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Ashe Violet •
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Ashe Violet • ─ Mer 15 Mai - 21:01
Ashe Violet
    Ashe Violet

    Ashe Violet


    “Moi je crois aux histoires auxquelles les autres ne croient pas encore.”



    19 ans
    Originaire de Haute-Lune
    Vassalité : Comté D’Uzé
    Statut social : Ancienne esclave, pègre solitaire
    Son métier : Alchimiste


    Caractère


    Aussi avenante que puisse paraître Ashe, elle n'en est pas moins compliquée à appréhender. La jeune femme, taciturne, bien que plus empreinte de liberté et d'indépendance depuis sa délivrance, a toujours eu l'habitude de devoir la fermer, que ce soit pour respecter son rôle de femme ou d'esclave. L'un étant étroitement lié à l'autre, elle est presque constamment sur la défensive et sa méfiance se traduit par un sarcasme automatique. Ni plus ni moins qu'une façon de fuir, de s'éloigner de l'Humain et de ses potentiels dangers, de retrouver sa vie enchaînée. Ashe n'affronte pas les problèmes, elle les contourne, les fuit, pour la simple et bonne raison qu'on ne lui a jamais permis d'apprendre à les surmonter. Elle a passé la majorité de sa courte vie la tête baissée à obtempérer à des ordres plus ou moins stupides selon les situations et maintenant qu'elle est indépendante, elle a du mal à différencier conversation mouvementée et dispute, ironie et insolence, taquinerie et attaque frontale. Elle évite les questions, reste relativement floue sur son passé, détourne les discussions lorsqu'elle rencontre quelqu'un d'un peu trop curieux. Ce n'est pourtant pas une menteuse, ses émotions sont franches et facilement traduisibles, mais elle craint la méchanceté des Hommes. Sa solitude, qu'elle s'impose inconsciemment, la bouffe doucement de l'intérieur mais elle ne se sent pas capable de s'ouvrir. Et pourtant, Ashe est loin d'être une femme fermée. Elle n'est pas spécialement bonne, pas fondamentalement mauvaise, elle est surtout égoïste à cause de son parcours de vie, mais elle est bourrée d'empathie et ne supporte pas l'injustice. Il lui arrive souvent de céder son repas à un gamin des rues, d'intervenir dans l'ombre lorsqu'une femme se fait embêter par un homme imbibé d'alcool (un petit croche-pattes et généralement le temps qu'il se relève, la victime et Ashe sont déjà loin), mais elle peut également attraper une bourse d'or au milieu d'une foule blindée ou subtiliser un bijou sur une étale lors des jours de marché. rien n'est tout noir ni tout blanc chez la demoiselle qui voit la vie toute en nuance de gris. A ses yeux, les façons d'agir de chacun ont, sinon des excuses, au moins des raisons, qu'elles soient justes ou non. Elle ne perçoit pas les notions de bon ou de mauvais chez les autres, ce qui fait qu'elle-même ne se juge pas gentille ou méchante. Elle est juste ce qu'elle est, avec son passé, son présent, son futur, et tous les choix et les hasards qui associent tout ça pour leur donner un sens et dans l'absolu, l'opportunité de survivre. Parce que, au fond, c'est tout ce qui compte. La survie, l'indépendance, la liberté.


