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Jaharbal
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Jaharbal ─ Mar 17 Jan - 19:46
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    Fiche de présentation
    Jaharbal


    • Nom : Al-Fânak
    • Prénom : Jaharbal
    • Age : 54 ans
    • Sexe : Masculin
    • Rang : Citoyen (bourgeois)
    • Métier : Marchand de Paarl


    Physique


    L’or apporte tout aussi bien la richesse que la ruine aux hommes. Tout dépend de la quantité qu’ils en possèdent, fusse-t-elle énorme ou ridiculement basse.


    Si Jaharbal a déjà manqué de quelque chose dans sa vie, il est impossible de le dire.


    Il a forci depuis bien longtemps, si bien qu’il ne reste pas grand-chose de la taille fine qu’il arborait dans ses vertes années. Loin d’être obèse, il se plaît à dire qu’il est seulement légèrement enveloppé, conséquence de son amour un peu trop prononcé des loukoums et des malbans. D’aucuns diraient qu’il a également grossi à cause de son oisiveté physique. Il marche le moins possible, et a recours aux porteurs dès qu’il doit se déplacer. Néanmoins, ce serait bien mal le connaître de considérer qu’il s’agit là d’un caprice de paresseux. C’est que notre homme est malheureusement handicapé d’une jambe. Les médecins qu’il a consulté lui ont tous annoncé qu’il avait la jambe sèche, la jambe paralysée. A partir de là, il est compréhensible que Jaharbal préfère se pavaner en palanquin que de courir le désert comme une autruche…


    Ses traits ne sauraient mentir sur son âge. Son visage tanné par les années passées au soleil de Noxa est creusé de sillons marqués par la vieillesse et la vie ardue des gens du désert. Ses yeux d’onyx aux lueurs solaires et chatoyantes sont constamment cachés par ses paupières plissées, rendant son regard impénétrable, insondable, mais diablement dérangeant lorsqu’il permet aux autres de contempler ses pupilles en élargissant ses mirettes. Jaharbal avait de longs cheveux dans sa jeunesse, d’un brun aussi sombre que la peau des Tassiliens. A présent, seules ses tempes abritent encore un court duvet de tignasse blanche, laissant son crâne aussi glabre que la joue d’un nouveau-né. Un beau bouc bien taillé, et de la même couleur ivoire que les vestiges de sa chevelure, donne à son visage plus de sagesse.


    Jaharbal est un marchand. Et en tant que tel, il se doit d’impressionner sa clientèle par le faste de ses vêtements. Sur sa tête trône une magnifique shemagh d’un blanc éclatant, maintenu par un agal de cuir et d’or gravé de prières adressées aux Trois Dieux. Amateur de soie et de velours, il porte la jebba et le caftan à motifs comme un prince parmi les hommes, le rang en moins. Il orne ses doigts de bagues en or finement travaillées, et possède un bracelet de bronze et d’argent gravé aux motifs tribaux de Tassili. Dans sa ceinture faite de bandes de soies, il montre avec orgueil l’ostentatoire couteau traditionnel qu’il a acheté à l’un des seigneurs bédouins de l’est aride. Il s’agit là d’un authentique kandjar orné d’or et d’argent, gravé d’antiques signes claniques et de motifs aussi esthétiques qu’inutiles.


    L’or apporte tout aussi bien la richesse que la ruine aux hommes.


    Jaharbal est très riche. Et il aime le montrer.


    Caractère


    Al-Fânak. Plus un titre qu’un véritable nom. Car de par sa naissance il n’eut jamais rien, et ce fut par sa ruse et sa volonté que tout il obtint.


    Al-Fânak se traduirait par ‘Le Renard’. Animal associé à la fourberie pour certains, Jaharbal a toujours revendiqué le renard comme étant une bête rusée et maline. Fourbe, rusé, malin… C’en est presque jouer sur les mots. Une chose qu’il sait faire à la perfection. Depuis l’aube de sa vie d’homme, il a été amené à les manipuler, sous forme de syllabes comme sous forme d’écrits. Il en a appris la valeur, le sens, et chaque chose dont il pouvait en tirer profit par leur biais. Aux mots s’ajoutèrent les chiffres, rien de plus qu’un autre langage pour converser avec le monde entier. Très fier de son instruction, Jaharbal n’a jamais cessé d’apprendre, ni de se battre pour ce que son rang ne lui a jamais donné. La hargne du vainqueur coule dans ses vieilles artères, la niaque des grands ambitieux. Jamais sa résolution ne s’est écornée, et les fruits qui tombaient parfois du haut pommier l’ont toujours aidé à avancer…


