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Nimar Delor, votre vie pour un sou
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Nimar Delor, votre vie pour un sou ─ Dim 17 Mar - 19:07
Nimar Delor
    Nimar Delor
    Voleur

    Nimar Delor


    “Cinq sous... C'est ta valeur à une vache près.”



    18 années
    Originaire de Baros
    Vassalité : Duché de Néra
    Statut social : membre de la pègre
    Son métier : assassin, voleur


    Caractère


    Nimar est un pécheur multirécidiviste. Ayant connu la pauvreté, la famine et la mort, il hait plus que tout la misère. Ainsi, il la fuit. Chaque jour qui passe, chaque minute durant laquelle il respire, il accumule. Tout bien passant à sa porté, que ce soit de l'or ou de la merdasse, il considère tout cela comme sa propriété. Avare, c'est impressionnant ce qu'il l'est: Il vole, il tue, mais jamais il ne manque de rien. Si il devrait prendre la nourriture de la bouche d'un enfant, il hésiterait deux minutes au maximum, avant de prendre comme emballage, les vêtements du même gamin perdu dans l'hiver. Cette avarice est un bouclier qu'il brandit depuis sa naissance face au spectre de la misère. Pour lui, il est normal de prendre ce qu'il lui plaît des mains de quiconque, y compris ceux qui sont plus démunis que lui. Avoir des biens cachés, une réserve d'or de secours, c'est sa façon de se rassurer face à sa crainte irrationnelle de la pauvreté.

    Mais lorsque les riverains se méfient, et que les bourses, la nourriture et les objets de valeur sont farouchement gardées, Nimar ne peut laisser sa cupidité le ronger. Il comble le gouffre dans sa confiance par plus d'or. Comment? Par le prix du sang... Si une tête est primée, si un tiers peut donner le moindre sou pour mettre fin à une vie, l'affaire est honnête et conclue. Pour Delor, la vie d'un Homme a moins de valeur que le prix qu'on puisse en donner. Cette perte d'estime pour la valeur de la vie grandit parallèlement à son orgueil, qui firent de lui un narcissique exemplaire. Si la vie de quiconque n'a pas de valeur, Nimar n'est pas «quiconque». Pourquoi diable démunir un enfant déjà enfoui dans la mendicité? Pourquoi faire couler le sang d'autrui pour se nourrir le soir? La réponse est la simple philosophie de vie du jeune homme: «car ma vie a plus de valeur que celles des cadavres sous mes pieds.», pense-t-il chaque jour pour trouver la force de se lever.

    Il est avare, orgueilleux, accompagné d'un sourire narquois insupportable, ce sale chien de voleur qu'on devrait pendre... C'est ce que pensent plus ou moins légitimement les honnêtes citoyens qui l'eurent déjà croisé. Et c'est triste. C'est tellement dommage qu'il ne soit réduit qu'à ça. Certes son orgueil le fait distant et son avarice rend méfiant sa simple proximité, mais il en demeure humain. Il n'est pas un amas de mépris et de haine qui se moque éperdument des passants. Si quiconque parvenait à briser la glace, il découvrirait un jeune homme comique à grande gueule, et aux fortes valeurs amicales remplaçant les valeurs morales générales. Un individu à l'alcool joyeux et presque aussi digne de confiance qu'un autre, si ce n'est son attirance malsaine pour l'or dépassant même celle qu'il éprouve pour les femmes... Oui, si seulement la glace était un jour brisée...


    Physique


    Nimar est un jeune homme de dix huit années et demi relativement classique. Il n'est pas épais et même relativement maigre. Mesurant un mètre soixante quinze, il a des cheveux brins rarement coupés, qui s'accompagnent parfaitement avec sa pilosité faciale exceptionnellement mal rasée. Sa barbe ne doit pas avoir été taillé depuis un bon mois, et sa moustache n'y a sans doutes que rarement eu le droit. Dépourvu de richesses, si ce n'est deux anneaux d'étain lui servant de boucles d'oreille, et un collier volé à une bourgeoise, Delor se présente comme le pauvre bougre qu'il est, dans une tunique blanche masquée par un manteau de Lin couvert de boue et pourvu d'une capuche. A son ceinturon on retrouve une bourse et une gourde qui n'est point remplie d'eau, pour soulager son alcoolisme. Cette description révèle l'entièreté de la garde robe de cet enfant des rues. Il possède ces seuls vêtements, mais il fait l'effort de les laver mensuellement, et lui de même hebdomadairement, chez les étuviers. Cela lui fait au moins un bon argument pour se montrer présomptueux