    Physique


    A première vue, Ashe a l'air tout ce qu'il y a de plus normal. C'est une jeune femme qui frôle le mètre soixante sans pour autant l'atteindre, à la silhouette fine et élancée. Si autrefois elle a pu connaître la maigreur à cause de périodes difficiles, aujourd'hui elle n'hésite plus à voler lorsqu'elle a faim. Elle n'est pas quelqu'un dont on se méfie particulièrement, son apparence est même plutôt agréable à voir. Elle a une démarche souple et légère, discrète, comme une ombre qui voudrait qu'on ne la remarque pas. Sa peau opaline contraste avec ses longs cheveux noirs, qui eux-même font ressortir ses yeux verts. Pendant longtemps son maître lui a mis dans la tête qu'à cause de la couleur trop claire et trop inhabituelle de ses pupilles, en plus de ses canines trop pointues, elle ressemblait à une sorcière et qu'un jour elle finirait sur le bûcher. Aujourd'hui elle a bien compris que son regard était un sérieux atout de séduction, en revanche elle complexe complètement sur ses dents au point où lorsqu'elle sourit c'est toujours la bouche fermée, ou couverte avec la main lorsqu'elle rit. Et pourtant il n'est pas si horrible que ça son sourire, si ce n'est qu'il apparaît souvent en coin et semble donc souvent un peu moqueur, voir insolent. De toute façon son visage entier respire l’espièglerie. Et lorsqu'elle est prise d'un sentiment spontané, son regard trahit souvent son émotion. La colère et la joie, l'amour et la haine traversent ses yeux comme des milliers de doigts pointés. Alors à défaut de savoir mentir, elle use et abuse du sarcasme. C'est l'une des armes les plus efficaces qu'elle a trouvé pour se protéger du monde extérieur. La plupart du temps, on la prend pour une prostituée ou une fille de taverne, en cause ses vêtements pour le moins légers. Mais elle aime sa façon de s'habiller, elle a toujours eu ce type de vêtements et elle se fiche bien qu'on se méprenne sur elle. Ashe est toute de noir vêtue, en passant de la brassière sans bretelles qui lui sert de haut, à la jupe fendue si longue que son bout est abîmé à force de traîner dans la poussière du sol, jusqu'aux sandales de cuir sommaires. Elle a également avec elle une longue cape à capuche capable de la couvrir entièrement mais qu'elle porte rarement à l'extérieur des villes puisque personne n'est là pour l’interpeller sauvagement ou la mater ouvertement. Ce manteau sert également à masquer la marque au fer rouge que son maître lui a posé dans la nuque et que ses cheveux, toujours noués en une nattes brouillonne, ne cachent pas toujours. Le peu de bijoux qu'elle porte lui a été donné par l’alchimiste et elle les a gardé lorsqu'elle a fui, par habitude. Elle porte notamment une coiffe très fine qui décore ses cheveux et deux boucles d'oreilles de gros diamètres (ce qu'on appelle à notre époque des écarteurs) en forme de lunes de la même couleur que ses yeux. Pour tout ça, et pour cette démarche assurée et gracieuse qu'elle arbore, il n'est pas rare qu'on lui demande combien elle prend pour une nuit. Mais Ashe n'a rien d'une fille de joie et pourrait même clouer le bec à certains si elle prenait la peine de vouloir s'attarder là-dessus. Son vocabulaire est varié, elle est cultivée scientifiquement, possède une logique mathématique importante pour quelqu'un de son rang obtenue lors de sa captivité avec l'alchimiste, mais elle est taciturne et très peu se doutent de ses réelles pensées. Autant de jugements qui ne la dérangent pas, au contraire, puisqu'ils rendent les autres plus malléables et plus faciles à berner. Et histoire de bien pousser la manipulation, elle fait généralement croire qu'elle ne sait pas lire. Elle n'a pas de manière spécifique de parler, aucune intonation bourgeoise, aucun accent paysan, juste une voix légèrement cassée.


    Histoire


    Le souvenir de sa mère est flou. Elle n'y voit qu'une silhouette, une forme vague aux longs cheveux noirs dont elle a hérité, et aux yeux aussi sombres que la nuit. Nulle doute que Ashe a reçu ses yeux verts de son père mais puisqu'elle ne l'a jamais connu et que sa mère n'est pas sûre de qui il pourrait être, elle ne saura jamais à quel point elle lui ressemble. Elle se souvient à peine de la prostituée qui l'a mise au monde, il n'y a que son sourire qui lui revient, ses yeux doux. Malgré ce que l'alchimiste a pu lui répéter en boucle pour broyer son esprit, Ashe sait, au fond d'elle, que sa mère ne l'a pas abandonné par choix. Elle a quatre ou cinq ans lorsqu'elle est vendue à l'alchimiste, et elle se souvient encore des larmes de sa mère, de la difficulté qu'elle a à lui lâcher la main, et de sa silhouette qui se fond dans la rue bondée de la ville. Son nouveau maître ne cessera de lui répéter que sa mère n'était qu'une pute dans une troupe mobile et qu'elle ne la retrouvera probablement jamais, mais rien des mots horribles qu'il dira ne ternira l'image qu'Ashe a de sa mère. Et pourtant il en a dit des horreurs.