    C’est un homme qui s’est construit lui-même, et qui en est extrêmement fier. Un peu trop, selon certains. Ces gens pensent que son ego lui est monté à la tête, et qu’il se surestime bien trop, prenant les autres pour des moins que rien. Ils n’ont ni tort ni raison. Le fait est que Jaharbal est tellement doué dans son domaine que ses subordonnés et ses confrères en ont l’air bien moins compétents. Une bien triste réalité pour son fils Bomilcar, qu’il traite avec la plus cynique dérision. Ce que celui-ci ne sait guère en revanche, c’est qu’il y a une raison pour que son père l’asticote autant. Bomilcar est son héritier direct, et faute de mieux, il souhaite le rendre le plus apte possible à reprendre ses affaires et continuer sur la bonne voie. Cette voie qu’il a commencé à arpenter et à déblayer dès sa jeunesse. Il souhaiterait laisser quelque chose de palpable et de tangible en Eurate, outre un cairn solitaire au milieu du désert gravé à son nom. Il voudrait que son enfant prenne le relais, et étende un peu plus son empire commercial. Une lourde tâche, mais une tâche digne d’être accomplie.


    Pour la plupart des gens qui le côtoient, et pour ses clients, Jaharbal est un marchand fortuné et dur en affaires, le premier nom qui vient à l’esprit lorsque sont prononcés les mots ‘commerce’ et ‘esclave’. Fier de sa réussite, qu’il étale tel un fin parchemin d’or, il sait intimider et impressionner, marchander et obtenir. Une rumeur veut qu’il ait été béni des trois divinités. Il aime en tirer profit, comme il aime se saisir des opportunités qui se présentent devant lui. Si le commerce et l’argent lui ont enseigné la prudence, il sait oser, et être opportuniste dans certains cas. Il a également appris à ne jamais faire confiance. Lorsqu’il prête de l’argent à l’un de ses débiteurs, la massue du mercenaire n’est jamais loin, prête à frapper au moindre retard.


    Jaharbal est un gagnant. Il le voit, et il le sait. Et quand les autres le regardent, sous l’épais manteau de la vieillesse, ils ne peuvent que l’admettre. C’est parce que les autres acceptent de le voir tel qu’il se voit lui-même qu’il est un marchand aussi doué.


    Le Renard est rusé.



    Compétences de base


    Administration : Commerce (niveau 4) => 20 pts
    Adminsitration : Finances (niveau 3) => 12 pts
    Etiquette (niveau 2) => 6 pts
    Erudition : Langues tassiliennes (niveau 1) = 2 pts




    Histoire

    Le crépuscule s’installait. Dans les dernières lueurs vermeilles du soleil agonisant, un calme plat avait envahi le campement de la grande caravane du Sud, où chacun s’apprêtait à s’endormir après s’être lavé et avoir honoré les dieux. Le convoi descendait vers le sud-est, depuis Laeimbrum jusqu’à la côte de Reillem, et réunissait un grand nombre de marchands aux spécialités bien différentes. Le plus riche de tous, et sans nul doute le plus influent, se reposait sous l’auvent de sa magnifique tente en soie d’outre-Penge. Le tuyau de son narguilé au bec, il observait l’hélianthe s’écraser loin, très loin derrière l’horizon, plongeant à nouveau le monde dans les ténèbres et le froid. Ses yeux plissés ne cillaient pas, alors que d’épaisses volutes de fumée âcre s’échappaient de sa bouche et de son nez, s’en allant rejoindre le ciel.


    Bomilcar marchait d’un pas assuré en direction de son illustre paternel, une main posée sur la garde de son sabre richement décoré. Il avait réussi à atteindre la trentaine, et d’aucuns diraient qu’il s’agissait là d’un bel homme, avec son nez légèrement arqué et ses traits sculptés comme dans la roche. De ses yeux sombres, il jeta un regard à la silhouette dos à lui, et baignant dans le soleil déclinant. Il s’apprêtait à parler, quand Jaharbal brisa de lui-même le silence en s’exprimant dans la langue des Tassiliens de la Petite Montagne :


    « Kokoa, i lam. »


    Bomilcar fronça les sourcils, sa main jouant avec le pommeau de son cimeterre avec une légère frustration. Il ne put laisser s’échapper qu’un léger :


    « Hein ? »


    Jaharbal soupira.


    « Est-ce ainsi que tu revois ton tassilien ? »


    Bomilcar roula des yeux en soupirant, puis fit quelques pas pour se porter à côté de son père.


    « T’ai-je autorisé à me rejoindre ? »


    Le vieil homme n’avait même pas détourné la tête du coucher de soleil. Son fils souffla des narines, visiblement irrité.


