d’avoir un moment d’intrigue dramatique, où les deux héros se verraient séparés par une force maléfique, et où seule la puissance de leurs cœurs permettrait de les réunir à nouveau. Cet incident se produisit durant l’année 1242. Non loin des côtes de Namarre, encore et toujours, le navire que commandait Svanhir naviguait dans un brouillard effroyable. Mais rien ne pouvait entacher la bonne humeur de ce capitaine qui avait appris peu de temps avant que sa bien-aimée compagne attendait un enfant de lui. Oui, il était bien de lui, il avait tout fait pour en tout cas. Mais bref, le voilà donc chantonnant des airs joyeux, alors que la brume encerclait de toute part les marchands. Lize, elle, était assise sur un fut en bois à ses côtés et l’accompagnait au luth. Malheureusement, cette douce mélodie était quelque peu effacée par le brouhaha qui résonne en permanence sur le pont d’un vaisseau. Les mousses nettoient, les gardes s’entrainent, et l’on entendait quelque fois un ordre donné au hasard par le maître d’équipage. C’était un voyage ordinaire, en somme. Jusqu’à ce qu’un sombre pavillon ne soit repéré à l’horizon.
     
    Enfin, à l’horizon, une vingtaine de mètres devant quoi. Bien trop tard pour changer la trajectoire, et à peine de quoi se préparer. Branlebas de combat sur La Mouette ! Chacun s’emparait d’une arme véritable, ou potentielle, les mercenaires engagés pour protéger les marins se préparaient à l’abordage, et Svanhir se dépêcha d’aller mettre à l’abri son épouse dans la cabine du capitaine. Une attaque de pirates était toujours sanglante, mais ce n’était pas la première qu’ils subissaient, et ce ne serait pas la dernière.
     
    Malheureusement, on peut parfois se tromper…
     
    Ce fut un massacre sans précédent sur l’océan. Qu’ils soient bien armés ou non, tous les hommes sur le pont du vaisseau marchand furent tués par un flot innarrêtable de forbans assoiffés de sang. Le capitaine lui-même, armé de son sabre, tenta de se battre contre ce fléau, mais il fut vite frappé d’un coup à la tête, et tomba dans l’inconscience. Ses yeux s’entrouvrirent, plus tard, mais il n’était alors pas complètement réveillé. L’incroyable douleur qu’il ressentait au niveau du crâne l’assommait de plus en plus. Néanmoins, maintenu au sol et à l’abri sous le corps mutilé d’un de ses compagnons, il pouvait entrevoir cette scène horrible. Des dizaines de corps jonchaient le pont de La Mouette, et presque la totalité appartenait à ses subordonnés. Les pirates vidaient la cale de toutes ses marchandises à un rythme effréné. Et, bien entendu, il ne pouvait pas ne pas entendre les cris lointains de Lize. Elle se trouvait, apparemment, sur leur navire aux voiles noirs. Même dans son état, Svanhir pouvait imaginer toutes les horreurs qu’elle vivait, et cela le mettait dans une rage folle. Mais impossible de bouger, impossible de crier, impossible d’ouvrir les yeux plus longtemps. Il s’évanouit de nouveau, sur ce navire sans équipage, ne transportant plus que la mort et la douleur d’un mari qui venait de se faire enlever sa femme. Oh pardon, je vous ai dit qu'ils se retrouveraient comme dans les contes de fées ? Mais ce n'est pas un conte de fées, ça ne marche pas !
     
    A son réveil, on lui raconta tout ce qui s’était passé après l’attaque. Un navire de la marine impériale tomba sur La Mouette durant leur périple à travers le brouillard. Ils ne trouvèrent qu’un charnier puant, et seulement trois survivants. Ils ramenèrent tout le monde au port namarrien le plus proche pour qu’ils soient soignés et interrogés. La tête encerclée par un bandage, Svanhir ne répondit à aucune question, on aurait presque dit qu’il n’entendait pas. Il demeurait là, le menton bas, le regard éteint. Ce ne fut que lorsqu’on lui permit de revoir les deux autres survivants qu’il sortit de sa léthargie post-traumatique. Il y avait là Ludwig, le maître d’équipage, et un simple marin du nom de Jorah. Ils furent questionnés ensemble sur les évènements de ce terrible jour, et finirent par répondre. Les autorités apprirent entre autre qui ils étaient, ce qu’ils transportaient ce jour-là et quelques brins d’informations sur le navire qui les avait attaqués. Les gradés de la marine expliquèrent aux marchands qu’ils étaient malencontreusement tombés sur le vaisseau-amiral d’un terrible pirate nommé Bill le Pied-bot. Un hors-la-loi possédant une large flotte et qui pillait les navires depuis de nombreuses années. Même s'il était entouré que de petits capitaines sans grands talents, facilement gérables seuls, force est de constater que l’effroyable bateau que le capitaine commandait en personne recelait bien plus de ressources que les autres, malheureusement. 
     
