Fiche de présentationPrénom et Nom
• Nom : Aëlis • Prénom : Surnommée "la Mandre" • Age : 18 ans • Sexe : Féminin • Rang : Citoyen • Métier : Esclave
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Physique
Grande et mince, voilà ce qui en découle au premier abord. De dos, on pourrait aisément la confondre avec un garçon.
De sa jeune enfance, elle a acquis un physique particulier : tout en hauteur. Il semblerait qu’elle ait grandi correctement mais que son corps ait oublié de s’étoffer et de prendre les formes qu’on attribue habituellement aux jeunes filles dès leur puberté. Il est vrai que de la soupe claire aux herbes des montagnes n'aide guère à se forger un corps athlétique, mais ses escapades en altitude lui ont néanmoins forgé des muscles aussi durs que la pierres des à-pics, tout ceci aidé par quelques céréales, légumes ou œufs dérobées et avalées en cachette.
Elle a le teint mat, les yeux clairs et les cheveux courts (c’est moins encombrant et la vermine est plus facile à éradiquer ainsi) et foncés. Mais traînant dans les bas-fonds de la cité depuis quelques longues années, son teint est devenu plus blême : les conditions de vie font que la santé décline assez vite dans ces endroits malsains.
Contrairement à ses compagnons d’infortune, elle ne tousse pas. Elle jouit plutôt d’une bonne santé. Il est vrai qu’elle a plus qu’à son tour chapardé de la nourriture et s’est souvent ménagée aux dépens des autres.
Caractère
On ne peut pas dire qu’elle soit des plus avenante avec autrui. Les dures conditions d’existence ont fait d’elle quelqu’un de très froid, sans état d’âme. N’hésitant en aucune manière à passer au dessus des autres pour survivre. Surtout depuis l’épisode avec le Bienfaiteur. Elle a appris à ne compter que sur elle même.
Dans sa plus tendre enfance, les villageois n'étaient guère enclins au partage, la survie dans ce lieu de montagne était tout ce qui comptait. Les plus faibles mettaient en péril l'équilibre de ce lieu et attiraient bêtes sauvages et brigands. Que l'on soit bêtes ou humains, il n'y avait aucune place pour les faibles. L'homme faible disparaissait de lui même, sans feu, sans nourriture, il n'avait d'autre alternative.
La bête de faible valeur était immédiatement sacrifiée.
Elle n’a aucune pitié et n’agira qu’en fonction de ses intérêts propres.
Elle n’a jamais hésité à braver les règles et compte bien continuer ainsi. Elle sait aussi se faire discrète et se faire oublier.
Observatrice, elle sait tirer partie des situations, à son avantage bien sûr.
Elle a parfaitement su gérer son adaptation dans les bas-quartiers. Elle a observé les plus anciens, puis très vite s'est mise à imiter puis perfectionner leurs techniques de rapines. N'hésitant aucunement à faire accuser à sa place d'innocents passants lorsque au début par maladresse, elle se faisait prendre.
D’un naturel revêche, elle s’est juré de ne plus jamais accorder sa confiance. Tout ceci résulte de sa courte expérience de la vie : survivre ou mourir : il n'y avait aucune autre alternative dans ce monde de voyous.
Sa condition actuelle d’esclave n’est pas pour lui plaire. Elle tentera de se jouer de son acquéreur. Celui-ci devra savoir se faire obéir et la pousser dans ses retranchements. Mais qui sait...
Compétences de base
Citoyen :
Survie : s’adapter (niveau 3)
Larcin : détrousser des gens (niveau 3)
Discrétion (niveau 2)
Subterfuge (mensonge) (niveau 2)
Bagarre (au poing) (niveau 1)
Sport (escalade) (niveau 1)
Histoire
Tout ce qu’elle sait de sa mère, c’est que, aux dires des villageois, elle n’était pas fréquentable. Enfin selon les critères des habitants. En ville, de nombreux hommes la fréquentaient justement. Oh ! Pas de beaux messieurs en habits de soie et de laine. Non, la plupart de ses visiteurs d’un soir étaient plutôt des paysans revenant du marché, et trouvant là une occasion de dépenser leurs maigres bénéfices.
Sa mère et d’autres femmes, sous la protection du « Bienfaiteur », exerçaient leur métier dans une arrière-salle d’une habitation de la ville voisine.
De temps à autres, une de ces pauvres femmes accouchait d’un enfant, sitôt enlevé par le Bienfaiteur et confié dans un village aux bons soins d’une nourrice. Cette dernière prenait soin de l’enfant que le Bienfaiteur venait récupérer une petite dizaine d’années plus tard afin de le faire aussi travailler.
