Pirac d'Auverc... peut-être. ─ Mar 29 Nov - 21:42
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Nom : d’Auverc
(pseudonyme le plus courant)•
Prénom : Pirac
(pseudonyme le plus courant)•
Age : 26 ans
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Sexe : Masculin
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Rang : Citoyen
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Métier : Escroc
Compétences de baseManipulation Psychologique ; rang 4
Escamotage ; rang 2
Déguisement ; rang 1
Discrétion ; rang 1
Physique
Pirac (ou quel que soit son véritable nom) n’est ni grand, ni petit pour un homme de son époque. Il n’est pas non plus gros, ni maigre. L’escroc est donc un homme de corpulence moyenne et au physique plutôt banal. On peut toutefois noter - lorsqu’il soigne son apparence - ses cheveux noir aux reflets bleu-nuit, ses yeux noir eux aussi - légèrement cernés - ainsi que sa peau un peu pâle. Or ces quelques menus détails physiques disparaissent aisément lorsque Pirac est grimé. L’escroc a un certain goût du luxe mais adapte sa tenue en fonction de son milieu social ou du rôle qu’il incarne, comme un camouflage. D’ailleurs, Pirac n’est pas dénué de talent dans l’art du déguisement. Enfin, il porte rarement d’arme sur lui, de part son aversion pour la violence. C’est uniquement lors de ses coups les plus dangereux que Pirac daigne s’encombrer d’une dague, d’une canne-épée ou encore d’une fine rapière.
Caractère
Pirac (ou quel que soit son véritable nom) est un cynique matérialiste et misanthrope. Il considère l’humain comme naturellement hypocrite et lâche, car la parole ne traduit jamais qu’une version biaisée de ses pensées et qu’il l’adapte selon son interlocuteur ou la société dans laquelle il évolue. La vérité n’est ainsi qu’une affaire de perspective et de convenance, une illusion sans fondement que l’on brandit comme un bouclier pour se rassurer ou un étendard afin de justifier ses actes. Pirac rejette donc les sacro-saintes valeurs que sont la vérité et l’honnêteté, leur préférant le faux ainsi que le mensonge. Il revendique son absence totale de fierté et de scrupules, ne cherchant ni à se justifier ni se voiler la face en tant “qu’escroc détestablement sincère”. Pirac n’est pourtant pas foncièrement mauvais et serait même volontiers un gentilhomme. Il n’oeuvre donc point par pure malveillance mais plutôt par paresse et cupidité. D’ailleurs, toute forme de violence le répugne.
En dehors de sa propre vie, Pirac n’a d’intérêt et ne se fie qu’à l’argent, qu’il considère comme la seule valeur absolue et interchangeable en ce monde. En effet, l’escroc est convaincu que tout se monnaie. Il n’a ainsi d’autre ambition que de s’enrichir le plus tout en faisant le moins d’effort possible, gâchant sans vergogne son talent (car Pirac prétend pouvoir duper n’importe quel humain). Il privilégie donc les cibles faciles ; les enfants et les jeunes femmes faisant généralement de parfaites victimes pour ses combines, même si cela lui rapporte peu. Pirac fait toujours en sorte de se rattraper sur le nombre. Mais si l’escroquerie de masse est son quotidien, il loue aussi parfois ses services à quelque individu fortuné et aussi peu scrupuleux que lui ; pour briser un couple, provoquer la faillite d’un concurrent commercial ou bien d’autres mauvais tours…
Plus d’une fois, l’escroc a eu l’opportunité de se marier à une riche et noble héritière. Bien qu’il ne s’interdise point de folâtrer ni d’abuser de la naïveté des plus jeunes, Pirac n’a jamais vraiment sauté le pas, et pour cause : il n’est guère fidèle.
Quant aux intrigues politiques, l’escroc s’en méfie car selon lui le pouvoir attire bien plus de responsabilités et d’ennuis que de bénéfices. Mais s’il estime que le jeu en vaut la chandelle, alors peut-être qu’un jour Pirac tentera sa chance...