    Svanhir était hors de lui. On venait de lui apprendre que, par un simple coup du sort, il avait été dépouillé de presque tout ce qu’il possédait et qu’il avait bâti. Son entreprise, avec la perte d’un navire entier, allait tomber en ruines ; son équipage avait péri, sa femme enlevée, et son enfant n’était même pas encore venu au monde… Que pouvait-il bien arriver de pire ? Il demandait justice, qu’on arrête ces horribles monstres, mais on lui répondit que la marine impériale n’était pas assez nombreuse pour gérer les pirates comme Bill en plus de protéger les ports. Il faudrait disposer d’une flotte bien plus considérable pour anéantir ce terrible forban. Svanhir et les deux autres survivants se virent donc renvoyés chez eux par voie terrestre. Un voyage qui dura bien deux semaines, et l’histoire devait se terminer là.
     
    Seulement il faut reconnaître au peuple durdinien une farouche détermination, parfois assimilée à de l’inconscience. Svanhir, au contraire de subir cette épreuve comme une punition et un traumatisme qui le ferait pour toujours quitter l’océan, préféra choisir la solution d’imposer sa présence et sa colère sur toutes les mers que les pirates de Bill infestaient. Il n’y avait plus rien qui le rattachait à sa terre natale, désormais. Sa famille entière avait été brisée en plusieurs morceaux, dont certains s’étaient envolés très loin de ce petit hameau où ils vivaient jadis. Il était désormais temps de tourner une nouvelle page de l’histoire des Hafbarn. La compagnie marchande que son défunt père avait fondée fut vendue à un homme qui en donnait le prix suffisant. Grâce à cet argent, le nordique avait largement de quoi acquérir un nouveau navire, taillé pour le combat et la vitesse cette fois. Pas question de rester passif face à la menace pirate. Svanhir leur déclarait une guerre brutale et vengeresse. Les deux derniers rescapés du massacre étaient animés de la même énergie brûlante, en plus d’éprouver une affection presque filiale pour cet homme avec qui ils avaient partagés tant d’années d’aventures.
     
    Le nouveau vaisseau fut baptisé le Dragon Affamé, et le trio comptait bien le voir dévorer un à un chaque navire de la flotte du monstre qui les avait détruit. Restait encore à recruter un équipage. Il fallait des gens fiables, prompt à obéir, mais aussi qui sauraient se battre et accepteraient d’œuvrer pour la justice. Bienheureusement, le pays, qui gardait la frontière avec les redoutables Thoréens, recelait bon nombre d’anciens guerriers qui ont décidés de se retirer de la vie militaire pour se consacrer à la gestion de parcelles agricoles ou d’autres professions tout aussi ennuyeuses. Contre un bon sac d’or, ces redoutables combattants de l’océan accepteraient sûrement de rejoindre l’équipage de l’autoproclamé « Chasseur de Pirates ». Après plusieurs tentatives de recrutement, seulement une demi-douzaine acceptèrent de retourner sur un navire pour finir leur vie l’épée à la main. Mais c’était bien suffisant pour ce que Svanhir projetait.
     
