- Mátyás Somló (1000 écus) - Rémi Sauveterre (1000 écus)
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Re: La boîte à malices de Vavasz ─ Mer 16 Oct - 8:23
Ravasz Bátor Baron
Mátyás Somló
[joué par Ravasz Bátor]
32 ans : Originaire de Posvány Vassalité : Mocsár Statut social : Citoyen Son métier : Sergent et garde du corps
Caractère
Mátyás est un homme droit et pieux, élevé dans l'austérité par un son père, prêtre de Tamas. Plus loyal qu'un dogue envers son maître, il ne rechigne jamais à accomplir quelqu'ordre qu'il pourrait lui donner, néanmoins, il est des choses que son éducation trimurtiste ne peuvent tolérer. Cependant, Ravasz sait fort bien ce qu'il peut, et ce qu'il ne peut pas demander à son sbire le plus assidu. Evoluant dans l'ombre de son seigneur, Mátyás se montre souvent très discret, et pas seulement par respect pour son suzerain, mais également car il déteste que les gens le remarquent.
Etant doté d'un physique ingrat, il n'a jamais aimé voir dans le regard des autres ce dégoût à peine caché y sommeillant. Lorsqu'il se sent jugé ou insulté par quelqu'un, il peut se montrer fort désagréable, voire agressif. Il ne prend pour maîtresse que des malvoyantes, l'une d'entre elles étant même complètement aveugle.
Il pense que son physique est dû à son mauvais karma d'une vie passée, et tente de se racheter par une vie de droiture et d'humble servitude auprès de son seigneur.
Physique
C'est un homme grand, taillé comme un bloc de marbre, entraîné au combat et aux tâches demandant force et endurance. La description pourrait s'arrêter là, pour lui. Malheureusement, ses contemporains ont trouvé tout une ribambelle d'épithètes disgracieux pour décrire son physique désavantageux. Ravasz, dans ses mémoires personnelles, le décrit de la manière suivante :
"Sous sa dense chevelure rousse se cachait un visage laid comme le péché. Il avait le front plus avancé que le commun des mortels et garni de pustules, ainsi qu’un nez cassé à de multiples reprises trônant au-dessus d’une bouche glabre aux lèvres épaisses. Ses yeux de taupe étaient bien trop rapprochés l'un de l'autre."
Il porte une armure lamellaire de qualité, et ne jure que par le port du casque. Malheureusement, il n'a que peu l'occasion de le mettre, révélant ainsi son horrible trogne au monde entier.
Histoire
Fils d'un prêtre de Tamas et de la fille d'un forgeron, Mátyás n'était pas particulièrement prédestiné à devenir un homme d'armes. Il suivit ce chemin sous les ordres de son père, qui avait décelé en lui tout ce qu'il fallait pour en faire un bon combattant. Ses entraînements rigoureux, ainsi que son éducation religieuse, en firent une sorte de guerrier aux manières de moine, bien qu'il fut toujours doté d'un fort appétit pour la gent féminine. Malheureux hasard : les dames ne semblaient pas animées du même enthousiasme que lui.
Toute sa vie, il fut victime des quolibets aussi bien des jeunes gens que des plus mûrs et âgés, à son grand dam. Son père lui-même avoua qu'il devait être la plus laide créature engendrée par les Trois, mais qu'il ne devait pas se préoccuper de ce qui n'était que purement superficiel. Persuadé que son visage ingrat était une malédiction des dieux pour un mauvais karma, il tenta toute sa vie de réfréner sa colère et de suivre les enseignements du Trimurti. Lorsqu'il devint massif et dangereux avec une lame, beaucoup cessèrent leurs attaques mesquines, pour détourner simplement le regard. Il fut littéralement "sauvé" par les armes.
Une fois entré au service du baron de Mocsár, ses qualités martiales et sa moralité irréprochable en firent vite l'un de ses sergents les plus estimés, apparaissant régulièrement à ses côtés et remplissant sans broncher ses basses besognes, telles que la collecte d'impôts dans des zones risquées, ou la traque d'un fuyard refusant de vivre sous le servage. Cette place lui valut nombre d'avantages et de privilèges, et voyait son accès à la couche de certaines femmes moins restreint qu'auparavant. Il ne put cependant jamais s'attacher à une dame le regardant avec dégoût, et finit par ne prendre que des maîtresses avec des problèmes de vue. La rumeur grandit au château, mais personne n'osait en faire la réflexion à Mátyás, même quand celui-ci parvint à mettre une aveugle dans son lit.
