Alaric Ailargent
Âge du personnage : 34 ans
Originaire de Cambre-en-Marais
Vassalité : Montillat
Statut social : Citoyen
Son métier : Mercenaire
Caractère
Dans l'ensemble, Alaric est un bon gars. Il est loin de faire partie des plus brillants, mais c'est un bon gars. Il est souriant, serviable, et aime rendre service. C'est un atout, quand on doit se vendre en tant que mercenaire. Un bonhomme bougon et qui refuse de se mouiller pour les autres, ça ne fait pas long feu, dans le métier.Ce qui est certain, c'est qu'il a toujours ressenti un manque, le fait de grandir sans son père l'ayant tout de même touché bien plus qu'il ne l'avouera jamais. C'est même très certainement ce qui l'a conduit à certains vices, comme les femmes et l'alcool.
Bien qu'il ne l'ait pas connu, la mort de son père l'a fait grandir avec une idée bien précise : nul ne sait ce que réserve l'avenir, alors vivons chaque instant. Alaric est donc quelqu'un qui agira souvent sur une impulsion, et qui ne mâchera pas ses mots, sauf bien sur devant quelqu'un ayant un rang plus élevé, un seigneur par exemple. Mais c'est aussi quelqu'un qui ne perdra pas de temps en broutilles inutiles, préférant fuir les problèmes avec le sourire que de s'engager dans un quelconque conflit.
Le fait d’avoir grandi dans la Croix des Espines, de parcourir ses routes au milieu de grandes plaines verdoyantes, ont influencé Alaric, qui, dans ses grands espaces, recherche la liberté avant tout, et compte bien profiter de la vie à sa manière.Certains diraient de lui qu’il est un grand enfant, malgré son âge relativement avancé. Non pas qu’il soit vraiment vieux, mais il n’est pas réputé pour avoir un comportement des plus responsables, en tout cas dans la vie quotidienne.
Cependant, il devient bien plus sérieux en mission, et donne tout ce qu’il a pour réussir ce qu’on lui confie. Ce contraste en fait quelqu’un de relativement attachant, et de confiance.Physique
Alaric est un grand gaillard, qui marche énormément et s’entraîne régulièrement à l'épée, lui dessinant une silhouette relativement athlétique. Ses cheveux longs, souvent attachés, et sa barbe fournie lui donneraient presque un air de sauvage, pourtant, il s'applique à avoir toujours une tenue soignée. Si on y ajoute un beau sourire, ça aide avec les dames, qui ont parfois tendance à le trouver fort charmant.
Ses yeux bleus semblent briller en toutes circonstances, comme ceux d'un enfant qui s'émerveillerait de ce que le monde aurait à lui offrir. Ce petit détail lui donne un air presque naïf, innocent, qui fait que les gens ont souvent tendance à lui faire confiance, et à ne pas douter de sa sincérité.
Pour ce qui est de la tenue, qu'on a mentionné brièvement, il porte la plupart du temps une tenue de cuir la plupart du temps, sur laquelle il vient fixer des pièces de fer, notamment sur son bras droit, celui qui tient l'épée. Celle-ci, d'ailleurs, pend toujours à sa gauche, accrochée à sa ceinture. Il ne se sépare jamais de son outil de travail. Parfois, vous le croiserez à la taverne, vêtu simplement d'une chemise et d'un pantalon en lin.
En résumé, il soignera toujours son apparence, autant pour les clients avec lesquels il traite, que ceux avec lesquels il pourrait traiter, mais aussi pour toute rencontre qu'il pourrait faire. Il tient à faire bonne impression.
Histoire
L’an 1215. Alors qu’une tragédie s’empare d’Eurate, la mort de l’impératrice, on célèbre un heureux événement dans une modeste demeure de Cambre-en-marais. La naissance d’une petite tête blonde, que ses parents baptiseront Alaric. Mais le bonheur fut vite freiné par une disparition prématurée.
Deux ans après, pendant les raids intensifs des Thoréens, le père d’Alaric, soldat, sera tué. L’enfant sera donc élevé par sa mère, qui tentera de lui donner une éducation, et qui subviendra à ses besoins grâce à la couture. En effet, celle-ci travaillera en tant qu’artisan et vendeuse dans une échoppe de la ville, ce qui lui permettra de payer le logement et la nourriture pour son enfant et elle.
Arrivé à l’adolescence, et grâce aux quelques économies accumulées par sa mère, Alaric se verra payer des cours avec un maître d’armes. En fait, non, pas un vrai maître d’armes, mais un ancien soldat, vétéran de la guerre contre les Thoréens, qui accepta de partager un peu de son expérience, pour un prix plus raisonnable. Et les résultats étaient plutôt satisfaisants, Alaric comprenait les leçons et savait les appliquer, progressant rapidement. Ces quelques compétences acquises firent germer l’idée d’une carrière militaire, sur les traces de son père.