    En effet, il ne comptait pas sur ces vétérans pour changer la donne lors d’un abordage. Il ne fallait pas leur demander la fougue d’entant non plus. Mais ces guerriers expérimentés seraient parfaits pour former de jeunes gaillards, sans aucune idée de la manière dont on doit combattre lorsque l’on est marin, ni même de comment entretenir un navire. Ces potentielles recrues étaient déjà plus nombreuses à vouloir intégrer l’équipage de chasseurs de primes, mais leur inexpérience dans tous les domaines visés posait problème. C’est là qu’intervenaient les six hommes récupérés plus tôt. Experts dans le maniement du sabre, de la hache ou de l’arc, ils pouvaient prendre chacun en charge une dizaine de petits jeunes pour les former à l’art du combat. Le capitaine, et ses lieutenants, se chargeraient d’apprendre à quelques matelots comment faire fonctionner le tout nouveau navire qu’ils venaient d’acquérir. C’est ainsi qu’en moins d’un an, l’équipage du Dragon Affamé venait d’être recruté et formé. Mais les caisses se vidaient peu à peu. Il était temps de partir à la chasse.
     
    Un petit seigneur, non loin du comté où vivaient Svanhir et sa bande, avait annoncé qu’il offrait une prime juteuse pour l’homme qui rapporterait la tête d’un pirate local qui s’amusait à harceler les ports de pêche. Une zone d’activité assez large devait être fouillée, mais la bande ne mit pas bien longtemps à voir le pavillon noir flotter au vent. Le Dragon Affamé, lui, ne portait alors aucun drapeau, hormis ceux signifiant qu’il était l’ami des Durdiniens et que la marine princière n’avait pas à intervenir. Le vaisseau du pirate était plutôt petit, lui aussi avait vocation à s’enfuir rapidement avec les richesses obtenues lors des raids. Seulement la bande de nordiques avait déjà établi sa stratégie si jamais ils tombaient sur ce type de navire. Etant relativement près des côtes, il n’était pas nécessaire que l’embarcation parcoure une grande distance après sa capture. Svanhir pouvait ordonner, en toute quiétude, à ses archers de cribler les voiles blanches de flèches afin de les neutraliser, empêchant toute fuite du forban et de ses hommes. Leur plan était infaillible. Ils n’auraient plus, ensuite, qu’à lancer leurs grappins sur les rambardes et à aborder ceux qui faisaient de cette méthode d’assaut leur marque de fabrique.
     
    Le combat fut, malgré la fiabilité du plan, des plus rudes. Même si les subordonnés du capitaine Hafbarn avaient reçus une précieuse formation au combat, ils vivaient là leur première véritable bataille, et manquaient un peu de réactivité. Mais lorsqu’ils virent leur commandant hurler en s’élançant sur le pont du navire ennemi, tous eurent un regain de bravoure et la bataille tourna rapidement en leur faveur. Dans sa rage guerrière, Svanhir abattit à lui seul au moins quatre ou cinq mécréants, avant de défier le capitaine dans un sanglant duel et de le vaincre. Après la fin des hostilités, on lui amena les survivants ligotés qu’on mit en rang devant lui. Il avait leur sort entre ses mains. Mais l’adrénaline, la colère, la douleur étaient encore trop présents… Il en égorgea un d’un geste vif, avant d’ordonner à ses hommes de l’imiter avec le reste de l’équipage. Tous les pirates furent massacrés, les hommes de Svanhir murmuraient dans le dos de leur commandant. Cet acte sanglant sonnait le début d’une nouvelle ère où les pirates de toutes les mers subiraient le même traitement qu’ils infligeaient à leurs victimes.
     


    Svanhir et sa bande continuent, depuis lors, à longer les côtes de l’empire d’Eurate. Des froides steppes de Durdinis, aux paysages enchanteurs de Volg, ils récupèrent les primes que les seigneurs posent sur les têtes de mécréants, et se chargent de les décimer à la place des autorités. Bien sûr, il y eu de nombreuses pertes dans les rang du Chasseur de Pirates, quelques désertions, des mutineries, mais la sombre réputation qu’il s’est taillé au fil des années permet de maintenir son entreprise à flot, et d’attirer à elle de pseudo-justiciers avides de combat et de gloire. Aujourd’hui, dix ans se sont écoulés depuis le désastre durant lequel la compagnie commerciale des Hafbarn s’est effondrée, et aujourd’hui leur nom n’est associé qu’à ce personnage sanglant, cruel, et craint par bien des gens. Une réputation que le capitaine mercenaire entend bien maintenir et accroître, afin d’inspirer toujours plus de peur dans le cœur des pirates de toutes les mers.   