    Si l'éducation de l'alchimiste s'est plus apparenté à du dressage qu'à de l'enseignement, Ashe doit tout de même beaucoup à cet homme. Il était déjà vieux lorsqu'il l'a acheté, la soixantaine bien tassée, et pourtant il en faisait au moins dix de moins. Barbu, grisonnant, le regard sévère et jamais une once de sourire sur le visage, Archibald était un alchimiste reconnu dans son village, sollicité pour n'importe quelle maladie corporelle ou psychologique et son ego était devenu tellement gonflé que toute remarque, pertinente ou non, était refoulée d'un soufflement dédaigneux. Toutefois, et malgré la position d'esclave de Ashe, il fut un professeur d'un tel niveau qu'elle n'aurait pu rêver mieux. Archibald apprit à Ashe les rudiments des mathématiques, puis de la chimie, ainsi que la lecture et l'écriture, autant d'arts qui n'auraient jamais du parvenir jusqu'à quelqu'un comme Ashe. Elle l'aidait dans tout ce qu'il faisait, que ce soit la préparation de remèdes, l'étiquetage des différents matériaux qu'il utilisait pour ses breuvages, la recherche dans les nombreux volumes interminables qu'il entreposait sur une bibliothèque dont elle se demandait chaque jour par quel miracle elle tenait debout, le nom et les propriétés d'un nombre incalculable de plantes dont la provenance pouvait parfois se faire à des milliers de kilomètres d'ici. Lorsque Ashe n'était pas tenue d'apprendre un nombre incalculable de choses (dont elle ne comprenait pas l'utilité puisqu'il passait son temps à la traiter de bonne à rien sans avenir) ou de tenir la boutique pendant qu'il s'afférait dans son laboratoire, elle entretenait la maison, le linge, faisait les repas et allait faire les courses d'Archibald, et lorsque, enfin, elle avait un peu de temps libre, elle adorait fouiner dans les bouquins de l'alchimiste. Le vieillard ne lésinait ni sur les coups ni sur les paroles et si parfois elle pensait déceler l'ombre d'une légère affection (il intervenait aussitôt lorsqu'un client lui parlait mal et avait à coeur de donner une éducation à la jeune femme), la majorité du temps il était absolument acerbe avec elle. Il lui fallut plusieurs années pour comprendre qu'il était comme ça avec tout le monde, y compris ses clients, et qu'elle avait une place privilégiée dans son estime. La même que celle d'un chien, mais c'était la plus haute que quiconque pouvait espérer. Archibald offrait tenues et bijoux à Ashe, la poussant à s'apprêter pour la boutique mais aussi pour sa propre image. Il était riche, avait du poids dans la société, et il était hors de question que son esclave passe pour une souillon.

    Parfois, lorsque la pluie est trop forte, le vent trop froid ou la faim trop présente, Ashe regrette amèrement ce qu'elle a fait. Elle se dit qu'elle aurait pu supporter un peu plus, qu'elle pouvait bien accepter les coups en échange d'un toit et de nourriture quotidienne. Et puis il lui suffit de regarder l'horizon pour comprendre qu'elle n'aurait pas pu rêver mieux comme nouvelle vie. Elle regrette juste de ne pas avoir tapé plus fort.

    La boutique tournait bien, et pourtant Archibald était de moins en moins satisfait. Ce perfectionniste dans l'âme avait l'impression de perdre son temps avec des gens complètement abrutis alors qu'il pourrait utiliser ce temps pour mieux affiner son art. Il était plein de frustration et la frustration menait à la colère, à l'alcool, à la violence. Si d'ordinaire Ashe avait l'habitude de prendre quelques coups punitifs lorsqu'elle répondait, désobéissait ou faisait une grosse erreur, maintenant il ne tapait plus que pour se soulager. Et si Ashe avait accepté jusque là l'autorité cruelle de son maître, ça n'empêchait pas la jauge de tolérance de grimper doucement jusqu'à sa limite. Lorsque la ligne rouge fut atteinte, Ashe scella son propre avenir en se retournant contre l'alchimiste. L'angoisse, lorsqu'il entra dans la petite chambre de son esclave, fut si grande que les muscles de l'adolescente bougèrent d'eux-même. Elle avait entendu son pas dans l'escalier, les grognements emblématique d'un taux d'alcoolémie bien trop élevé, et sans réfléchir elle avait attrapa son balai et attendu derrière la porte. Il n'était pas trop tard pour faire demi tour, tout reposer, attendre que ça se passe et pleurer dans un coin en attendant d'être trop fatiguée pour ressentir la douleur. Elle pouvait encore ordonner à son cerveau de faire demi-tour. Et pourtant lorsque Archibald rentra dans la pièce, elle lui asséna un coup si fort derrière la nuque qu'il s'effondra comme une masse, inconscient. Quelques minutes plus tard, elle était dehors et elle fuyait la maison sans savoir si son maître était mort ou non. Sans savoir si elle allait être recherchée pour meurtre ou pour insubordination, quoi qu'elle doutait que la sentence soit bien différente. Et pourtant, elle sentait un poids s'envoler de ses épaules. Ses jambes avançaient vers le port sans un regard en arrière avec la sensation que l’apesanteur n'avait plus aucune emprise sur elle. Jamais elle ne s'était sentie aussi légère, aussi bien. Libre.