    Si, de ses yeux marrons vous admirant orgueilleusement, couronnant un sourire narquois, Nimar peut avoir l'air d'un prétentieux assidu... Eh bien il l'est en effet. On l'aura compris, mais c'est un narcissique au physique pourtant terriblement classique. Certains le trouvent beau, d'autres non, lui il se sait magnifique. Lorsqu'on le croise pour la première fois, si il n'essaie pas de vous embobiner, il apparaîtra comme un pechno mal habillé, à la gestuelle frénétique, mais surtout à l’ego surdimensionné. Son intonation, sa voix, ses mots, ses actes, tout cela ne vise généralement qu'à se mettre en valeur, chose qu'il fait remarquablement bien. Il aborde toujours un regard hautain, gorge déployée, pour montrer qu'il ne craint nul, et qu'il est plus haut que tous. Si ces actes ne peuvent le faire comprendre, ses paroles rentreront dans votre crâne l'entièreté de sa «grandeur». En somme, lorsqu'on le croise, on le voit comme un miséreux qui se prend pour un aristocrate.


    Histoire


    -Il a recommencé! Il a encore recommencé! Par Rajas, quand allez-vous lui couper une main?

    -J'ai rien fait! Je suis innocent espèce d'alcoolique! C'est toi même qui m'a proposé de travailler dans tes tenures! Il refuse juste de me payer ma journée de labeur, vous n'allez pas l'écouter monsieur le soldat?

    C'était un énième larcin que je commis en ce jour. Une journée classique en une belle matinée de fin d'année 1240. J'avais une dizaine d'années, et je savais maintenant gérer ce genre d'imprévus. Je m'arrange pour me faire engager comme travailleur dans une des tenures qui encerclent la ville durant la période des récoltes. Après avoir travailler toute la journée sans faux pas, je me sers dans les récoltes. Ici, c'était des carottes que je pris. Hélas, l'une d'entre elle tomba de ma manche et provoqua la colère de mon employeur. Je me dépêchai de faire tomber la marchandise volée avant l'arrivé de soldats alertés par les cris de rage de mon commendataire, puis je jouais le rôle de l'honnête employé accusé à tort par un employeur avare. Incapable de prouver ma culpabilité après fouille, les gardes durent décider qu'il n'y aurait pas de conclusion à cette affaire en me demandant de dégager. Ainsi, je partis sans plus de problème, en parvenant parfois même à récupérer un ou deux aliments jetés dans des fourrées lors de la panique. C'était là mon quotidien, de ma plus tendre enfance à 1241: échouer ou réussir quelques larcins en devant subir comme punition à l'échec, les râles d'un paysan plus fortuné que la moyenne.

    -Je finirais par te faire arrêter sale gosse! Je t'ai fait confiance une fois de trop, et c'était la dernière!

    -Vous me devez trois paies, honnête que vous êtes. Pour ce que j'y perd moi...

    -T'as ça dans le sang, bâtard! T'es qu'un gamin, mais ça te sauvera pas de la corde éternellement espèce de rejeton de Joyeux Compagnon!

    Étonnamment, c'était pour les quelques locaux qui me connaissent, ce qui me résume le mieux: «Enfant de joyeux compagnon». Pour cause, je suis un orphelin né neuf mois après le passage de quelques uns de ces bandits dans la région, un hasard qui me suit depuis plus ou moins... que je sais marcher et parler? Ce genre de parole avait le dont de m'enrager et de m'exaspérer. Moi même qui n'ai de famille que les camarades qui m'adoptèrent, j'estime avoir bien peu de lien avec mes lâches parents biologiques, qui qu'ils soient pour m'avoir abandonner lors de mes deux ans. Alors j'estime stupide et particulièrement bas les paroles de ce chien qui aboie. Mais si je me retournais pour le tabasser devant les gardes, je risquais fort de me prendre une tannée et un allé simple dans les geôles de la ville. Je décidai donc d'ignorer le singe derrière moi, et d'avancer poings serrés.