Histoire
Je suis Pirac d’Auverc ; noble désargenté descendant d’une ancienne maison Comtale, aujourd’hui tombée dans l’oubli. Sans titre, ni terre et encore moins de privilège, je suis désormais en quête d’un bienveillant seigneur à conseiller afin de redorer mon blason. Cependant vous aurez beau éplucher les archives de l’Empire, il est fort peu probable que vous y trouviez une quelconque mention de cette fameuse lignée. Or cela ne prouve rien. Peut-être que cette noble famille a réellement existé mais que le temps, les intrigues politiques et l’inconstance humaine ont effacé toute trace de celle-ci.
Ou peut-être que je mens.
Je suis aussi Artorios Aubeciel ; rimailleur, conteur itinérant et philosophe à mes heures perdues. Fils unique d’un couple de saltimbanques, idéaliste et rêveur sans guère de talent, je compense par ma noblesse d’âme ainsi que mon grand coeur. Ami loyal et fidèle amant, je suis de ceux qui savent écouter et taire les secrets, mais aussi parler et conseiller lorsque c’est nécessaire. Croyez-moi, il n’y a point meilleur compagnon de route ni confident dans tout l’Empire. Peut-être même au-delà, sans vantardise.
Ou peut-être est-ce un autre conte de mon crû.
Je suis encore Ardun Roquemer ; fils cadet d’armateur, bourgeois commerçant et honnête citoyen de l’Empire. Le profit mutuel est ma philosophie et je n’ai d’autre ambition que de prospérer avec l’économie de notre beau pays. Je me déplace et commerce naturellement à travers tout l’Empire ; vendant toutes sortes de choses, à toutes sortes de prix et à toutes sortes de personnes, afin de répondre aux besoins du plus grand nombre. N’est-ce point là ce qu’on appelle la loi de l’offre et de la demande ? Peut-être suis-je ce genre d’homme.
Ou peut-être n’est-ce que menterie.
Je suis parfois Oli Pettrus ; orphelin recueilli par un couple de religieux, mais c’est la voie de l’occulte que j’ai embrassé : sonder l’esprit, contacter l’âme d’un défunt, séduire l’être aimé, invoquer les faveurs de mère nature, conjurer le mauvais oeil, soumettre les démons à ma volonté, contrecarrer les maléfices de quelque rival sorcier ou même les volontés divines, rien ne m’est impossible. Mais de tels prodiges ont un prix. Si l’argent ne vous fait point défaut, peut-être aurez-vous l’audace de louer mes dons ?
Ou peut-être que je cherche encore à vous duper.
Il m’arrive également d’être Edmont-Ise Écunef ; mon père était un ivrogne et ma mère serveuse dans une taverne. Ma soeur, Ise, mourut enfant de maladie, car nous étions trop pauvres pour louer les offices d’un médecin compétent. C’est pourquoi j’ai décidé de garder son prénom, afin de me rappeler d’elle et d’où je viens. J’ai monté ma première combine à l’âge de neuf ans, commençant par escroquer mes camarades de rue. Puis je me suis peu à peu extirpé de la misère en exploitant celle des autres, sans scrupules ni remords. Mais ma situation reste néanmoins précaire et je ne me fais guère d’illusion concernant mon avenir. Les pauvres diables de mon espèce ne font jamais de vieux os. Peut-être que si ma soeur avait survécu, j’aurais tenté de montrer l’exemple en gagnant ma vie de façon honnête.
Ou peut-être n’est-ce là qu’un énième mensonge de ma part.
Quoiqu’il en soit, si vous souhaitez vérifier la véracité de mes “peut-être” j’aime autant vous prévenir : c’est sans fin... Peut-être.
Derrière l'ordiCertifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Je le jure sur mon honneur d’escroc !
Avez-vous lu le règlement ? Code validé
Comment avez-vous trouvé le forum ? Google.
Le design du forum est-il lisible ou avez-vous eu des problèmes pour vous y retrouver ? C’est fort beau.
Avez-vous des questions ou des suggestions ? Rien dans l’immédiat ^^