    « Si ma compagnie ne vous intéresse pas, alors je peux très bien m’en aller. »


    « Non, reste. »


    Jaharbal retira le tuyau de sa bouche, et releva légèrement la tête pour regarder son fils au travers de ses yeux noirs. Bomilcar y plongea les siens, et ne bougea plus, comme s’il attendait quelque chose. Jaharbal fit alors claquer sa langue.


    « Tu m’as demandé hier soir à quelles caractéristiques l’on reconnaissait un homme doté d’une grande volonté. Je suppose que ta petite cervelle n’a point trouvé la réponse elle-même, hm ? »


    Bomilcar pinça les lèvres.


    « Si c’est pour m’insulter encore, je préfère partir... »


    « Ça doit vouloir dire non. Hé bien, je suis ton père. Mon devoir est de te trouver une réponse adéquate. Souhaites-tu toujours savoir ? »


    Bomilcar n’était plus si sûr de la réponse. Une partie de lui lançait un appel à la fuite depuis les tréfonds de ses entrailles, tandis qu’une autre lui commandait de rester, au nom de la curiosité et de cette fascination inavouée pour les récits que son père lui avait narré de tous temps. Finalement, après un choix cornélien, il envisagea de rester, et hocha la tête en direction de son paternel. Celui-ci le lui rendit, et redirigea sa paire d’yeux sur le fascinant spectacle de la mort d’un astre.


    « Ma réponse sera longue, et il y a un moment que je souhaite te la donner. Ici, pendant que tous rejoignent leurs couches, je vais t’apprendre comment se construit la volonté d’un homme. »


    Bomilcar sentait déjà tout le poids du monologue que son père allait lui livrer. Pourtant, avec calme et lenteur, il s’assit à même le sol, le regard plongé à son tour vers le coucher du soleil.


    « Je me rends compte que je t’ai rarement parlé de mon propre père. Il fabriquait des tapis dans un quartier de Paarl, à quelques encâblures de la place où sont vendus les dromadaires. Avec sa femme, il avait eu quatre enfants. La troisième place, qui m’échut, est sans nul doute la pire de toute ; dans une famille comme dans une compétition. Et au vu de la place que m’avait accordée Sattva, je n’étais pas destiné à un destin fort brillant. »


    Bomilcar plissa légèrement les yeux. Ce n’était pas vraiment la réponse qu’il attendait…


    « Mon premier frère apprenait les ficelles du métier en compagnie de mon père. Le second l’aidait. Que faire du troisième ? Il était bien plus intéressant à leurs yeux de l’envoyer en apprentissage ailleurs. C’était une bouche en moins à nourrir. Ha, je me souviens de ce jour-là. J’avais peur, à l’époque. De vilaines histoires circulaient, parlant de maîtres pervers, qui n’hésitaient pas à lever leurs apprentis malgré leur jeune âge. Je me suis retrouvé chez quelqu’un d’honorable, cependant. Un vieil homme avec beaucoup de jugeote. Il travaillait au marché des esclaves, c’était lui qui gérait les listes de ce qui entrait et sortait, de ce qui était acheté et vendu. J’y étais peut-être prédestiné, après tout... »


    Bomilcar tourna la tête vers son père, agacé.


    « Vous pouvez me donner ma réponse ? »


    Jaharbal soupira.


    « Il est de bon aloi de laisser le philosophe finir sa parabole avant de l’interrompre. Maintenant, tais-toi et écoute. »


    Bomilcar, toujours assis en tailleur, posa son coude sur son genou, et déposa sa tête dans le creux de sa main en grommelant. Jaharbal se racla la gorge.


    « J’ai bien appris, auprès de cet homme. Il m’a montré d’où je venais, et là où je pourrais aller, avec un peu de bonne volonté. Je l’ai pris au mot, et j’ai travaillé dur pour lui. Un homme avec la motivation nécessaire peut très vite devenir talentueux, et je n’ai pas manqué de me faire remarquer par les quelques marchands poussiéreux qui allaient et venaient. Mon maître me couvrait de louanges, parce que je lui facilitais grandement le travail. J’ai bien appris auprès de lui… Mais là où j’ai véritablement fait mes preuves, c’est en m’associant à Cassem, l’esclavagiste. »


    Le vieil homme sourit.


    « Il me terrifiait lorsque j’étais jeune. C’était un homme austère et au cuir plus tanné que la peau de bête à mes pieds. Pourtant, il m’a bien enseigné. Lorsque mes parents, frères et sœurs furent tous fauchés par la peste, nous avons parcouru tout Noxa, et fait maintes traversées pour atteindre Isédra et les principautés de l’Ouest. Elles étaient riches et verdoyantes, comparées à notre aride foyer noyé dans le sable. J’en garde un très bon souvenir… Mais, je m’égare. »


    Bomilcar tourna la tête.