    Je finis par rentrer chez moi, dans les rues de Baros, après avoir emprunté aux vignes locales quelques raisins mûrs. Je m'enfonçai dans les murailles, puis dans la partie citadine de la cité. Les rues étaient dignes du comté marchand: chaque mur était entretenu, chaque établissement fièrement affiché. La place centrale abordait un marché sur lequel je pris l'habitude de passer en rentrant: dès qu'un ménestrel se présentait pour chantonner les nouvelles contre quelques écus, les foules étaient absorbées, et les bourses des bourgeois étaient abordables. Je parvins à en récupérer une de justesse, en faisant parler cinq années d'expérience dans le vol à la tire. Comptant les pièces, je finis par arriver devant les portes d'une auberge acceptant de louer un dortoir à prix abordable pour moi et ma «famille adoptive». Un groupe de quatre enfants, sans me compter, et un trentenaire qui nous a tous recueillis, et tout appris. Je poussai la grande porte, et donnai douze sous à l'aubergiste pour le loyer, avant de monter rejoindre mes camarades. L'ambiance était silencieuse dans le dortoir. Je m'adressai à ma figure paternelle...

    -Raphael, qu'est-ce qu'il s'est passé?

    -Joshua et Michel ont loupé leur coup. Quand à mark et émilie, d'autres orphelins leurs sont tombés sur un coin de la trogne pour prendre leur récolte... Mais il y a pas de blessure grave. Dis moi que t'as réussi ton affaire: je nous vois mal bouffer à notre faim avec mes trois miches de pain.

    -J'ai pu sauver que quatre carottes en les jetant a côté des routes, comme tu me l'as appris.

    -C'est mieux que rien, mangez à votre faim, je pourrais me contenter des restes ce soir.

    Ce n'était pas un festin, pour sûr. Cette soirée demeurait mon quotidien. Durant toute mon enfance ce fut plus ou moins le même spectacle. Des carottes tout juste lavées accompagnées de quelques miches de pain. Joshua et Michel, mes deux aînés, mangèrent aussi oisivement que possible, compte tenu de nos réserves. Mark, lui mangea modérément, laissant volontairement un bon quart de sa part à notre père, honteux de n'avoir rien pu ramener. Émilie, elle ne mangeait pas beaucoup, était frêle et encore trop petite pour son âge. Quand à moi, je savais voler, berner et... C'est tout. Aucun de nous n'était capable de survivre seul. C'est sans doutes pourquoi nous nous aimions tant: nous ne pouvions pas vivre sans les autres, pas plus que nous le voulions.


    Hélas, le monde va rarement comme on le souhaite, et ainsi vint l'année 1942: les récoltes étaient si mauvaises que personne n'avait le besoin ou la naïveté de m'engager. Les prix des aliments flambèrent sur les marchés, et bien vite chacun se mit à économiser: soit les prix étaient ahurissants, soit les aliments étaient purement et simplement retirés des étales. Je prenais toutes les bourses à portée, mon père de même, ainsi que mes frères et ma sœur. Malheureusement, nos efforts nous permirent de nous offrir plus ou moins un repas et demi tous les deux jours pour chacun d'entre nous. Nous peinions à garder la tête hors de l'eau. Père s'épuisait, mes frères commençaient à fatiguer, moi de même, et Émilie devint si maigre qu'elle en inquiétait les passants. Une après midi, elle s'est évanouie dans la rue, et fut ramenée par Joshua dans l'urgence. Chaque jour qui passait nous rapprochait de la mort. Je ne pouvais pas juste laisser les choses continuer ainsi. La lumière vint à moi une matinée, dans la place du marché. Un ménestrel chantait ses nouvelles que j'ignorais comme d'ordinaire, en prenant l'or des passants. Soudain, une annonce m'interpella, venant d'un garde...


    -Veuillez garder votre calme. Les bandits de la route Est ne viendront pas dérober votre nourriture. Leurs têtes sont primées et si une descente de garde n'est pas faite, ils ont une semaine avant de tomber entre les mains de mercenaires. Ce duo de criminel ne vous ferra rien et les spéculations sur leur dangerosité sont éhontées. Gardez votre calme.


    Mille informations eurent traversées l'esprit de tout homme, mais une seule put interpeller l'être affamé que j'étais: «têtes primées». Généralement, si une tête est mise à prix, ce n'est pas pour le symbole, mais bien pour intéresser des mercenaires: l'offre était alléchante, ce fut une certitude pour moi. Je récupérai toutes les informations que je pu sur ce duo, et partis dans la journée sans prévenir personne. Le couple de bandits devaient être à une heure de marche sur la route de l'Est. C'était inconsidéré de ma part d'y aller seul et désarmé, mais poussé par la faim, je ne pu que trotter jusqu'à ma destination. Je les aperçu finalement à dépouiller un voyageur au loin. Je me cachai dans les fourrées, et les suivis jusqu'à leur camp, avant d'attendre la tombée de la nuit. Les deux s'endormirent naïvement au coin du feu: une femme blonde et un homme roux, manifestement rapprochés. Je m'approchai sans un bruit, saisi dans les armes déposées pour dormir une dague d'assez mauvaise manufacture, et la plantai dans la gorge de la femme qui s'agita assez pour réveiller son époux. Il n’eus pas le temps de s'armer avant que je lui saute à la gorge. Dans la mêlée qui en suivit, je ne compris pas comment me défendre ou attaquer: c'est la chance qui planta l'arme dans son torse, pas moi. Ensanglanté et paniqué, je cachai la dague dans mon ceinturon, après avoir collecter comme preuve de mon fait une oreille de chaque victime.


