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Le mariage sur Eurate
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Le mariage sur Eurate ─ Ven 13 Oct - 22:18
Chroniqueur Impérial
    Chroniqueur Impérial


    Le Mariage


    Introduction

    Vous vous demandez peut-être comment se passent les mariages sur Eurate ? Eh bien si c’est le cas ce document est fait pour vous. Et si cela ne vous intéresse pas, alors c’est que vous devez avoir fait voeu de célibat Smile

    Les Euratiens étant pour la plupart des trimurtistes pratiquants, les mariages sont généralement officiés par un prêtre du Trimurti. Cette religion étant officielle dans l’Empire, un mariage euratien non trimurtiste est d’ailleurs considéré invalide par les autorités. Afin d’en garder une trace le mariage sera ensuite déclaré auprès de la baronnie où il est célébré, mais aussi enregistré dans les registres d'Evalon et de Nacre. Qu’il soit d’amour ou d’intérêt, un mariage est toujours monogame et suit un certain nombre de règles plus ou moins strictes selon la classe sociale




    Chez les nobles


    Les règles et conventions du mariage

    Chez les nobles les mariages sont décidés par les chefs de familles ou, dans certains cas particuliers, le seigneur dont dépendent les futurs époux. Que ce soit l’homme ou la femme, les futurs époux ne participent que rarement à ces négociations et y sont le plus souvent mûrement préparés depuis l’enfance. On vise alors une alliance raisonnée qui a pour but de perpétuer avant tout une lignée en lui faisant acquérir, si possible, plus de puissance et de moyens. Les futurs époux sont donc choisis avec soin, ils doivent être d’une bonne famille à la  renommée irréprochable. Il n'est presque jamais question de sentiments, mais surtout d'un accord de pouvoirs entre deux parties.
    Les deux partis apportent chacun une dot, qui correspond en général à sa part d'héritage familial. Bien que profitant aux deux époux, cette dot restera propriété de celui qui l’apporte, et son conjoint n’a aucun droit de décision sur les biens de l’autre.
    Le mariage entre nobles est donc avant tout un contrat, une alliance aussi bien politique que financière.

    Ainsi le mariage dans la noblesse reste la plupart du temps entre nobles, afin naturellement de préserver la pureté de sa lignée. Il est alors des plus déshonorant pour un noble d’épouser un bourgeois ou, pire, un roturier. Cette pratique n’étant pour autant pas interdite, le noble se verrait néanmoins désavoué et renié par sa famille perdant ainsi tous ses titres, ses droits sur l’héritage, et souvent même son nom.




    Cas particulier des Seigneurs


    Il est encore plus inenvisageable pour un seigneur d’épouser un parti issu de la bourgeoisie ou, pire encore, un roturier. Le seigneur se verrait alors retirer ses terres, ses titres et son héritage, mais c’est aussi toute sa lignée qui serait retirée de la noblesse. C’est donc une véritable disgrâce pour toute la famille.

    De plus, et afin de ne pas laisser un fief sans dirigeant, deux Seigneurs (ou deux héritiers) ne peuvent pas se marier entre-eux. Un seigneur peut donc se marier avec un autres membre de la famille d’un autre seigneur, peut importe le titre de ce dernier, puisque c’est surtout l’apport financier, terrien ou encore militaire du parti qui prime.
    Ainsi un Duc peut par exemple épouser un membre de la famille d’un autre duc, mais aussi d’une comtesse ou encore d’un baron pour peu que ce mariage lui rapporte un avantage considérable. La dot se fait donc en conséquence, et peut être composée d’or, de terres, mais aussi d’un soutien militaire. Un(e) héritier(ère) de domaine se mariant impose à son époux(se) de venir s’installer sur son domaine et ne changera pas de nom.




    La place des époux dans le mariage

    C’est en général l’époux ayant le plus haut statut qui tient la place de chef de famille, qu’il s’agisse de l’homme ou de la femme. Néanmoins le compagnon, selon son statut, possède un droit de regard sur les biens du couple. De plus il garde le contrôle de sa propre dot, souvent composée de terres qui constitueront par la suite une partie de son douaire en cas de décès de son époux ou de son épouse. Ainsi le compagnon peut lui-même gérer ses propres possessions.

    Lors des absences de son époux (guerres, visites diplomatiques etc.) le compagnon n'est pas automatiquement en charge de tenir le domaine à sa place. Des dispositions particulières doivent être prises à cet effet (lois de domaine, écrits explicites du chef de familles, etc.), et en l’absence de telle disposition c’est leur suzerain qui choisira un régent provisoire.




    Le veuvage

    Le veuf ou la veuve n’hérite pas du titre ou de l’ensemble des possessions du défunt, qui reviennent à ses descendants légitimes. L’époux survivant ne récupère que son douaire, composé de sa dot ainsi que des biens que le défunt assignait à son survivant pour en jouir à sa mort. L’époux survivant devient alors douairier (ou douairière), libre de se remarier s'il le désire, mais non sans avoir respecté la période de deuil (traditionnellement six mois à un an).




    Chez les citoyens

    Le mariage chez les citoyens est beaucoup plus libre que chez les nobles. Bien que le mariage soit toujours un moyen d'étendre son pouvoir, son influence ou sa richesse, l'amour y a plus souvent son mot à dire. Si pour beaucoup la réputation de la famille du futur époux ou de la futur épouse a son importance, surtout au sein de la bourgeoisie, les plus modestes ne peuvent pas bénéficier d’un tel privilège et se contentent bien souvent du parti qui se présente.

    Une différence notable se tient néanmoins dans le veuvage parmi les citoyens : l’héritage. En effet, dans le cas du décès de l'un des époux, le survivant hérite d’ordinaire des biens du couple, mais également des dettes accumulées.