A l’Ouest du Duché de Mellila s’étendent les terres des comtes d’Aragon, qui ont su tirer profit de l'Oloron qui leur sert de frontière naturelle avec le Duché de la Croix des Espines. Les terres du Comté ont offert à ses habitants une vie confortable dans un cadre bienveillant, à l’abri des intempéries. Une grande partie du territoire est fortement boisée, tandis que le reste du comté accueille de vastes plaines agricoles qui descendent jusqu'au littoral et à l'archipel d'Alhucemas. La capitale est Myrrhe, située à l'embranchement de la Pebla et du Gerfaut.
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A l’Ouest du Duché de Mellila s’étendent les terres des comtes d’Aragon, qui ont su tirer profit de l'Oloron qui leur sert de frontière naturelle avec le Duché de la Croix des Espines. Les terres du Comté ont offert à ses habitants une vie confortable dans un cadre bienveillant, à l’abri des intempéries. Une grande partie du territoire est fortement boisée, tandis que le reste du comté accueille de vastes plaines agricoles qui descendent jusqu'au littoral et à l'archipel d'Alhucemas. La capitale est Myrrhe, située à l'embranchement de la Pebla et du Gerfaut.
Ces forêts profondes s'étendent dans tout le nord du comté, à cheval entre Gérone, Aragon, et jusque vers l'est. Cette terre boisée, faite de collines et de rivières abondantes profite des pluies fréquentes poussées par les vents marins et de la proximité, au nord, de régions plus tempérées : la végétation y est abondante et on y trouve de grandes forêts de chênes, de frênes et de châtaigner. Les Mellilanais en prennent grand soin et y pratiquent l’élevage des cochons, la récolte de divers fruits forestiers et de baies (mûres, fruits d'églantiers, châtaignes, noix, noisettes, glands et faines de hêtres) ainsi que la production de charbon. Réputé pour sa qualité, les bois de ces régions est utilisé dans la construction de navires, mais on y trouve aussi des essences utilisées pour la confection de meubles, de marqueterie et d'objets de luxe.
Dans les plaines qui forment le bassin de l'Oloron, de vastes défrichements successifs ont laissé place à des pâturages où l'on élève les fameux pur-sangs de Namarre et des moutons qui produisent une laine de qualité. Ces basses terres fréquemment inondées ont été transformées en herbages riches et en grandes prairies qui abritent de nombreuses espèces et où les troupeaux vivent en semi liberté. Les rives du fleuves ont été autrefois fortifiées lors des guerres opposant Mellila et la Croix des Épines, et de nombreuses forteresses, parfois laissées à l'abandon, jalonnent les territoires frontaliers. La place forte de Torreras, autrefois destinée à défendre la région, fait aujourd'hui face à sa jumelle de l'autre côté de l'Oloron et est aujourd'hui devenu une cité marchande qui a prospéré grâce à son ouverture sur l'estuaire à sa position sur les routes commerciales qui sillonnent le duché.
Au centre du comté, c'est une région escarpée, faite de collines et de vallées creusées par les nombreuses rivières qui alimentent le cours des principaux cours d'eaux que sont la Pebla et le Gerfaut. Ces terres fertiles, fréquemment inondées à la fonte des neiges, sont cultivées en terrasse le long des pentes et de nombreux villages s'y accrochent à flanc de coteaux. On y cultive principalement des céréales, du lin, et on y trouve également de vastes pommeraies et d'autres vergers de fruits à noyaux (cerises et plusieurs espèces de prunes). Les nombreux cours d'eau sont mis à profits pour la pêche, mais aussi pour l'installation de très nombreux moulins à farine et à huile (notamment de noix et de lin) ainsi que pour l'industrie drapière (draps de laines et étoffes de lin) qui constitue un important revenu pour les habitants. On y trouve aussi quelques tanneries dans les environs de Myrrhe.
La cité de Myrrhe domine la région, bâtie sur les rives du fleuve à l'endroit où son cours devient le plus aisément navigable pour les plus gros navires.
Au Sud du comté, la Costa Ambrosia s’étend depuis l’embouchure du fleuve Oloron, le long de la mer de Reillem. Les terres basses sont plus arides que le reste du comté et sont difficilement cultivées au delà du bassin de la Pebla qui concentre l'essentiel d'une agriculture vivrière. On y privilégie ailleurs les plantations d'oliviers et l'élevage de chèvres et de moutons, mais la majeure partie de la population est concentrée sur les rives de la mer et vit de la pêche. La côte est parsemée de nombreux villages typiques de la région, construits en galets.
Le comté d’Aragon possède, au large de ses côtes, un ensemble de petites îles qui forment l'archipel d'Alhucemas. Seules deux de ces îles sont suffisamment grandes pour accueillir des villes, les autres étant pour la plupart des lieux de villégiature pour leurs riches propriétaires.
L'archipel rassemble d'autres îles et îlots de moindre importance qui servent de lieu de villégiature pour l'aristocratie et sont principalement habitées par des pêcheurs et les garnisons des forts qui servent d'avant poste à Mellila. On y trouve également le monastère d'isla Segura, dédié à Rajas.
Myrrhe fait partie des anciennes fondations tassiliennes qui ont survécu à la reconquête du duché par les euratiens. Ses origines remontent à l'éphémère sultanat de Mellila, et elle est restée depuis lors la capitale du comté. Bâtie sur le bras de terre qui sépare la Pebla et le Gerfaut, c'est un important port fluvial qui profite de son accès à la mer de Reillem par l'embouchure du fleuve. Elle abrite une académie militaire, un chantier naval, une université des sciences et techniques et les ateliers de construction des machines de guerre qui font la réputation du comté. On y forme les ingénieurs et les officiers qui serviront dans l'armée régulière. L'architecture y est encore marquée par la présence tassilienne et l'on y trouve encore des palais à la mode de Noxa qui témoignent de l'ancienneté des influences étrangères à Mellila.
La cité est également réputée pour ses ateliers de tissage et ses drapiers.
Cette place forte fut autrefois le verrou de la défense de la rive sud de l'Oloron face aux prétentions des ducs de la Croix des Épines. Successivement consolidée et agrandie par les ducs de Mellila, elle était autrefois reliée à un réseau de forts et de systèmes de défense qui protégeaient le nord des forêts d'Agernac. Depuis la fin des conflits armés avec leurs voisins, la ville s'est tournée vers le commerce fluvial sur l'Oloron et profite de sa situation stratégique sur les voies de communication. Sa vocation militaire n'est toutefois pas oubliée et la citadelle est encore une place forte d'importance, malgré ses nombreux faubourgs commerçants qui s'étalent à présent dans les basses terres tout autour du cœur fortifié.
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