    Ashe avait dix ans et des poussières lorsqu'elle vola sa liberté et qu'elle apprit la dure difficulté de la vie dans les rues. Bien vite, elle comprit qu'elle devait rester nomade si elle ne voulait pas s'enraciner et mourir de faim. Alors elle se mit à vagabonder, profitant au mieux des traversées de soldats ou de chariots marchands pour aller d'un point à un autre en dehors des villes sans se faire attaquer par des bandits, ou au pire en faisant les détours nécessaires pour ne pas s'approcher des bois. En deux ans et quelques mois, elle passa par Rivemorte, dans laquelle elle ne resta pas longtemps de peur que les autorités de Haute-Lune traversent le Golf d'Aurore pour la retrouver avant qu'elle ne s'échappe pour de bon, puis se joignit à une caravane marchante escortée de quelques mercenaires qui descendit jusqu'à Oviedo. Pendant ce trajet, elle put mettre en application quelques rudiments de médecine qu'elle avait appris d'Archibald pour s'occuper des malades. Elle se lia d'amitié avec l'un des mercenaires, un homme dans la cinquantaine, sympathique, toujours une histoire à raconter, qui lui apprit quelques bases de défense au combat, et lui offrit même une petite dague dont il ne se servait plus, préférant sa grosse épée. En échange, elle lui montra comment facilement créer un petit objet explosif, l'une de ses recette préférées avec celle du fumigène colorée. Ils s'arrêtèrent quelques mois en ville -où Ashe commença à voler dans les marchés toujours bondés et dont la chaleur écrasante rendait moins attentifs les promeneurs-, puis repartirent pour Alcalà, dernier arrêt de la caravane. La jeune femme récupéra quelques pièces en échange de son aide et en profita pour s'offrir des vivres, le luxe d'une nuit en auberge -et le merveilleux bain qui va avec-, et quelques objets essentiels au voyage ainsi qu'une plus grosse besace. Les livres et ustensiles alchimiques qu'elle avait embarqué lors de sa fuite n'étaient pas aussi utiles qu'elle l'aurait voulu mais elle était tout bonnement incapable de s'en séparer. Seule, et en suivant le fleuve Oloron vers le nord, elle rejoignit Evalon. Pas vraiment le même climat qu'au sud, mais c'était vivable, au moins pour quelques mois.

    Cela fait deux mois que Ashe vagabonde dans la ville. Elle vole, parfois, vend quelques remèdes lorsqu'elle trouve ou peut se permettre d'acheter les matériaux à leur confection, mais elle se fait discrète. Elle s'est déjà faite insulter de sorcière par un petit village de trois familles de paysans sur la route et elle n'a pas spécialement envie de finir sur un bûcher. Elle travaille depuis peu comme lavandière pour un hôtel de la ville, qui l'héberge pour la moitié de son salaire dans une chambre de nonne où elle a juste de quoi s'allonger, ce qui fait qu'elle continue de voler et de vendre ses remèdes. Et malgré ça, malgré la difficulté de la survie, malgré les jours où elle ne mange pas à sa faim, malgré les nuits ou elle grelotte de froid, tout ce qu'elle regrette, c'est de ne pas avoir frappé Archibald plus fort.



    Compétences


  • Connaissance plantes - 3

  • Connaissance alchimiques - 4

  • Connaissance des poisons - 2

  • Larcin (Vol à la tire) - 2

  • Discrétion - 2

  • Athlétisme - 1


  • Derrière l'écran



    Êtes-vous majeur ? Oui
    Avez-vous lu le règlement ? Hocus pocus et flicitus
    Comment-êtes vous arrivé sur Les Serments d'Eurate ? J'ai fais une demande fb pour un forum médiéval/fantasy et on m'a proposé Eurate Smile
    Une suggestion ? //
    Ce personnage est-il un DC ? Si oui, de qui ? //




    Re: Ashe Violet • ─ Mar 4 Juin - 9:13
    Chroniqueur Impérial
      Chroniqueur Impérial

      Validé !!


      Et bien voila une bien jolie Alchimiste, félicitation !

      Te voici à présent validé aussi je te souhaite officiellement la bienvenue sur Eurate. Tu vas donc pouvoir rejoindre le groupe de la Pègres et je vais t’inviter dès à présent à :

      ■ Te créer un carnet d'aventures afin d’avoir un suivi de tes rps.
      ■ Aller lire les différentes demandes de RP pour trouver des partenaires de jeu.
      ■ Poster un sujet dans les correspondances. C’est ici que les autres joueurs pourront t’envoyer des courriers en restant dans du roleplay.
      ■ Suivre l'arrivée de nouvelles quêtes disponibles afin de rejoindre d’autres joueurs en ayant déjà un but précis.


      N'oublie pas de voter pour nous aider à promouvoir le forum en échange de récompenses (tu peux retrouver les 5 boutons de vote à la fin de la page d'accueil) et surtout, amuse toi bien !