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Viktoria Bátor
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Viktoria Bátor ─ Mar 28 Aoû - 12:18
Viktoria Bátor
    http://esteria.forumactif.com
Viktoria Bátor
Dame de cour

Viktoria Bátor


“La vie est une pomme qui se croque à pleines dents”



22 ans
Originaire de Baronnie de Mocsár
Vassalité : Comté de Posvány
Duché de la Croix-des-Espines

Statut social : Noble
Son métier : Aucun


Caractère



"Salle petite gourgandine ! Reviens ici que je t'attrape !"

Ainsi criait le vieux et bedonnant boulanger qui essayait désespérément de poursuivre la jeune femme encapuchonnée qui était déjà bien loin, une brioche à la main. Lançant un regard amusé et coquin en arrière, la jeune femme partit dans un éclat de rires, lançant sa monture au galop pour sortir de la ville aussi vite qu'elle était arrivée. Au pire s'il se plaindrait à son père, Ravasz paierait. Et encore... il était presque certain qu'il n'irait pas prendre ce risque.

Après avoir profité d'une chevauchée de quelques minutes, cheveux au vent, elle laissa son esprit porter par cet esprit de liberté qu'elle appréciait tant. Elle arriva au pas auprès d'un arbre où l'attendait un jeune homme, son frère qui profitait de l'attendre pour dépecer de manière un peu sanglante un lapin qui avait été pris dans un de ses pièges un peu plus tôt. Jamais elle ne comprendrait le délire de son frère à faire souffrir des bêtes pour soit disant étudier le moment où la plaie est telle que la douleur n'est plus ressentie. Elle soupçonnait avant tout qu'il y prenait plaisir. Après chacun son délire, hein... Tant que ce n'était pas elle son cobaye, ça lui allait. Après être descendue de sa monture, elle rompit la brioche en deux et lui en lança la moitié.

- Qui as-tu donc encore spoilé ce matin petit soeur ?
- Le boulanger, tiens. Lui répondit-elle en lui lançant la moitié coupée de la brioche qu'il réceptionna dans un réflexe.
- Et maintenant tu es mon complice. Ajouta-t-elle dans un sourire malin.
- Petite futée va... Dit-il dans un sourire bienveillant.

Des quatre frères et sœurs de la fratrie qu'ils composaient, chacun avait un caractère bien à lui mais étonnamment, tous s'entendaient les uns avec les autres. Il fallait dire que leur complémentarité faisait que chacun était l'atout des autres dans une harmonie parfaite. Tous ensemble, rien ne pouvait les arrêter. Elle était la petite dernière, la plus insouciante mais aussi la plus futée. Elle était redoutable quand il s'agissait de se faufiler dans certains endroits ou d'aller à la pêche aux informations. De manière générale, c'était à elle que l'on faisait appel également pour les intrigues qu'elles soient à mener ou à déficeler. Elle faisait le travail de l'ombre et cela lui convenait parfaitement, elle laissait bien volontiers la lumière à ses frères et sœurs. C'était bien moins amusant à ses yeux.

Car en effet, pour Viktoria, tout était un jeu, la vie en elle-même et si elle faisait bien souvent preuve d'insouciance, son intelligence (ou la position de son père) lui permettait de rarement avoir à affronter les conséquences de ses actes. Toutefois elle avait bon fond et tâchait autant qu'il était possible d'éviter que des personnes innocentes souffrent de ses amusements.

Elle avait de manière générale une grande conscience des choses, elle a réussi à côté de son insouciance à prendre rapidement en maturité. Peut être était-ce dû au modèle de couple dysfonctionnel que lui ont offert ses parents qui se trouvaient en conflit permanent. Comme pour bon nombre de seigneurs, ils durent accepter un mariage arrangé. Cela n'aurait été rien si sa mère n'avait pas été éprise d'un autre et que son père n'en ait jamais rien su. Mais ce mauvais départ dans leur couple ne fit qu'accroître petit à petit l'animosité qui s'était initié entre les deux époux. Le reste n'a été que piques après piques lancées à tout va, y compris devant leurs enfants. Plus sa mère vieillissait et plus elle devenait aigrie, ce qui avait eu le don d'exaspérer de plus en plus Viktoria qui se montrait de plus en plus distante avec sa mère. Elle qui n'était que vie et gaieté se retrouvait de plus en plus en totale contradiction avec sa mère acariâtre.