    Derrière l'ordi


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    Avez-vous lu le règlement ? 
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    Comment avez-vous trouvé le forum ? Un topsite je crois, j’avoue ne plus m’en souvenir. xD

    Le design du forum est-il lisible ou avez-vous eu des problèmes pour vous y retrouver ? A part les votes qui s’ouvrent automatiquement (je préfère largement ouvrir toutes les fenêtres d’un coup) j’ai trouvé le design et l’interface vraiment beaux et bien foutus. =D

    Avez-vous des questions ou des suggestions ? Pas la moindre !


    © Never-Utopia
    Re: Svanhir, le Chasseur de Pirates ! [Terminée] ─ Mer 31 Aoû - 18:25
    Anonymous
      Invité
      Invité
      Ha, depuis le temps que je te vois voter !
      Tu es donc le bienvenu officiellement Wink

      Attention, il te manque la dernière partie du code du règlement.
      Re: Svanhir, le Chasseur de Pirates ! [Terminée] ─ Mer 31 Aoû - 18:27
      Courage de Nera
        Courage de Nera
        Duc
        Ohhhhh de la lecture ! Enfin XD !
        Soit le bienvenue et bon jeu à toi parmi nous.
        Re: Svanhir, le Chasseur de Pirates ! [Terminée] ─ Mer 31 Aoû - 18:46
        Anonymous
          Invité
          Invité
          Des neiges de Durdinis à la mer de Namarre, fallait le faire. 
          Bienvenue à toi !
          Re: Svanhir, le Chasseur de Pirates ! [Terminée] ─ Mer 31 Aoû - 18:57
          Anonymous
            Invité
            Invité
            Merci à tout le monde ! =D

            J'ai corrigé pour le règlement. ^^

            Et Gudhvigj, c'est même plus que ça ! 

            Citation :
            Des froides steppes de Durdinis, aux paysages enchanteurs de Volg
            Re: Svanhir, le Chasseur de Pirates ! [Terminée] ─ Mer 31 Aoû - 19:09
            Anonymous
              Invité
              Invité
              Ce pavé Shocked ! Super Histoire et bienvenue à toi
              Re: Svanhir, le Chasseur de Pirates ! [Terminée] ─ Mer 31 Aoû - 19:13
              Anonymous
                Invité
                Invité
                Belle présentation!

                William a du souci à se faire.... ^^
                Re: Svanhir, le Chasseur de Pirates ! [Terminée] ─ Mer 31 Aoû - 19:37
                Anonymous
                  Invité
                  Invité
                  Bon j'ai pas tout lu mais j'étais déjà conquis en voyant l'avatar !
                  Bienvenue ! Viens chasser les bandits dans la forêt des Banshees si tu l'oses Very Happy (on a même des marais pour faire flotter ton Pédalo a tte de canard si tu veux ^^)
                  Re: Svanhir, le Chasseur de Pirates ! [Terminée] ─ Mer 31 Aoû - 20:10
                  Anonymous
                    Invité
                    Invité
                    Wouahou quel présentation un plaisir de lecture à bientôt en rp si l'on se croise.
                    rolistiquement
                    Jordick
                    Re: Svanhir, le Chasseur de Pirates ! [Terminée] ─ Mer 31 Aoû - 20:40
                    Anonymous
                      Invité
                      Invité
                      Merci tout le monde ! Z'êtes choux ! =D
                      Re: Svanhir, le Chasseur de Pirates ! [Terminée] ─ Jeu 1 Sep - 6:06
                      Chroniqueur Impérial
                        Chroniqueur Impérial
                        Une histoire très sympa à lire, monnsieur le chasseur de pirate, et ce même si tu mériterais d'être flagellé sur la place publique pour avoir ainsi enlevé ta future femme !

                        Sans plus de formalités, te voila validé ! Tu peux dès à présent te créer un carnet d'aventure ou relater tes exploits, passés et à venir, faire une demande de RP ainsi que de poster un sujet dans les demandes de seigneurs/vassaux si l'envie te prend de te lier plus en avant à un des nobles locaux. N'oublié pas également l'indispensable pigeonnier ! !

                        N'oublie pas de voter -enfin ça tu fais déjà- et bonne chasse !
                        Ton rang viendra dans la soirée, pour le moment je dois répondre à l'appel de l'oreiller Wink
                        Re: Svanhir, le Chasseur de Pirates ! [Terminée] ─
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