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Yrhina Blanchelune
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Yrhina Blanchelune ─ Ven 23 Mar - 15:08
Anonymous
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    Yrhina Blanchelune


    “Coeur insouciant vit longtemps”



    21 ans
    Originaire de Duché de la Croix des Espines
    Vassalité : Comté d'Emerald, Baronnie de Fiercastel
    Statut social : Citoyenne
    Son métier : Pâtissière


    Caractère




    Irhyna est de ces êtres, fascinants pour les uns, agaçants pour les autres, vivant pleinement chacun de leurs sentiments, ne cachant rien de leurs émotions et agissant ainsi que leur instinct leur dit de faire. C’est dans un éclat de rire cristallin qu’elle prouvera sa joie de vivre, mais bien vite les larmes inonderont ses joues s’il s’avérait qu’un quelconque évènement devait venir la bousculer. Emotive et sensible, elle est d’une extrême timidité, source sans nul doute de son bégaiement récurrent chaque fois qu’elle se trouve un peu trop au centre de l’attention. A cet empressement, elle préfère laisser s’épanouir sa créativité dans la confection de confiseries, gâteaux et autres délices sucrés, quand ce n’est pas en pénétrant l’univers merveilleux des livres qu’elle déchiffre avec lenteur mais bonheur.
     
    Curieuse, la jeune femme rêve de partir découvrir le monde et d’étendre les ailes diaphanes de la liberté pour explorer les terres lointaines ; pourtant, très attachée à sa famille, elle craint de n’avoir la force de quitter le chaud cocon familial, de perdre le tendre réconfort d’un regard paternel et l’affectueux contact maternel que peut offrir une éphémère caresse dans ses cheveux. Sans doute ne lui coûtera-t-il que le premier pas loin de chez elle ; mais pour l’heure elle demeure encore frileuse de perdre définitivement cet ancrage à son petit monde paisible. Et si la volonté ne lui fait pas défaut, la sagesse en revanche est une notion qui lui est fort peu connue, intrépide et irréfléchie qu’elle peut être. Un jour pourtant viendra le moment où, pour accomplir son rêve d’ouvrir son propre commerce, de visiter de nobles demeures et de créer quelques merveilles gustatives, il lui faudra chercher en elle une audacieuse prudence qui pour l’heure lui manque cruellement. Mais, toujours aussi naïve, de cette crédulité doublée d’un ardent désir d’aider chaque être vivant qu’elle peut croiser et qui pousse à croire même les plus mal intentionnés si leurs paroles sont aimables ou pitoyables, elle demeure convaincue de pouvoir concilier chacun de ses rêves sans peine, positive jusqu’à dans l’impossible.
     
    Et ses aspirations sont aussi nombreuses que les nuages un jour de pluie, car, fantasque et rêveuse, elle s’abandonne aisément à de douces rêveries souvent irréalistes. Le prince charmant venant d’une main tendre la relever de ses chutes côtoie dans son esprit la maisonnette chaleureuse dans une clairière fleurie ; et alors, la jeune romantique rosit seule des fantasques scènes qu’elle seule connait, sursautant lorsque sa petite sœur l’interpelle alors. Et avec dynamisme et bonne humeur –car elle est fort souvent heureuse d’être, tout simplement, auprès de sa famille− la voilà qui retourne bien vite à sa tâche première, cueillant au passage un brin de menthe sauvage dont elle raffole.
     