C’est en gros le chemin qu’elle a suivi.
Aux côtés des paysans, elle a appris le maniement des bêtes. Il lui revenait souvent d’aller faire pâturer le bétail dans les hautes terres pentues. La femme qui l’a élevée lui a enseigné l’art de guérir les autres. On la disait un peu sorcière. Avec elle, Aëlis a appris a réduire des fractures, à concocter des potions pour éviter les gangrènes et autres infections (plus au bétail qu’aux humains d’ailleurs), à contenir le bétail furieux.
Aélis se glissait et épiait partout silencieusement, à tel point qu’elle fut vite surnommée La Mandre : la Renarde.
De ses années dans ce village de paysans, dans les contreforts montagneux, elle a acquis une bonne agilité et une solide connaissance de la nature.
Hélas pour elle, ce fut aux alentours de ses dix ans, que le Bienfaiteur revint dans ce village montagnard. Après quelques palabres, une bourse échangée, il repartit vers la ville avec Aëlis et un autre garçon légèrement plus âgé. Il leur promettait la belle vie, sans la rudesse du travail dans les montagnes ni celle du climat hivernal.
A moitié confiante, elle monta sur le chariot et arriva dans la cité au bout de trois jours. Regardant le paysage, elle était étonnée de voir qu’il existait des lieux sans falaises, sans torrents. Que la rivière abords de la ville s’écoulait sans violence. Que de changements allaient avoir lieu dans sa vie.
Elle vivait désormais entourée d’autres enfants dans une pièce humide d’un bas quartier de la ville. Là il n’y avait plus de bêtes à garder, sa nouvelle tâche était d’aller détrousser de riches passants. A longueur de journée, elle errait dans tous les quartiers, guettait l’arrivée des nouveaux citadin et plongeait sans vergogne ses mains dans les poches garnies et récupérait bourses, bijoux et autres objets de valeur.
Le soir venu, la marmaille de ces bas quartiers retournait vers le Bienfaiteur et lui donnaient le butin du jour. De temps à autres des coups de martinet séparaient les bagarreurs, rappelaient à l’ordre les moins rentables. Elle n’y échappait pas, mais elle avait très vite su s’adapter à cette nouvelle existence.
Vers ses 15 ans, elle était devenue relativement experte dans ces activités : Son surnom de la Mandre l’accompagnait. Elle se créa même un trésor personnel. Son projet avait été de l’utiliser pour partir de là, visiter le monde… Mais c’est là qu’elle fit sa première erreur, son erreur fatale.
Un garçonnet malingre était souvent puni pour n’avoir pas pu fournir son quota quotidien. Il pleurait souvent, et il l’émut. Afin de lui éviter de nouvelles sanctions et privations, elle lui donna de sa réserve personnelle quelques piécettes. En guise de remerciement, il alla tout raconter au Bienfaiteur.
Ce dernier entra dans une colère noire, il ne pouvait pas laisser passer cet affront, il devait en faire un exemple. Ainsi, lorsqu’elle rentra à son tour, elle fut saisie et entravée.
10 coups de fouets pour toi… Et pour tout autre qui s’amuserait à désobéir.
Le ton était sévère. Et pour l’exemple, elle reçut ces coups de fouet bien appliqués. La brûlure était cuisante. Mais elle ne desserra pas les dents, se jurant de ne plus jamais prendre quiconque en pitié. Sans plus de ménagement, elle fut ligotée et jetée sur sa couche.
Dans la nuit, elle commit sa seconde erreur. Chancelante et brûlante de fièvre, elle réussit à se défaire de ses liens, elle se leva et entra dans la chambre du Bienfaiteur décidée à lui ôter la vie. Mal assurée, elle trébucha sur le pot de chambre, ce qui réveilla le maître des lieux. Il s’en saisit et la ligota en attendant le jour.
Dans la matinée, elle le vit arriver avec un colosse borgne.
Toi, tu me la vends comme esclave. Qu'elle fasse n'importe quoi ! Elle apprendra à vivre. Vends là loin d’ici et à quelqu’un qui saura la mater… Et toi, si jamais je te revois…
Le géant argumenta qu’il n’aurait aucune chance de bien la vendre. Des palabres s’engagèrent comme autour d’une bête sur un marché. Enfin il sortit quelques piécettes. Une solide chaine enserra le cou de la jeune femme. Il tira dessus sans ménagement.
Adieu, la Mandre, tu vas regretter ta vie d’ici.
L’homme tira sur la chaine et l’emmena jusqu’à une charrette pour l’y enchaîner. Une semaine se passa, elle ruminait sa colère, jusqu’à ce qu’elle arrive dans cette nouvelle contrée bruyante.
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