Caprice me direz-vous ? Oh ça, Viktoria en fait bien souvent, elle simule aussi beaucoup pour avoir ce qu'elle veut. Vous savez ? Les petits yeux de chat qui font craquer, elle en est spécialiste. Ou encore prétexter un malaise pour répondre présent à l'invitation d'une personne qui n'a pas ses faveurs.

Comme toute petite dernière qui se respecte, elle fait grandement ce qu'elle veut, ce qui a pu attiser la colère de bien des envieux. Au point que son père a tenté de la sermonner sur cette question. Comprenant qu'il en allait de l'intérêt de la famille, elle tâche de faire plus attention et de se modérer, ce qui a permis de calmer le jeu. Viktoria, comme ses frères et soeurs, a été élevée dans le respect du sens du devoir et de la famille. Si elle ferait tout pour ses proches parce qu'elle les aime, elle serait capable d'autant pour défendre l'honneur des Bátor et ne ferait jamais rien qui puisse nuire à sa famille. Sa liberté s'arrêtait ici. Ainsi, tant qu'elle ne portait pas atteinte à la famille, elle pouvait faire ce qu'elle voulait.

Et ce qu'elle préférait depuis petite, c'était accompagner son père à la chasse. Moment privilégié entre un père et sa fille (ou d'habitude c'est avec un fils mais chez les Bátor, on ne fait jamais rien comme tout le monde). Elle ne comprenait pas pourquoi son père disparaissait parfois soudainement pendant quelques heures. Étant très curieuse de nature, elle a décidé de le suivre un jour et l'a découvert en pleine forêt entrain de relever des pièges à lapin. Alors qu'elle pensait l'avoir suivi avec assez de soin pour qu'elle ne la remarque pas, elle fut surprise d'entendre sa voix s'élever.

- Puisque tu es là Vik, viens donc m'aider à relever les pièges.

Il ne l'avait pas disputé pour s'être faufilée hors du château, pour s'être éloignée ou l'avoir suivi. Au contraire, il lui ouvrait une porte vers un lieu que désormais ils partageraient et pour son plus grand plaisir, elle s'y engouffra. Ainsi, à chaque fois qu'il faisait sceller son cheval, elle l'attendait à la porte du château pour qu'il la fasse monter derrière lui pour l'accompagner. Au final, vint un jour où un billet de son père lui était porté, lui communiquant un rendez-vous pour qu'ils aillent chasser.

C'est lui qui lui a appris tout ce qu'elle savait : tirer à l'arc à pied ou sur sa monture, viser, avancer à pas furtifs pour ne pas effrayer une biche, poser des pièges, imiter des chants d'oiseaux, analyser des situations de danger, savoir échapper à la charge d'un animal. Tout ce qui lui permettait de pouvoir passer de la jeune femme insouciante à l'assassin redoutable qu'elle pouvait être. Peut être l'avait-il formée ainsi à dessin. Elle ne saurait le dire mais elle aimait sentir qu'elle avait trouvé sa place au sein de sa famille et cette place qu'elle avait lui convenait parfaitement.

Au-delà de cet aspect, ce fut l'occasion pour elle d'en savoir plus sur l'histoire, sur sa famille, sur la politique et toutes ces choses qui intéressaient tant son père. Ils purent développer une relation particulière qu'elle faisait en sorte de conserver très précieusement. Il n'y a pas pire punition à ses yeux que de savoir qu'elle a déçu Ravasz. D'ailleurs ça n'arrive pour ainsi dire jamais. La seule fois où un incident s'était produit, ça lui avait servit de leçon.

Un jour, alors qu'elle se confiait à sa soeur aîné sur ses opinions relatives à une transaction commerciale qui était entrain de se décider entre leur baronnie et une baronnie voisine, le fils du baron concerné surprit leur conversation et n'en rata pas une miette qu'il avait rapporté à son père. Fort heureusement, Ravasz parvint à rattraper les choses et à éviter que le contrat commercial qui se jouait ne leur passe sous le nez, faisant valoir que sa petite dernière était une écervelée qui ne savait pas de quoi elle parlait. Viktoria joua alors les sottes, ce qui finit de convaincre le baron de ne pas changer d'avis. Elle apprit ce jour qu'il valait mieux garder ses opinions pour elle.