    Docile et loyale, la demoiselle se rebelle rarement, si ce n’est face à ce qu’elle considère comme une injustice, quoi qu’il soit exceptionnel qu’elle ose se hausser le ton ou s’affirmer face à des étrangers ; certains la disent lâche et soumise, peut-être ont-ils raison, mais ces critiques ne font que la rendre d’autant plus mal à l’aise et la pousser à la fuite, comme elle le fit si souvent dans sa jeunesse. C’est n’est que face aux curiosités du monde, aux mystères de la vie, qu’elle peut se montrer intrépide et insouciante. La tête dans la lune, ou les étoiles – qui sait ? −, elle oublie bien vite ses obligations, passe d’un sujet à un autre sans s’arrêter vraiment, petite abeille butinant à toutes les fleurs. Cela n’en fait pas pour autant une écervelée ; sans doute maitrise-t-elle simplement mal ses émotions. Seuls un bon livre ou la fascinante conception de quelques fleurs de sucre sauront enchainer au sol son esprit rêveur et, elle-même l’admet en rosissant, irresponsable. Fantasque et facilement boudeuse, elle gardera de plus longtemps rancune de ces mots fâcheux ; son pardon, facilement accordé, ne va pas de pair avec l’oubli de l’offense. Une première impression s’oubliant rarement, seuls d’importants efforts sauront la tirer hors de son jugement préétabli. Après tout, une rencontre ne se fait jamais deux fois.


    Physique


    C’est un rayon de soleil, que d’aucuns nomment sourire, qui vient faire le charme timide de la demoiselle rougissante. Dans ce petit visage, attendrissant plutôt que beau, demeure quelques rondeurs presque enfantines que le temps semble avoir oublié d’effacer. Et la lourde masse ondulée, à peine domptable, qui retombe sur les épaules graciles, ne fait qu’accroitre la douceur innocente de cette frimousse au regard calme. La peau doucement rosée laisse transparaitre quelques taches de rousseur lorsque l’été mutin s’en vient jouer sur le petit nez retroussé, s’accordant avec l’or sombre de la chevelure en bataille. Le regard, expressif, semble le miroir de ses pensées ; mordoré, il apparait tantôt songeur, tantôt rieur lorsqu’il n’est pas ombragé d’une quelconque colère ou noyé sous les eaux diamantines de son chagrin. La lippe de ses lèvres est d’un rouge pâle, faisant de sa bouche un peu boudeuse un bouton de rose à peine éclos, qu’agrémentent deux espiègles fossettes. Un peu plus haut, les yeux allongés se baissent maintes fois timidement, sous le voile plus sombre des cils recourbés, alors que la douce courbure des joues, sous la frondaison des hautes pommettes, se colorent plus que de raison de l’écarlate de la timidité.
     
    Toujours empressée, ses gestes sont bien souvent maladroits et nerveux, ne s’apaisant que dans le silence feutré qu’offre souvent le contact léger des pages de livres. Sa démarche est fluide et légère, presque sautillante, faisant ondoyer joyeusement ses jupes longues et robes colorées dont le tissu, impudique amant, souligne délicatement ses courbes et ses rondeurs. Une taille mince surmontant des hanches étroites, une poitrine menue, un ventre plat et un cou gracile, qui ne surprennent pas sur une si petite silhouette, attirant bien peu l’attention ; soulagement de demeurer dans l’ombre, regret secret de n’être point l’une de ces pulpeuses et sculpturales dames qui viennent parfois dans sa boutique. Mais, oublieuse bien vite de ces futiles considérations, elle exprime de nouveau bien vite sa joie de vivre de ses fredonnements légers, sa voix chaude retrouvant sa fluidité lorsque seul son reflet se fait présent à ses côtés.


