Emerald. La belle Emerald. Si verdoyante et sauvage au grès des saisons. Aussi retord et colérique que ses habitants habitués aux froids mordant de l'hiver et au vent si agréable de l'été.


Au Nord, la pêche semble y être bien développée grâce aux bienfaits luxuriants du bassin opalien. De petits villages de pêcheurs s'y sont développés et fournissent coquillages et poissons aux belles saisons. Emerald ne dispose que de peu de navire et ils mouillent dans un des ports du Nord. La côte Sud étant trop abrupte pour permettre ce genre de construction.


La baronnie de l'Est a une frontière avec la Croix des Espines.
Prenant sa base dans cette baronnie et descendant jusqu'à Fiercastel, la Mer Verte ondule au grès des zéphyrs. Ses hautes herbes abondent jusqu'à perte de vue, recouvrant les collines et se perdant même dans les massifs. Cette Mer de verdure contraste fortement avec la roche grise et pelée qui culmine parfois en montagnes timides et glacées. Certains monts restent d'ailleurs enneigés tout l'an et reflète le soleil en plein été.

La baronnie de Fiercastel, au Sud d'Emerald, a une frontière commune avec le comté voisin. Emerald a déjà connu plusieurs crises avec ce comté et les tensions restent toujours palpables. De lourdes murailles parsemées de tours longent la frontière dans l'espoir d'être une défense suffisante en cas de nouveau conflit ouvert. Plus loin dans le Sud, d'imposantes falaises se jettent directement dans la Mer déchaînée de Reillem. Il ne fait pas bon naviguer le long de ses falaises abruptes ornées de récifs tous plus traîtres les un que les autres. Les bons marins vous diront que ses eaux sont bélliqueuses et qu'il vaut mieux s'en écarter un peu pour arriver au port.

Vient enfin la baronnie de Richecolline. La capitale du comté. La ville citadelle.
Dressée fièrement sur un roc, la ville-forteresse munie de remparts serpente sur le flanc d'une colline jusqu'à atteindre la plaine. Quelque peu en hauteur se dresse la citadelle de Richecolline. C'est à la fois un palais et une place forte en cas d'invasion ou de guerre. Bâti pour résister avant tout chose, cette place forte ne craint aucun hiver. D'imposants blocs de roche en composent sa structure qui est elle-même maintenue par de large renfort à certains points stratégiques. Hissé sur les hauteur d'une colline comme son nom l'indique, la ville ne dispose que d'un seul point d'approche, les contrebas de la ville elle-même. Mais cela ne constitue en aucun cas un point faible. Car si ces contrebas sont disposés en de larges rues, il n'en est pas moins un goulot d'étranglement. Réfléchit de manière stratégique, ces rues ne sont jamais très longues et s'entrecoupent de part en part pour finir par se rétrécir en un seul pont menant à la citadelle. De l'autre côté de celle-ci, seule la rocaille et le vide peut l'effrayer.