Et l'amour me direz-vous ? Avec tout ceci, Viktoria est une femme extrêmement romantique. Elle rêve au grand amour même si elle a parfaitement conscience de l'importance que revêt un mariage dans une famille. Elle épousera celui que son père désignera comme étant digne d'elle mais si elle pouvait éprouver de l'amour cela ferait son bonheur. Elle espère un jour que cela lui arrivera mais en attendant, elle vit par transposition de grands amours à travers ses nombreuses séances de lectures secrètes. Ce côté romantique est l'objet de nombreuses taquineries de la part de ses frères et soeurs, ce qui la complexe beaucoup sur ces questions. Toutefois, elle sait bien que ce n'est pas méchant de leur part alors elle évite de s'en sentir blessée mais elle préfère garder cela pour elle.


Physique



A l'occasion du bal du printemps, donné chaque année par son père dans leur château, chacun se paraît de ses plus beaux atours. Forcément, Viktoria ne faisait pas exception, elle qui aimait se montrer coquette à ces occasions.

A chacune de ses apparitions publiques, on admirait sa taille fine et élancée, sa silhouette galbée et souple mais ce qui attirait le plus le regard à part la finesse des traits de son visage, c'étaient ses yeux d'un bleu incandescent. Héritage sans doute d'un ancêtre qu'elle remercierait bien s'il n'était pas décédé depuis longtemps, elle en était particulièrement fière et elle ne se gênait pas pour mettre ses yeux en valeur.

Ses cheveux noirs de jais étaient longs comme se voulait l'usage. Ce soir, elle les avait fait attacher en un chignon flouté avec des mèches éparses qui venait chatouiller sa peau au teint des plus pâles comme la plupart des postvannéens à cause des marécages. La pâleur naturelle de son teint était une bénédiction pour elle, face à toutes ces femmes de famille noble qui faisaient tout pour ne pas prendre le soleil. Elle avait un teint blanc porcelaine qui mettait en valeur ses yeux d'un bleu incandescent. Aussi grande que ses frères et sœurs, elle avait toutefois un petit minois qui en faisait craquer plus d'un. Son nez droit était fin et parfaitement sculpté. Ni trop grand, ni trop petit, ni bossu, ni trop gros, ni trop fin, juste tout ce qu'il fallait. Sa bouche en cœur était délicate et selon bien des hommes, donnaient envie d'être embrassées. Elles s'étiraient parfois dans un sourire qui illuminait le reste de son visage et faisait briller ses yeux.

Son seul complexe était les cicatrices éparses qu'elle avait sur les mains mais qui avec le temps avaient blanchi, se faisant discrètes. Toutefois, elle ne parvenait pas beaucoup à cacher la corne qui s'était formée à l'intérieure de ses paumes à cause de la corde de l'arc qu'elle adorait manier. Elle avait beau porter désormais des protections en cuir et faire ôter la corne de ses mains par ses dames, elle ne parvenait pas encore à retrouver leur douceur de fillette. Elle avait donc toujours tendance à porter des gants ou des mitaines en dentelle afin de les cacher, même si tout le monde lui disait qu'elle se faisaient des idées. Certaines se trouvent toujours trop grosses, d'autres toujours trop maigres, elle ce sont ses cicatrices qui la dérangent. Chacune son petit complexe. Son rire cristallin, restait léger mais était assez communicatif. De manière générale, elle est une femme très expressive tant par son visage que par son attitude physique.

Ayant appris à se faufiler, Viktoria sait autant se faire remarquer que se faire discrète. Sa voir fluette et mélodieuse peut tantôt être forte voire criarde que fine et douce. Adroite de ses mains, on l'a vu rarement casser des objets et lorsque c'était le cas, c'était bien souvent à dessin. Ses gestes sont bien souvent précis et elle possède d'excellents réflexes. L'exercice avait permis de muscler mais également de galber ses membres. Toutefois comme les occasions de porter des robes laissant ses bras nus (et parce qu'il ne serait pas convenable en d'autres circonstances qu'elle les porte), l'essentiel de sa garde robe est composée de robes à manches longues. Ainsi on ne remarque que très peu sa musculature.