    Histoire



    -AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
     
    Les cris résonnaient, rauques, dans la chambre à coucher qu’éclairait doucement le soleil d’automne. La jeune femme qui était entrée en travail s’arc-boutait sur la chaise de bois, souillant de rouge le linge doux installé sous elle pour améliorer son confort. Renversant la tête en arrière, les yeux plissés par la douleur, la future mère agrippa la main de sa sœur à ses côtés, fixant sans le voir le plafond blanc. Elle savait son mari s’impatientant, inquiet de l’entendre ainsi souffrir, alors que son fils unique jouait probablement quelque part dans la maison. Un sourire passa furtivement sur ses lèvres, plein d’amour et de tendresse pour sa petite famille, avant qu’une nouvelle contraction ne vienne chasser ce réconfort éphémère ; quelques instants plus tard, le cri du nouveau-né remplaçaient les siens. Elle qui s’était toujours sentie responsable de la disparition de sa mère, morte en couche, était heureuse de pouvoir découvrir ce qu’était une famille complète et unie. La demeure n’était ni vétuste ni extravagante ; coquette tout au plus. Il fallait dire que les vallées du centre de la Croix des Espines constituaient un lieu parfait pour leur commerce qui gagnait doucement en réputation. Elle avait tant trimé dans sa jeunesse pour aider les siens dans les champs, avait appris jeune à s’occuper d’elle-même et des autres, de sa sœur aînée malade et trop vite décédée avant d’avoir la chance de ce mariage d’amour avec un homme plus aisé qu’elle. Chacune de ces naissances était comme un pied de nez au destin injuste de son enfance. Elle prendrait soin de chacun d’entre eux, leur enseignerait avec fermeté mais toujours amour ce qu’il faudrait pour entrer dans l’âge adulte avec toutes les armes en main. Epuisée mais rayonnante, la jeune mère caressa doucement la joue de son enfant, le cœur débordant d’amour et les yeux étincelant de tendresse, avant de s’endormir, murmurant le nom de son nouveau trésor de chair et de sang.
     
    -Yrhina…
     



     
    -Yrhina !
     
    Bien des années plus tard, si l’appellation n’avait guère changé, l’intonation en revanche s’était durcie et le regard ne brillait plus que de colère. La fillette aux boucles claires sursauta en entendant ainsi son prénom écrié, regardant autour d’elle d’un air fébrile en se cherchant une issue.
     
    -Yrhinaaa ! Viens ici tout de suite !
     
    Tremblante, la concernée soupira en comprenant qu’elle n’échapperait pas à la colère maternelle. Puisqu’il en était ainsi… Prenant son courage à pleines mains, tout comme sa jupe d’ailleurs, elle descendit le petit escalier, toujours obscur et aux marches raides, pour se trouver face à sa génitrice. Regard sévère, lèvres pincées, tenant dans ses mains une assiette brisée, cette dernière la dévisageait avec une colère palpable. Du haut de ses onze ans, la demoiselle se recroquevilla sur elle-même, attendant la réprimande qu’elle savait malheureusement inévitable.
     
    -Peux-tu m’expliquer ce qu’est ceci ?
     