    « Le commerce d’esclaves était très lucratif. Les nouvelles routes poussant dans tout l’empire nous aidaient à acheminer plus rapidement les convois, et lorsque la guerre frappait, les prisonniers de guerre représentaient un marché des plus intéressants. Là où frappaient les armes, nous prospérions. Et le simple fils de tapissier, par la force de sa volonté, courait les routes au côté de l’un des plus grands marchands de son temps. Patiemment, je regardais ma fortune débuter. »


    Il ne savait plus vraiment à quel moment du récit cela avait commencé, mais Bomilcar se rendit compte qu’il était suspendu aux lèvres de son père. Peut-être était-ce parce que depuis des années, il ne l’avait jamais entendu autant parler ?


    « Il aura fallu que ma jambe sèche, pour sonner le glas de ma chance. Souffrant, je suis resté en Noxa, gérant les affaires locales de Cassem, que l’âge commençait légèrement à rendre sénile. Malgré tout, j’ai continué d’avancer. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Je ne pouvais peut-être plus marcher aussi bien, mais… je n’en avais pas besoin. Je faisais mon beurre sur le dos des naïfs Tassiliens. Les bédouins capturaient de ces grands hommes à la peau sombre. A l’époque, je les achetais pour une bouchée de pain, et je les revendais à un prix raisonnable dans les marchés de Paarl et de Laiembrum. Une époque magnifique… Les riches devenaient pauvres, et les pauvres devenaient riches. Mon ascension ne souffrait aucun revers. Je m’étais pris au jeu de la spéculation. J’étais plutôt doué, je dois le dire. Et je savais élargir mes horizons… »


    Bomilcar avait les yeux luisants.


    « Et c’est ainsi que vous êtes devenu riche ? »


    Jaharbal ricana, de ce rire grinçant et presque sardonique.


    « Rectification : c’est ainsi que j’ai commencé à devenir riche. Il fallut encore attendre les guerres pour la mer de l’Aurore, et les ventes des paysans désobéissants à l’empire après la grande jacquerie… Là, je pouvais me considérer comme riche. Et en regardant derrière moi, sais-tu ce que je vis ? »


    Bomilcar fit non de la tête.


    « Un chemin de terre pavé d’or. J’ai beau être né dans le sable, je sais à présent que je mourrais dans la soie. Je n’ai pas rechigné à m’enrichir sur le dos de mes associés, et aux dépens des pauvres. Chaque opportunité fut un pavé que j’ai déposé le long de ma route, pour avancer plus vite ou éviter de trébucher. Aujourd’hui, je récolte les fruits de mes semences passées. Un dur labeur récompensé par une douce retraite. »


    Le vieil homme regarda alors son fils, ses deux onyx plantés dans les siens, comme pour l’hypnotiser.


    « On ne peut pas regarder un homme et dire s’il sait faire preuve d’un grand courage, et d’une inexorable volonté. Ce n’est pas marqué sur son visage, la réponse ne se trouve pas non plus dans le fond de ses yeux. Elle se trouve dans son histoire, et dans les actes qui l’ont conduit sur le chemin de la grandeur. C’est quelque chose qui se sait, pas quelque chose qui se voit. »


    Bomilcar n’avait pas pipé mot. Assis sur le sol, il scrutait les traits profonds de son père, de moins en moins visibles dans la lumière déclinante du soir. Le soleil était sur le point de disparaître complètement, et Jaharbal soupira.


    « Est-ce que cela répond à ta question ? »


    Bomilcar acquiesça. Puis, après s’être humecté les lèvres, il osa :


    « C’est la première fois que vous me parlez aussi longtemps de vous, et de votre passé. Y a-t-il une raison ? »


    Jaharbal sourit légèrement.


    « Tu es mon héritier. J’ai encore quelques leçons à t’inculquer avant que tu ne sois apte à me succéder. Et j’espère avoir bien avancé, avec cette histoire. »


    Le trentenaire hocha de la tête en souriant. Pour la première fois depuis de nombreuses années, il se sentait plus proche de son père. Joignant les mains et entortillant ses doigts, il prit un nouveau risque.


    « Et pourriez-vous me parler de mère, également ? »


    Tout sourire déserta alors le visage de Jaharbal, et son regard d’obsidienne se durcit en posant les yeux sur son unique enfant. Toute chaleur en était absente.