Ainsi, lorsqu'elle se déplace dans une salle pour saluer ses amis ou accueillir les convives avec sa mère, on la regarde non pas marcher mais littéralement glisser vers les uns et les autres, ce qui force bien des admirations de la part des deux sexes. Elle sait se montrer charmante et son port altier témoigne sans aucun doute de sa haute naissance. Elle faisait sur ce point, autant la fierté de son père que celle de sa mère, ce qui était sans aucun doute un des rares éléments sur lequel ses parents parvenaient à être d'accord.

Pour l'essentiel, sa garde robe se compose de robes quotidiennes et de robes plus habillées pour les bals et réceptions. Elle les troque toutefois par des tenus un peu plus masculines le plus souvent faites en cuir souple pour la chasse essentiellement ou pour pouvoir se promener de manière anonyme dans la ville. Elle n'est pas garçon manqué pour autant mais elle apprécie de ne pas avoir de vêtements à 36 000 jupons qui limitent sa liberté de mouvement à l'occasion de ses moments de liberté tant appréciés.

Même si elle affectionne particulièrement les belles parures, elle se doit de tenir son rang et se limite à porter pour le quotidien de simples bijoux, essentiellement des cadeaux de sa famille. Tous sont en or blanc, celui qu'elle préfère. Elle ne s'autorise à porter des parures plus élaborées que pour les grandes occasions et ce, uniquement si ses parents l'approuvent. Si elle possède une petite collection personnelle de parures, elle n'en profite que très peu pour ne pas paraître indélicate.


Histoire



- Le voici donc votre dernier enfant, comme vous le souhaitiez. Malheureusement pour vos attentes ce ne sera pas le deuxième garçon que vous vouliez tant mais ce sera une fille. Vous m'en voyez bien ravie. Dit la femme encore en sueur suite à l'accouchement alors qu'elle déposa l'enfant dans les bras de son père, comme on se débarrasserait d'un paquet de linges.
- Elle est parfaite. Répondit le père bien heureux qui contemplait ce nouvel être avec un amour infini. Bienvenue parmi nous petit ange. Dit-il d'une voix infiniment douce.
- Maintenant que vous avez ce que vous voulez, vous me ficherez la paix et ne me toucherez plus. Tel était notre accord Ravasz. Annonça-t-elle d'un air décidée alors que le visage illuminé de l'homme se rembrunit.
- Soit. Vous aurez au moins réussi à faire quelques choses d'appréciables au moins une fois dans votre vie. J'imagine qu'il serait inutile de vous en demander plus. Répondit-il d'un ton sec qui ne demandait pas à être contrarié.

Alors que la femme se reposait, le père fit signe à la nourrice de prendre l'enfant avec elle afin de s'en occuper tandis que les cloches annonçaient la bonne nouvelle de la naissance d'un nouvel enfant du baron de Mocsár qui fait partie du Comté de Posvány, dirigé par son propre frère à qui il n'a pas hésité à prêter allégeance. S'il s'agissait d'une réjouissance familiale, ce sera également l'occasion pour la population de profiter de festivités supplémentaires, ce qui n'était pas pour leur déplaire. Du fait de son rude passé de peuple nomade puis de peuple guerrier, les moments d'allégresses étaient toujours extrêmement appréciés. Dernier rempart entre les Khöz et Evalon, la baronnie de Mocsár est essentiellement composée de marécages à la seule exception de sa capitale qui se trouvait à la lisère de la forêt.

C'est ainsi qu'elle grandit entre des parents qui ne s'aimaient pas, pire encore, qui se détestaient copieusement et ne s'en cachaient pas le moins du monde. Elle était donc essentiellement entourée de ses deux soeurs et de son frère aux caractères bien spécifiques, chacun ayant une qualité bien à lui. Sa soeur aînée était la digne héritière, guerrière respectée et leader de talent, elle avait le respect de tous. Son frère était un homme sanguinaire, un guerrier très redouté faisant le cauchemar de beaucoup d'hommes et de femmes. Sa dernière soeur était vouée au Trimurti comme le voulait la tradition pour le 3ème enfant d'un couple. Elle était pleine de bonté et de compassion. Toutefois tous s'entendaient à merveille et n'hésitaient pas à se plier en quatre pour s'occuper de la dernière née de la famille, comme cela se faisait beaucoup dans les familles nobles, les parents étaient bien souvent trop occupés avec leurs charges respectives.