    Baissant les yeux, la suspecte balbutia vaguement qu’elle ne savait pas, tout en sachant pertinemment que l’enquêtrice amatrice ne s’y tromperait pas. C’était ses traces de boue, qui souillaient le sol de la pièce jusqu’au placard à confiture, et elle était la plus grande de ses sœurs à pouvoir l’atteindre. Mais qu’y pouvait-elle, comment expliquer ce besoin impérieux d’aller plonger ses petites mains dans le pot convoité, de lécher avec délice ses doigts sucrés quitte à s’en barbouiller les joues et le menton ? Grandir dans un environnement empli des douces odeurs sucrées, voir devant elle tant de merveilles qu’elle ne pouvait toucher, voilà de quoi la rendre voleuse. Sans même avoir à l’écouter, elle savait que la semonce s’axait principalement sur sa nécessité à devenir plus mature, le manque de respect pour celle qui prenait soin de la maisonnée, son incapacité à se contrôler et à montrer l’exemple à ses jeunes sœurs, son nouveau rôle d’aînée… Et tandis qu’elle affichait une mine faussement contrite en fixant ses chaussures, Yrhina songea avec mélancolie au sourire de son frère défunt, qui aurait sans doute eu tôt fait de la féliciter de sa désobéissance. S’il avait survécu à cette chute, un an plus tôt, il l’aurait fait rire encore une fois, sa correction subie. Il lui aurait montré quelques plantes sauvages, parlé d’animaux merveilleux, entrainé vers d’imaginaires aventures. Moqueur, il aurait raillé ses hésitations à fuir ses devoirs et à désobéir aux parents. Tout comme lui seul savait la faire pleurer de ses cruelles plaisanteries, il était également son protecteur et la lumière qui venait toujours s’allumer dans l’obscurité. Elle qui n’avait jamais vraiment eu d’amis, elle dont les bégaiements et la timidité extrême poussaient trop souvent à s’isoler et s’enfuir en courant loin de la méchanceté des autres enfants, avait perdu plus qu’un frère. Il lui manquait tant… Si fort qu’elle se sentait morcelée de l’intérieur, que ses nuits se peuplaient de visages pâles et sanguinolents gisant sans vie sur un linceul blanc. Ou plutôt, d’un visage. Celui de l’adolescent qui, alors qu’elle n’aimait rien tant que s’enfermer à dessiner ou lire, l’avait tiré sous le soleil, cherchant à partager son goût de l’aventure et… des bêtises. Elle s’en voulait, de l’avoir si souvent rejeté quand il venait lui demander de l’accompagner au dehors car, armée d’une planche à dessin et d’un crayon, elle créait sur papier ses rêves plutôt que de les vivre. Depuis, elle avait compris que la vie s’apprenait aussi à l’extérieur et que malgré les réprimandes des aînés, elle devait aussi profiter de ce qui l’amusait sans se restreindre. Parce qu’il était trop facile de se rompre le cou dans un escalier. Parce que la vie n’était pas éternelle. Un an donc qu’elle avait brusquement changé, avec la même soudaineté que son destin avait mué. Rendant fou son père, affligée sa mère, elle s’était à son tour laissée emporter par ses envies et ses besoins, boudant toute forme d’autorité sévère, dédaignant conseils comme suppliques. Un an, passé si vite et si lentement… Redressant légèrement la tête, la jeune fille laissa son regard se perdre dans un rayon de soleil, l’esprit vide et fatigué de ses douloureux souvenirs. Sa jeunesse n’était pas éternelle, et même cette crise d’identité allait prendre fin ; elle-même le savait.
     
    Le temps avait apaisé ses blessures, soulagé ses regrets, éloigné ses remords. Les années avaient passé, laissant Yrhina devenir une jeune femme enjouée et enthousiaste. Elle savait pourtant se montrer parfaitement irresponsable, exaspérant ses parents comme ses deux sœurs a priori plus jeunes. Aider à la vente dans la boutique, mais quel plaisir y avait-il à cela ? Et ce mot qui revenait de plus en plus souvent dans les conversations, ne pouvait-il donc pas disparaitre quelques temps ? Mariage… Elle ne rejetait pas l’idée d’unir sa vie à celle de quelqu’un d’autre, mais espérait pouvoir trouver un individu digne de son affection. Or, par un hasard étonnant, qui ravissait ses géniteurs qu’elle savait ne pas être étrangers à cela, la venue de Loré, le fils du joaillier, se faisait de plus en plus rapprochée. Car ce n’était plus une petite boutique proposant des saveurs gourmandes aux plus offrants, qu’ils tenaient, mais une véritable échoppe neuve et soigneusement entretenue dont les produits aux décorations si soignées séduisaient de plus en plus quelques plus riches bourgeois. Et ces profits avaient intéressés d’autres parents nouvellement aisés désireux de continuer à voir s’accroitre la fortune familiale nouvellement acquise, faisant d’Yrhina un parti subitement plus intéressant que quelques années plus tôt.
    Pourtant, à un homme ou au contact des clients, qui la laissaient bégayante et rougissante, elle préférait s’enfermer dans l’atelier et sculpter fleurs en sucres et roses délicates. Parfois, souvent même, la tête dans les nuages, c’était sa cadette qui venait la tirer de son antre pour la rappeler à ses obligations autres. Plus tard, ce serait à elle, aînée de la famille, de récupérer le commerce dont les ventes s’étaient accélérées depuis que la jeune rêveuse prenait soin de la décoration des gâteaux et autres confiseries proposées à la vente. Et elle ne voulait pas de ce jeune homme arrogant et présomptueux, la regardant comme une porcelaine délicate à obtenir avant de s’en débarrasser car passée de mode. Non, Yrhina désirait un époux qui l’aiderait et la soutiendrait dans son commerce, la laissant virevolter dans la vie, ses songes et le monde comme un oiseau libre de toute entrave. Mais plus il venait, et plus leur relation semblait devoir s’officialiser aux yeux de leurs familles respectives.
     