    « Ta mère ne m’a légué en ce monde qu’un enfant et un profond chagrin. Elle n’a pas sa place dans mon histoire. »


    Bomilcar écarquilla les yeux. Son sang commençait tout doucement à chauffer dans ses veines. Il se releva d’un bond, et toisa son père en fronçant les sourcils. Jaharbal ne cilla même pas. Les deux hommes se fixèrent en chiens de faïence durant quelques intenses secondes. La tension était palpable, et pourtant, ni l’un ni l’autre ne firent de mouvement. Le vieillard avait la main crispée sur l’accoudoir de sa chaise en bois sculptée, tandis que Bomilcar avait les jointures blanchies à force d’agripper son cimeterre. Finalement, le plus jeune recula d’un pas, et releva le menton, tout en continuant de regarder son père avec des yeux furieux.


    « Une vie de réussite. Mais un grand échec. »


    Une lueur passa dans les yeux de Jaharbal.


    « C’est toi, mon grand échec. »


    Bomilcar inspira profondément, puis s’en fut à grandes enjambées rejoindre sa tente en fulminant. Jaharbal, lui, ne bougeait pas. Puis, calmement, il reprit le tuyau de son narguilé, et se calma en continuant de fumer, son regard portant au loin, là où quelques minutes auparavant se tenait le plus grand de tous les astres. Peu après, Amir le jeune esclave se présenta derrière le vieux marchand en baissant le regard.


    « Votre lit est prêt, maître. »


    Jaharbal se releva avec peine, s’aidant d’une canne pour palier à l’absence de muscle dans sa jambe. Amir tenta de l’aider, et le vieil homme lui offrit son regard le plus apathique.


    « Éloigne-toi, ou je t’offre le bâton demain. »


    Le jeune homme s’écarta, le regard bas. Jaharbal grommela, et disparut sous les pans de la tente en soie.


    Il n’avait besoin de personne pour arriver à ses fins.


    Il n’avait jamais eu besoin de personne...



    Derrière l'ordi


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    Avez-vous des questions ou des suggestions ? Peut-être plus tard, quand je serai bien intégré :p


    © Never-Utopia
    Re: Jaharbal ─ Mer 18 Jan - 13:35
    Anonymous
      Invité
      Invité
      Bienvenu parmi nous, vieux filou Smile

      En espérant de lire une fiche super top méga cool ( lol )  !
      Si tu as des questions, n'hésites pas à envoyer des mps à Courage, Anémone ou à moi Smile

      Encore bienvenu
      Re: Jaharbal ─ Mer 18 Jan - 14:29
      Anonymous
        Invité
        Invité
        Soit le bienvenu Jaharbal!

        Bon courage pour la fin de ta fiche, Marchand de Sabelore! Wink
        Re: Jaharbal ─ Mer 18 Jan - 14:44
        Anonymous
          Invité
          Invité
          Bienvenue parmi nous
          Re: Jaharbal ─ Mer 18 Jan - 15:15
          Anonymous
            Invité
            Invité
            Bienvenue Smile
            Re: Jaharbal ─ Mer 18 Jan - 17:38
            Anonymous
              Invité
              Invité
              Un bon début ! Smile

              Préviens nous quand ce sera terminé =)
              Re: Jaharbal ─ Sam 21 Jan - 11:34
              Anonymous
                Invité
                Invité
                Bonjour Wink
                Re: Jaharbal ─ Dim 5 Fév - 22:42
                Anonymous
                  Invité
                  Invité
                  Merci à tous pour vos messages de bienviendu !

                  J'ai terminé, en l'occurence ^^
                  Re: Jaharbal ─ Dim 5 Fév - 22:48
                  Anonymous
                    Invité
                    Invité
                    Oh oh ! mais c'est intéressant cette lecture Very Happy
                    Re: Jaharbal ─ Lun 6 Fév - 19:56
                    Chroniqueur Impérial
                      Chroniqueur Impérial

                      Salut mister !

                      J'aime beaucoup ta fiche ! Elle est originale, détaillée, et l'on admire tout en aimant ne pas aimer ton Jaharbal qui est un peu infect avec son fils. ^^

                      Je te précise tout de même que si ton personnage peut avoir le niveau de vie aisé que tu décris, il n'est pas non plus un magnat richissime ! Ça, il devra le gagner en jeu Wink


                      Te voila donc validé, tu peux maintenant :

                      ■ Te créer un Carnet D'aventure
                      ■ Faire une Demande de RP
                      ■ Poster un sujet dans Les Demandes De Seigneurs/Vassaux et les Correspondances.
                      ■ Penser à Voter pour nous aider à promouvoir le forum

                      Amuse toi bien ! Wink
                      Re: Jaharbal ─
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