Quelques temps plus tard, alors que l’enfant devenait jeune adulte, sa mère le confia à la garde, pour qu’il fasse ses classes. Mais les résultats étaient catastrophiques : si Alaric faisait preuve d’une réelle motivation pour le maniement des armes, il était beaucoup trop turbulent, et fut vite rejeté. Après tout, il ne voyait pas l’intérêt de suivre exactement le même chemin qu’un homme qui avait perdu la vie peu de temps après la naissance de son fils. S’il devait mourir, et il mourrait un jour, c’était inévitable, il préférait au moins suivre sa propre voie, et décider de ce qu’il ferait de son temps passer en ce monde. Au grand désespoir de sa mère, il continua donc de s’entrainer, souvent seul, parfois avec quelques camarades rencontrés pendant ses classes, pour devenir meilleur à l’épée. Et les résultats étaient là, sans suivre l’entrainement militaire, il tenait tête à ses camarades qui s’appretaient à devenir soldats.
Le temps passait, et Alaric fut en âge de travailler. Il enchaina les emplois sur une période de quelques semaines, tout juste de quoi gagner quelques misérables pièces pour se payer un équipement presque bon à jeter, une épée quasiment rouillée et une targe en piètre êtat. Avec ça, il était prêt à s’annoncer aux gens du village en tant que mercenaire. Au début, il ne se faisait payer que pour des tâches humbles, sans trop de risques, comme des escortes de citoyens et de paysans sur des chemins sûrs, ou de simples missions de récupération, aller dans telle ville pour récupérer telle information, ou telle marchandise, pour un client. Avec le temps, et les contrats se faisant plus nombreux, il put enfin s'acheter l'équipement qu'il possède aujourd'hui, une bonne épée de fer, un bouclier, et une pièce d'armure sur son bras droit.
Les années passants, Alaric commençait à se faire un nom en tant que mercenaire. Sa réputation grandissait et son nom était souvent cité en référence pour des missions plus périlleuses, telles que des attaques sur des camps de bandits, des escortes plus risquées, et parfois même, en renfort de la garde pour des escarmouches contre des groupes Thoréens qui se risquaient à entrer dans la Croix des Espines. Ses quelques exploits, tant avec les citoyens qu’en tant que soutien de la garde, va attirer le regard d’un gradé, qui en parlera autour de lui. Alaric est reconnu comme étant un mercenaire droit, n’acceptant que des contrats qui servent les intérêts de ces concitoyens, et refusant tout ce qui est illégal, assassinat, vol, etc...
Alaric, devenu homme, va vendre ses services dans les villes alentours, Huits-chateaux, Ninive, et les autres.
Un jourde l’année 1242, il reçu une lettre. L’un de ses amis le prévenait que sa mère, se faisant relativement âgée, était tombée gravement malade du fait de l’hiver particulièrement rigoureux qui s’était abattu sur la région. Il revint donc à Cambre-en-marais, mais ne put que voir sa mère disparaître quelques jours plus tard, emportée par la fièvre. Après cela, il resta plusieurs semaines enfermé, abattu par le chagrin.
Mais il reçu une nouvelle lettre qui le força à se reprendre en main. Ayant entendu parler de l’événement tragique, un petit noble sans prétention avait recommandé au Baron de Montillat, lors d’un événement dans ses quartiers, un homme de confiance, avait-il dit, pour se voir confier une mission importante. La lettre était une convocation du Baron lui même. Alaric ne pouvait refuser une convocation d’un personnage si important, et se présenta donc au plus tôt.
La mission était simple, se rendre à Ninive, et se présenter au château afin de proposer ses services en tant que garde personnel de la Comtesse Tyssia d’Opale. C’est sur place qu’Alaric fit la connaissance d’un chevalier fort sympathique, lui-même escorte de la Comtesse.
A ce jour, Alaric a donc repris du service en tant que mercenaire, et est parfois appelé en renfort pour protéger la Comtesse Tyssia, en binôme avec son camarade chevalier.Compétences
Armes blanches - épée une main - Niveau 3
Sport : Athlétisme - Niveau 2
Persuasion - Niveau 2
Bagarre mains nues - Niveau 1
Investigation - Niveau 1
Survie - Niveau 2
Derrière l'écran
Êtes-vous majeur ? Oui.
Avez-vous lu le règlement ? Oui, hocus pocus.
Comment-êtes vous arrivé sur Les Serments d'Eurate ? Lien donné par Sha.
Une suggestion ? Non.
Ce personnage est-il un DC ? Si oui, de qui ? Non plus.