    Etonnamment, ce fut la maladie qui la sauva. Alors que la Grande Peste s’abattit sur Eurate, la jeune femme tomba malade ; non pas de ce monstre mortel et insidieux qui ravageait les territoires, mais d’un mal plus bénin qui la rendit fiévreuse et affaiblie sans pour autant la tuer. Par mesure de précaution, aucune visite ne fut autorisée pendant un long moment et, sa convalescence achevée et sa santé pleinement retrouvée, la demoiselle eut plaisir à découvrir son ex-prétendant fiancé à une jouvencelle de la haute bourgeoisie.  
    Depuis lors, elle profite pleinement de chaque instant de sa jeune existence, s’inventant chaque jour de nouveaux projets pour un futur qui ne cesse de se modifier. Continuant à aider à la tenue de la boutique comme à la fabrication des produits en vente, elle craint le jour prochain où elle se verra de nouveau liée à un inconnu par la volonté de ses parents, empressés de la voir s’établir et enfanter. Mais comment pourrait-elle être mère, elle qui n’était encore d’esprit qu’une adolescente tantôt facétieuse, tantôt capricieuse, cherchant timidement à prendre son envol ?


    Compétences



  • Artisanat (pâtisserie)- Niveau 3

  • Artisanat (dessin) - Niveau 2

  • Érudition (littérature) - Niveau 2

  • Discrétion - Niveau 2

  • Persuasion - Niveau 2

  • Étiquette - Niveau 1

  • Sport (agilité) - Niveau 1


  • Derrière l'écran



    Êtes-vous majeur ? Oui
    Avez-vous lu le règlement ? Code bon validé par Courage
    Comment-êtes vous arrivé sur Les Serments d'Eurate ? Hum... Disons qu'un certain chevalier m'y emmené à dos de poney ^_^ 
    Une suggestion ? Aucune, très joli forum. Juste rajouter un n à "ce personage est-il un DC ?" Wink
    Ce personnage est-il un DC ? Si oui, de qui ? Il ne l'est pas Smile




    Re: Yrhina Blanchelune ─ Dim 22 Juil - 14:57
    Chroniqueur Impérial
      Chroniqueur Impérial

      Réputation - 04.08.2018



    • LA CAPITALE EVALON



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    • DUCHÉ DE LA CROIX DES ESPINES : PERSONNALITÉ CONNUE


    • COMTÉ DE LA CROIX DES ESPINES
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      COMTÉ D'EMERALD
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      COMTÉ DE POSVÁNY
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    • DUCHÉ DE MELLILA


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      COMTÉ D'ARAGON
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      COMTÉ DE CORDUBA
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    • DUCHÉ DE NÉRA


    • COMTÉ DE NÉRA
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      COMTÉ DE BAROS
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      COMTÉ D'UZÉ
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    • DUCHÉ DE VOLG


    • COMTÉ DE VOLG
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      COMTÉ DE TERRESANG
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      COMTÉ DE MONT DRAGON
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    • ÎLE DE NACRE


    • Le clergé :..... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts


    • HORS FRONTIÈRES


    • Territoire Thoréen:.... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts

      Territoire Khöz:......... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts

      Royaume d'Azelan:.... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts

      Royaume de Feynes:.. ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■.. 0000/1999 pts