Si durant sa petite enfance elle était proche de sa mère, leurs liens se sont défaits petits à petits, comme si plus Viktoria grandissait et devenait lumineuse, pleine de vie; plus sa mère devenait aigrie et envieuse. C'est à cette période qu'elle prit ses distances avec sa mère, avec qui elle gardait toutefois des relations cordiales et respectueuses, pour se rapprocher de son père dont elle partageait le même amour pour la chasse.

Elle développa des compétences particulières grâce à ces moments privilégiés avec son père, telles que celles de poser des pièces, de développer ses capacités d'analyses, de vision dans l'espace à se déplacer sans bruit pour ne pas faire fuir les proies. Elle a apprit également à anticiper les comportements instinctifs mais également à tirer à l'arc que ce soit à pied ou de sa monture. Elle a développé un talent particulier à viser, ce qui lui permet également de manier le lancer de couteau de manière très adroite.

Alors qu'elle a été bloquée en forêt par une intempérie, elle apprit les rudiments de la survie auprès de son père. Il lui apprit alors qu'un maître d'armes allait venir entraîner son frère et sa soeur. L'homme était un valeureux guerrier qui s'était reconverti en tant que mercenaire, ce qui donna quelques idées à la jeune enfant de maintenant 10 ans. Le jour de la première leçon, elle assista avec son autre soeur à l'entraînement. Si cette dernière réprouvait furieusement toute sorte de violence, Viktoria quant à elle observait. Elle remarqua rapidement que si l'entraînement se limitait au respect des règles du combat, il utilisait parfois des passes-passes non autorisées (il précisait qu'elles ne l'étaient pas) au motif qu'on avait tous les droits si on voulait assurer sa survie dans un duel. A l'issue de l'entraînement dont elle était dispensée car elle était encore trop jeune pour cela, elle posa de nombreuses questions au maître d'armes, montrant son intérêt pour sa discipline (ou en tout cas c'est ce qu'elle est parvenue à lui faire croire). Ainsi il lui proposa de lui donner dans son temps libre quelques leçons sur le maniement des couteaux en corps à corps cette fois. Finalement, grâce à l'habileté de l'enfant pour le subterfuge, elle parvient à obtenir d'apprendre bien autre chose comme à crocheter une serrure ou à savoir se rendre invisible aux yeux des autres. Elle finit par maîtriser cet art au point de presque dépasser le maître, aptitudes qui pourraient bien être utiles en temps voulu.

Ainsi assez vite la petite Viktoria développa son caractère pour finalement trouver sa place parmi sa fratrie. Elle serait la femme de l'ombre, celle qui agit sans que personne n'y prenne garde, l'atout que l'on garde dans sa manche et qui peut être décisif. Elle sera l'esprit aiguisé de la bande, celle qui, maline comme un renard, apportera les solutions alternatives pour permettre d'arriver à ses fins. Toutefois, tout comme ses frères et soeurs, elle a été élevée dans l'exemple de son père d'un dévouement total pour sa famille. Si pendant très longtemps il fut le soutien inébranlable de leur oncle, István Khöszoctone (le Tueur de Khösz), son père persista dans son dévouement avec son neveu Árpad III Bátor et maintenant avec Ferenc dont il a toujours été le plus proche. Comme tous deux avaient été le second frère d'un autre, ils avaient beaucoup en commun et se comprenaient beaucoup. Par ailleurs, lors de ses visites dans la baronnie, il s'était toujours montré aimable envers ses enfants et même si elle l'appréciait beaucoup, comme ses frères et soeurs, Viktoria avait toujours eu le sentiment qu'il cachait quelque chose et qu'elle devait se méfier de lui. Il plaçait tellement haut son sens du devoir envers la famille que parfois ils passaient avant même ses propres enfants. Nonobstant, comme tous ont été élevés dans cette même idée, personne n'en a souffert, bien au contraire. De son côté, Viktoria aurait aimé en revanche que son père obtienne plus de reconnaissance de la part de l'autre branche familiale.

