• Nom : Delengor • Prénom : Kiara • Age : 24 ans • Sexe : Féminin • Rang : Citoyenne • Métier : Chevalier
Physique
La cavalière se tenait fièrement sur son destrier caparaçonné, en première ligne. De mémoire les soldats du Duc de Marrebrume ne l’avait jamais vu courber l’échine. Sacré petit bout de femme qui galvanisait les troupes par sa seule présence, sans vraiment le chercher. L’un des hommes observait le profil délicat de Kiara. Ses lèvres joliment dessinés mais avare de sourire, un nez fin au bout arrondis qui l’adoucissait un peu.
Se sentant observé la jeune femme avait tourné ses yeux noisettes vers lui, toujours maquillé de noirs, accentuant l’effet dur et scrutateur de son regard. La journée était belle et chaude, le soleil tapait fort, accentuant la blondeur de ses longs cheveux, qu’elle semblait incapable de dompter. Nattés larges vers l’arrières, de nombreuses mèches s’en échappait, l’une d’elle cachant à sa vue une partie de la cicatrice qui lui barrait la joue.
D’un signe de tête lent, calme, elle avait acquiescé à sa question muette. Le porte étendard avait donc soulevé l'étendard, les couleurs de son Seigneur, Kiara avait elle levé un bras fin et musclé, fait cabré le cheval de guerre noir et puissant d’un geste des cuisses. La bête était coutumière du geste.
Caractère
Le coup de talon dans les flancs de l’animal avait été dur, ne souffrait aucune contestation. Kiara était d’un caractère dur justement, pour ne pas dire mauvais. Elle avait eut à beaucoup à prouver en tant que femme combattante. Elle avait encore à le faire. La chevalier était en prime petite mais son corps sculpté était le témoin d’un entraînement quotidien, acharné qui compensait largement à ses yeux. Kiara était d’un caractère fougueux, difficile, pour ne pas dire “chiant”. Quand elle ne s'entraînait pas, ne combattait pas comme à présent, elle provoquait en duel systématiquement les autres chevaliers qui croisaient sa route, avec impertinence, pour s’améliorer toujours plus, pour leurs prouver, se prouver, qu’elle était la meilleure.
L’étalon piétina avec force le pauvre homme que sa maîtresse venait de pourfendre, sans la moindre émotion, sans un cris. Tout en maîtrise, en retenu. Malgré les apparences, Kiara savait se contrôler, était patiente et déterminée. Elle jeta un regard autour d’elle, tout le monde suivait les ordres, les envahisseurs n’avaient aucune chance. Aujourd’hui ils feraient honneur à leurs Seigneur, bras armés de sa volonté. Kiara ne prêtait pas allégance que d’une voix douce, parce que c’était là ce qui devait être fait, elle prêtait allégance de toute son âme, avec un respect du code de la chevalerie qui allait presque jusqu’à l'obsession. Loyal par devoir mais aussi par nature.
D’un bond, la blonde abandonna sa monture qui, prêt d’elle continua son carnage, ses naseaux soufflant sa colère, épée d’une main, bouclier de l’autre, la jeune femme frappait et tuait à tours de bras, le souffle court. Kiara était intrépide, si elle craignait la mort elle aimait parfois se jouer d’elle. L’arrogance de la jeunesse, la gloire qui la suivrait dans la mort étaient des raisons suffisantes à ses petits écarts.
Bientôt il ne resta que des corps, Kiara flattant l’encolure de son cheval. Elle croisa le regard de son meilleur ami, son corps aussi rouge que le sien, couvert du sang impur de leurs ennemis. Que le ciel en soi témoin, elle venait de lui sourire. Un sourire prétentieux et satisfait.
Au loin quelques fuyards iraient crier la puissance de l’armée du Duc Cyrius de Marebrume. Achevant un blessé, Kiara se sentait jouasse, c’était une merveilleuse journée.
Compétences de base
Citoyen : 4 Compétence martiale : épee/bouclier - 2 Equitation - 1 Art de la guerre - 1 Commandement
Histoire
Il était une fois une petite peste élevé dans un milieu agréable, ne manquant de rien, surtout pas de fessées, qui ne firent que la rendre toujours un peu plus distante et déterminé. Passionné par la lecture et dotée d’une imagination et de rêves sans limite, la gamine se passionna rapidement pour les héros sans peurs et sans reproches, bien décidé non pas à en épouser un, mais à en devenir un plus tard. Cette idée vira bien vite à l’obsession.
Ne traînant qu’avec des gamins pourvus de pénis, elle se bagarra beaucoup, rentrant avec de nouveaux bleus et plaies en tout genre à la maison le soit venu. Épée en bois, tonneau ou petit camarade en guise de monture, ses jeux tournaient toujours autour de son objectif.
Enfin arriva l’adolescence, l'âge bénis des possibilités, des espoirs, des envies. Cette période fut toutefois moins agréable pour ses parents, Hector et Fiona Delengor, qui devait composé avec le tempérament de leurs filles et se faire une raison. Kiara ne portait pas de robe mais des pantalons, elle n’allait pas au bal, elle allait chevaucher, elle n’étudiait pas, elle ne pensait toujours qu’à une chose : la chevalerie.
Petite, Kiara se fit passer pour plus jeune qu’elle ne l’était, sa frêle silhouette étant un avantage. Bandant ce qui était à l’époque les prémices du poitrine aujourd’hui honorable, se rasant les cheveux, la jeune fille passa sans trop de mal pour un petit garçon, sa voix passant pour celle d’un gamin qui n’aurait pas mué. Certaine d’être traité comme tout un chacun, dans le plus secret de son identité, gardé par ses parents, elle débuta son apprentissage entre les mains de la famille noble de Marrebrume.
Kiara se montra assidue et particulièrement douée, qu’il s’agisse de manier l’épée ou de prendre soins des cheveux, surpassant de loin la plupart de ses petits camarades, n’ayant pas le choix de se surpasser, bien décidé à avoir sa véritable identité quand le moment serait venu. C’est gonflé d’orgueil que la jeune femme, pardon le jeune homme, devint écuyer, assistant aux joutes avec des yeux brillants d’envies.
Son secret fut révélé quelques jours avant son adoubbement, prise sur le fait par un de ses camarades, ayant de plus en plus de mal à cacher sa féminité naissante et délicate contrastant avec son attitude et ses manières. La chose fut mieux pris qu’elle ne l’aurait crus, dans le sens ou l’ont fit d’elle un chevalier, mais ses relations en pâtirent, l’on se montra plus dur, plus exigeant, plus mesquins pour certain, mais elle pouvait compter sur l’amitié sans faille du fils du forgeron, leur lien s’en voyant renforcé.
C’est ainsi que Kiara obtenu ce qu’elle vivait ou presque, heureuse, entouré de soldat, de joutes et de délicieuse victoire.
Fin, ou plutôt début d’une longue vie pleine de surprises...
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