Dominé par la grande cité d’Aquilon, le domaine Valacar regroupe deux îles au sud du reste du Comté d’Aragon. Baronnie spécialisée dans la culture de la soie et son exploitation, l’île principale du domaine offre un cadre sauvage et luxuriant des plus singuliers en Eurate.
Le baron Ysomir Valacar assure le bon fonctionnement de son domaine.
Colossale cité fortifiée perchée sur les falaises de l’île principale, Aquila domine le reste de l’île et de l’étendue marine alentours. Fortification à l’architecture élégante et raffinée, les murs nacrés de celle qu’on appelle aussi « La citadelle » reflètent le soleil vif de Mellila à plusieurs lieux à la ronde. Les murailles de la citadelle abritent les bâtiments les plus importants de la baronnie : la demeure du baron, le grand temple ainsi que les maisons des familles nobles majeures. C’est également en ces murs que se trouvent les grands jardins luxuriants d’Aquila, dont l’eau des fontaines et bassins tombe directement de la falaise pour finir dans la mer. Aquila, en plus de quelques armes de sièges trônant sur ses murs, est fièrement défendue par les Gardiennes de l’Aube, des combattantes d’élite au service du baron Valacar
En contrebas du promontoire rocheux où trône Aquila s’étend le faubourg de la cité. Étendue de maisonnées aux murs couverts de blanc et aux toits de tuiles aux teintes argileuses, le faubourg représente le lieu de vie des trois quarts des Valariens. Lieu de commerce, d’échanges et de vie de la baronnie, il s’étend le long du promontoire d’Aquila jusqu’à la côte bien plus bas. Unique cité de l’île principale, c’est donc là que se trouve le port d’accueil de l’île des Valacar, grand réseau de docks où sont amarrés navires marchands et trières de guerre. Au milieu des dédales des rues, de nombreuses échoppes en tout genre, des places publiques, des bains et des tavernes se succèdent jusqu’à la grand-place, où se trouve l’arène de l’Aube, où se déroulent jeux, combats et autres tournois de chevalerie.
Au delà de la limite du faubourg qui continue malgré tout de s’étendre, l’île des Valacar reste très préservée, idyllique et sauvage. Réchauffée par le soleil de Mellila, ces terres sont couvertes d’une végétation luxuriante et de nombreux ruisseaux et autres petits lacs. Certaines zones de l’île restent cependant difficiles d’accès, la végétation se mêlant aux massifs rocailleux et aux cascades pour empêcher toute création d’autre village. Île relativement boisée, elle ne semble pourtant aucunement hostile, certaines côtes étant même couvertes de sable au reflets ambrés voire orangés. Aspect indissociable de l’île, sa grande maîtrise de la production de soie par l’élevage des cocons implique évidemment toute une zone où sont cultivés les mûriers blancs, habitats de prédilection pour les ver à soie.
Soliera est le second et dernier village de la baronnie. Situé sur l'îlot le plus modeste de l’archipel, le petit bourg se trouve être le lieu de vie des plus modestes des Valariens, contraints de vivre sur un bout de terre moins luxuriant que l’île principale. Malgré les navires de transports effectuant régulièrement des aller-retour jusqu’aux docks du Faubourg d’Aquila, il se trouve que l’île de Soliera représente la majorité des cultures de mûriers blancs, étape essentielle à la production de la soie. Dans ce petit village se succède donc souvent des habitants du faubourg de la capitale, qui viennent travailler chaque jours dans les rangs de mûriers avant de rejoindre la cité principale au crépuscule. Le village accueille donc également toutes les étapes de la production de la soie, parfois en intérieur, mais parfois sous de simples tonnelles de bois.
Peuple à la peau halée et aux cheveux majoritairement ébène, les valariens vivent entre terre et mer. Évoluant sous le pouvoir de la famille Valacar depuis 4 générations, les valariens se sont toujours imposés comme un peuple fort, fier et brave. A la fois marchand, producteur de soie ou tailleur les valariens offrent, dans les dédales d’Aquila et son faubourg, une multitude de produits et de service. Peuple endurant au sang chaud, bon nombre de valariens se portent volontaire pour les combats et autres tournois prenant place dans la grande arène du Faubourg, à la recherche de gloire voire d’un adoubement.
Depuis une dizaine d’années, chaque famille a la chance et le devoir d’envoyer un de leur membre, homme ou femme, afin de suivre un entraînement militaire plus poussé, un jour par semaine. L’armée valarienne reste évidemment une armée d’ost, mais la bravoure des habitants de l’île ainsi que les entrainement que le père de l’actuel baron a mis en place font de cette armée une armée relativement efficace. Hiérarchiquement parlant, le baron a toujours assuré le rôle de commandant militaire, accompagnant ses sujets sur le champs de bataille. Lorsque l’armée doit se battre sur plusieurs front, ce sont les gardiens de l’Aube, soldats de la citadelle, qui assurent la responsabilité de capitaines. Archers, et lanciers, l’armée valarienne est une force aux attributions simples, malgré tout capable de se déployer grâce à des navires de transport de troupes un peu partout en Eurate, tant que les côtes le permettent . Cependant, le plus gros défaut de son armée, et au final de l’île entière, reste sa dépendance, au niveau de la nourriture, contrainte de se fournir auprès de ses alliés.
Composée très précisément de 30 soldats, l’unité des Gardiens de l’Aube est une force militaire instaurée par le premier Valacar nommé baron. L’un des plus grands privilège au sein de la baronnie, l’adoubement en tant que Gardien de l’Aube est une cérémonie que les Valariens aiment par dessus tout. Chacun des gardiens se voit offrir un entraînement physique, stratégique et moral long et difficile.Ils sont également les protecteurs principaux de la citadelle d’Aquila, les seuls soldats toujours de faction pour protéger la baronnie. Forgés par le meilleur forgeron de l’île, leurs armes comme leurs armures sont resplendissante et solide, symbolisant aux yeux du peuple la force, la bravoure et la fierté des combattants valariens.