Ainsi, forte de ces compétences, Viktoria s'est beaucoup amusée à taquiner ses frères et soeurs. En vraie chipie qu'elle pouvait être, elle s'introduisait dans les chambres de ses frères et soeurs pour y subtiliser un miroir, qu'elle posait ensuite chez l'un ou une dague qu'elle posait chez l'autre. Au final tous en étaient arrivés à se chamailler devant ses yeux ce qui la fit beaucoup rire. Lorsqu'ils comprirent que c'était elle qui était à l'origine de tout ceci, elle rigola beaucoup moins sous les assauts de chatouilles. Elle dut alors expliquer comment elle était arrivée à faire tout ceci, ce qui força à la fois l'étonnement mais aussi l'admiration de ses frères et soeurs. Ils comprirent qu'ils avaient là la petite perle qu'ils avaient toujours su posséder mais dont ils n'avaient pas encore comprit la valeur. De son côté, Viktoria savait bien que chacun d'eux avait son propre atout et était précieux à ses yeux. Ses jeux ne marchant plus, elle commença à faire des caprices pour tromper l'ennui mais c'était bien moins drôle et les conséquences lui retombaient souvent dessus.

En grandissant, Viktoria devint femme, ce qui lui parut étrange mais pas plus dérangeant que cela. Toutefois elle dû se faire au regard des autres. Heureusement pour elle, le fait d'avoir des soeurs plus vieilles lui permit de ne pas trop paniquer face à tous ces changements physiques mais elle trouva en elles des guides. Elles lui permirent ainsi d'accepter ces formes nouvelles qui se dessinaient mais également de trouver des moyens efficaces de supporter les douleurs qui allaient avec la naissance de la féminité. Elle découvrit alors que les regards sur elle changeaient. Les garçons avec qui elle jouait hier avaient tendance à la regarder autrement, avec désir. Eux aussi devaient changer mais d'une autre manière. Toutefois son frère n'a jamais voulu lui avouer de quelle manière. "Tu le découvriras bien assez tôt petit curieuse." lui avait-il ainsi dit. Toutefois si les tentations étaient bien grandes dû à son goût pour le papillonnage, elle se découvrit également femme de vertu. A vrai dire, elle connaissait tellement les enjeux liés au mariage qu'elle ne voulait pas risquer d'attirer à elle le déshonneur.
Ne pouvant alors goûter au fruit défendu, elle s'amusa tout d'abord à faire et défaire des couples afin de vivre ces jeux de l'amour par transposition jusqu'au jour où son père déciderait de son avenir. Pour le moment, elle goûtait aux joies des plaisirs simples et de l'amusement en toute sécurité et en tout insouciance, pouvant s'amuser à loisir à voler des brioches au boulanger.


Compétences



  • Arme (Arc) - Niveau 3

  • Pistage - Niveau 3

  • Arme (Couteau) - Niveau 2

  • Discrétion - Niveau 2

  • Larcin (vol à la tire) - Niveau 1

  • Survie (Milieu naturel) - Niveau 1

  • Étiquette - Niveau 1

  • Politique - Niveau 1


  • Derrière l'écran



    Êtes-vous majeur ? Oui
    Avez-vous lu le règlement ? Validé par le Ménestrel
    Comment-êtes vous arrivé sur Les Serments d'Eurate ? Un membre de mon ancien forum m'en a dit du bien mais il n'est pas inscrit.
    Une suggestion ? Aucune
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    Re: Viktoria Bátor ─ Dim 16 Sep - 15:11
    Chroniqueur Impérial
      Chroniqueur Impérial

      Réputation  - 16.09.2018



    • LA CAPITALE EVALON



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    • DUCHÉ DE LA CROIX DES ESPINES


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      COMTÉ D'EMERALD
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      COMTÉ DE POSVÁNY
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    • DUCHÉ DE MELLILA


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      COMTÉ DE CORDUBA
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    • DUCHÉ DE NÉRA


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      COMTÉ DE BAROS
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      COMTÉ D'UZÉ
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    • DUCHÉ DE VOLG


    • COMTÉ DE VOLG
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      COMTÉ DE TERRESANG
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      COMTÉ DE MONT DRAGON
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    • ÎLE DE NACRE


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    • HORS FRONTIÈRES


    • Territoire Thoréen:.... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts

      Territoire Khöz:......... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts

      Royaume d'Azelan:.... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts

      Royaume de Feynes:.. ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■.. 0000/1999 pts