    Je couru, couru toute la nuit pour arriver à Baros, amorphe et épuisé. Le garde qui fit l'annonce de la prime plus tôt était là et paniqua en me voyant en sang. La main sur son pommeau, il me demanda des comptes, ce à quoi je répondis...


    -Les deux bandits à la tête primée... Je les ai tué...


    Je parvins à force de détails à récupérer ma prime, mais non sans la méfiance des soldats locaux. Je m'en moquais: j'allais pouvoir nourrir ma famille, sauver ceux que j'aimais. Je rentrai à l'auberge, et alors que je m'apprêtais à monter dans notre dortoir, l'aubergiste m'interpella...


    -Gamin, viens donc là.


    -Qu'est-ce qu'il y a? On l'a pas payé le prix du dortoir?


    -C'est pas ça... Écoute, ce que j'ai à te dire va pas te plaire du tout...


    -Quoi? Il y a pas mort d'homme non plus...


    -Ton paternel s'est fait arrêter. Il va se faire couper la main et croupir en geôle un bout de temps. C'est pas tout, pour payer l'amande que s'est prise ta famille pour les méfaits de ton père, tes trois frères ont dû s'engager dans l'armée comme soldats. Ils ont placé ta sœur ailleurs, je saurais pas te dire où elle est...


    Inutile de dire que j'étais sur le cul. Une journée avait suffit à me faire tout perdre? Ces deux personnes que j'avais tuer... Ce n'était pas pour protéger ceux que j'aimais mais pour moi même? Ma vie valait-elle les leurs?... Je me remémore cette histoire tous les matins, tous les soirs... Je n'arrive jamais à comprendre POURQUOI suis-je devenu un assassin? Comment mes remords ont-ils pu disparaître si vite? Pourquoi ai-je fait tout ça? Perdre la capacité d'évaluer la valeur d'une vie, perdre toute notion de partage et de charité... Pourquoi ai-je bien pu choisir cette voie?


    Compétences



  • Larcin (vol à la tire) - Niveau 3

  • Subterfuge - Niveau 3

  • Persuasion - Niveau 2

  • Discrétion - Niveau 2

  • Arme blanche (dague) - Niveau 1

  • Sport (athlétisme) - Niveau 1


  • Derrière l'écran


    Êtes-vous majeur ? Quasiment
    Avez-vous lu le règlement ? Validé par Courage
    Comment-êtes vous arrivé sur Les Serments d'Eurate ? Dites merci à votre partenariat avec Orcande
    Une suggestion ? Placez moi empereur?
    Ce personnage est-il un DC ? Si oui, de qui ? Non




    Re: Nimar Delor, votre vie pour un sou ─ Sam 13 Avr - 16:48
    Chroniqueur Impérial
      Chroniqueur Impérial

      Réputation  - 13.04.2019



    • LA CAPITALE EVALON



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    • DUCHÉ DE LA CROIX DES ESPINES


    • COMTÉ DE LA CROIX DES ESPINES
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      COMTÉ D'EMERALD
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      COMTÉ DE POSVÁNY
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    • DUCHÉ DE MELLILA


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      COMTÉ D'ARAGON
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      COMTÉ DE CORDUBA
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    • DUCHÉ DE NÉRA


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      COMTÉ DE BAROS
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      COMTÉ D'UZÉ
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    • DUCHÉ DE VOLG


    • COMTÉ DE VOLG
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      COMTÉ DE TERRESANG
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      COMTÉ DE MONT DRAGON
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    • ÎLE DE NACRE


    • Le clergé :..... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts


    • HORS FRONTIÈRES


    • Territoire Thoréen:.... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts

      Territoire Khöz:......... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts

      Royaume d'Azelan:.... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts

      Royaume de Feynes:.. ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■.. 0000/1999 pts