Ses multiples coucheries engendrèrent une série de bâtards, dont certains sont aussi laids que leur paternel. Ces derniers détestent ouvertement leur père, qui ne leur accorde que bien peu d'attention, et qu'ils ont toujours craint pour ses manières froides et son agressivité autant verbale que physique. Mátyás est rustre avec ses enfants, car ils lui renvoient l'image de ce qu'il était avant, et même pire : ils sont la preuve que son karma de la vie précédente n'a toujours pas été lavé, le plongeant un peu plus dans la tourmente et dans le doute.
Quoi qu'il en soit, Mátyás continue d'effectuer pleinement son devoir auprès du baron, et a lié son destin à celui de son suzerain. Peut-être, une fois qu'il aura servi avec abnégation le frère du Khöszoctone, son karma sera-t-il enfin lavé, et pourra-t-il prétendre à une nouvelle vie faite de bienfaits...
Compétences
Arme principale (Epée) - Niveau 4
Athlétisme – Niveau 3
Bouclier – Niveau 2
Bagarre - Niveau 1
Relation
- Ravasz Bátor : Son suzerain - Viktoria Bátor : La fille de son suzerain - Matvei Bátor : Le fils de son suzerain
Re: La boîte à malices de Vavasz ─ Mer 16 Oct - 9:22
Ravasz Bátor Baron
Rémi Sauveterre
[joué par Ravasz Bátor]
26 ans : Originaire de Evalon Vassalité : Mocsár Statut social : Pègre Son métier : Exécuteur des basses oeuvres
Caractère
Un vilain né dans la boue et la merde ne pouvait pas donner grand-chose de bon. Pourtant, Rémi a réussi l'exploit d'être un personnage plus infâme encore que ce à quoi l'on aurait pu s'attendre. Ce maraud incarne toutes les mauvaises facettes de l'être humain : il ment, il vole, il tue, il fait chanter, il truque, il triche, il arnaque et il détruit, et ce sans aucun état d'âme. Il y a longtemps de cela, peut-être aurait-il éprouvé quelque remord ou sursaut de morale, mais si c'était le cas, il ne s'en souvient même pas.
Rémi a toujours été un vrai salopard. Peut-être est-ce pour ça qu'il a réussi à fédérer autour de lui une grande partie des truands de son quartier ? Il y a quelque chose en lui qui inspire la confiance, et pourtant, c'est une confiance en général fort mal placée. Il ne rechigne devant rien pour arriver à ses objectifs, et à amasser or et informations. Plongé dans le vice jusqu'au cou, il ne s'est jamais repenti d'un seul de ses crimes, qu'il sait nombreux.
C'est un pillard opportuniste, prêt à tout pour faire un maximum de profit sans se faire pincer. Il éprouve une fascination toute particulière pour l'or, et serait légèrement kleptomane sur les bords.
Physique
Du haut de son mètre cinquante, Rémi est un petit homme. Il est néanmoins trapu, et plus musculeux qu'il n'en a l'air sous ses vêtements de manant. A la lutte, étrangement, c'est toujours lui qui reste debout. Son style de combat, cependant, ressemble plus à une fuite organisée, lorsqu'il sent qu'il n'est pas de taille.
Son visage est grotesque, noueux et bien en chair, avec un menton particulièrement osseux et volontaire, rendant ses sourires malsains. Plus malsains encore sont ses petits yeux de fouine, dont les lueurs salaces parcourant ses pupilles feraient frissonner les innocents. Il revêt toujours un capuchon, comme il est de coutume chez les gueux, et s'en sert pour cacher un petit couteau effilé. Question armement d'ailleurs, il n'est pas en reste : sous ses épaisses couches de vêtements sont dissimulés de multiples coutelas et surins, prêts à l'emploi. Il possède également des rossignols, des outils à l'utilité obscure et quelques sifflets émettant chacun un bruit différent.
Histoire
Né dans les basfonds d'Evalon, Rémi est le fils qu'une putain des docks abandonna dans le marché aux poissons. Alertés par les cris déchirants d'un nouveau-né sur un tas de morues à l'agonie, un brave citoyen recueillit le nourrisson et le confia à un orphelinat. Comme bien des établissements de ce genre, les enfants étaient élevés dans l'optique d'être revendus plus tard en tant qu'esclaves auprès de certains ateliers de confection de la ville. Les plus chanceux finissaient chez les brasseurs. Les moins chanceux, eux, finissaient dans les tanneries et les teintureries de la cité. Mais Rémi, lui, choisit la troisième option.
Car quand il eut l'âge d'être vendu, il s'enfuit avec quelques autres orphelins, devenant des fugitifs réfugiés à quelques pâtés de maison de leur ancien logis. Très vite, ils s'organisèrent en bande autour de Rémi, plus âgé et plus charismatique. Leurs premiers larcins furent couronnés de succès, dérobant les boursettes des vieillards attendris, ou des demoiselles en pleurs devant tant de misère enfantine. Durant son adolescence, Rémi était turbulent et tyrannique avec ses comparses, qui avaient appris à le craindre car il était plus fort. Malgré tout, à mesure que les mois passaient, il dut se rendre à l'évidence : les autres devenaient plus grands que lui. Son règne de terreur parmi la marmaille toucha à sa fin lorsqu'un grand rouquin le chassa de la bande. Blessé dans son orgueil, le jeune voleur avait alors vendu le repaire de ses anciens amis à la milice, pour deux sous. L'un d'eux servit à acheter une pomme, qu'il mangea sur un toit en regardant ses compagnons d'infortune se faire arrêter. L'autre lui servit à acheter un petit surin, le premier d'une future collection, avec lequel il allait commettre maintes horreurs.
La première fois qu'il tua, c'était sur un coup de sang. Un travail sale, inattendu et désorganisé. Quand la vieille n'avait pas voulu lâcher son bijou, dans cette ruelle sombre et crasseuse près du quartier rouge, il avait perdu patience et lui avait tranché la gorge. C'était la première fois que le sang d'un autre maculait la peau de Rémi. C'était aussi la première fois qu'il se rendit compte à quel point il était facile de faire ça. Bientôt, pourtant, il dut se résoudre à fuir Evalon, poursuivi par la milice. Il se réfugia dans une sauveté, ces endroits spéciaux en Eurate appartenant aux Trimurti, et où des gens de tous horizons pouvaient venir se réfugier, qu'importe leur passé, pour purger leur karma. L'intérêt d'un tel endroit pour Rémi était double : échapper aux autorités facilement, et prendre quelques vacances bien méritées loin de la capitale.
Hélas, il n'était pas fait pour la vie recluse. Rémi commit beaucoup d'exactions au sein de sa sauveté : il vola le médaillon d'un prêtre, troussa la femme d'un autre, et négligeait complètement ses devoirs monastiques. Il fut sommé de quitter l'endroit, sous les huées des bonnes âmes en repentir. Rémi obtempéra, mais non sans se venger. Le soir de son départ, sur une colline, alors qu'il mangeait une belle pomme rouge, il se distrayait en regardant l'incendie qu'il avait délibérément provoqué dans le temple au sein duquel se réunissaient les fidèles. Après la destruction de cet endroit sacré, Rémi prit un nouveau nom : Sauveté, ou Sauveterre. Une manière de se rappeler de tous les sacrifices qu'il avait fait pour le Trimurti.
De retour à Evalon, il reprit ses activités criminelles, devenant spécialiste dans le recel et le chantage. Maître chanteur particulièrement doué, il se bâtit une solide réputation. Certains lui donnèrent un autre sobriquet, le Colibri. Et alors que ses affaires fonctionnaient pour le mieux, il fut mystérieusement vendu par ses propres ouailles à des hommes armés de cottes noires, sans livrée, sans blason...
Pourtant, ils travaillaient bel et bien pour un noble seigneur, un homme mystérieux qui lui proposa de le servir lui aussi. Jaugeant ses chances de rester vivant, Rémi finit par accepter. Néanmoins, ce n'est pas la seule raison qu'il avait pour se joindre à la cause du nobliau. Sous l'égide d'un homme puissant, sa protection était assurée, or, il semblait évident qu'il ne pouvait compter sur ses anciens partenaires criminels, étant donné qu'ils l'avaient vendu sans ménagement. A l'abri derrière un homme avec tous les droits, Rémi saisit tout de suite l'avantage à servir les intérêts de quelqu'un, qui automatiquement servirait les siens : survivre et prospérer.
Comme un rat dans les égouts, Rémi est chez lui à Evalon. La ville pue, mais lui pue plus encore.
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