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Alastor De Boisnoir
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Alastor De Boisnoir ─ Mer 8 Fév - 17:06
Alastor de Boisnoir
    Alastor de Boisnoir

    Alastor de Boisnoir




    42 ans
    Originaire de Boisnoir, Duché de Volg
    Statut social : Seigneur
    Son métier : Duc


    Caractère


    Alastor de Boisnoir est un homme au caractère dur, rustique, franc, droit comme on l'est dans ses terres natales. Issu d'une ancienne lignée de Volg, pas la plus riche d'ailleurs, il a su conserver une certaine modestie quant à sa place. Il n'est reste pas moins un homme borné voir buté sur ses décisions au point de passer pour un homme sévère et intransigeant.

    Son honnêteté et sa loyauté sont d'autant de qualité que de défauts dans une société où les jeux de pouvoirs sont la plupart du temps, synonyme de trahison et de complot. Les plus calculateurs peuvent le voir comme naïf, or il n’en est rien. Si Alastor reste silencieux et accepte de laisser certains fanfaronner quant à leur position, c’est simplement, car le duc déteste perdre son temps dans des joutes verbales inutiles. Perfectionniste, le duc se plonge régulièrement dans ses réflexions, au point qu’il lui arrive parfois de douter de ses propres décisions. Le bien-être de son peuple reste sa priorité et veille à rester suffisamment proche et à l’écoute de celui-ci. Impulsif, taciturne, mais courageux, la guerre ne lui fait pas peur. Guerrier avant tout, le duc
    manie souvent bien mieux l’épée que les mots. Il n’est pas pour autant homme à chercher les conflits. Pour lui, la guerre doit être justifiée, dans l’intérêt de son peuple, mais surtout inévitable.

    Un modèle de chevalerie sur le papier, mais qui s'effrite quand on en vient à parler d'Adélaïde Litovski, veuve du précédent duc. Se révèle un esprit tourmenté par une faute terrible, un esprit tiraillé entre un honneur compromis et son amour. Alors l'homme franc se renferme sur lui-même, devient ombrageux voir manipulateur pour ce qui est de garder un secret terrible.
    C'est un homme travailleur que les jeux politiques ennuient, mais auxquels il se plie de bonne grâce. Cependant, il n'est jamais contre le fait de s’entraîner encore et encore avec ses écuyers et maîtres d'armes. Il aime également chasser dans la Sombre Forêt pour développer des compétences martiales qu'on lui reconnaît volontiers.

    Méfiant, Alastor met un point d'honneur à protéger ses terres des possibles ambitions de seigneurs voisins, autant à l'intérieur qu'à l’extérieur. Bien que profondément attaché à sa nouvelle épouse, Adélaïde Litovski, Alastor continue néanmoins d'entretenir la mémoire de sa première épouse défunte. La guerre de Durdinis a laissé ses marques, autant sur son territoire que sur son propre corps. Alastor a en effet hérité d’une lourde blessure à la jambe droite, qui bien que cicatrisée reste extrêmement douloureuse. Pour cela, ses crises de souffrances l’handicapent, mais peuvent aussi le rendre agressif. Afin de pallier à cet état, Alastor consomme régulièrement du lait de pavot auquel il est à présent totalement dépendant. Malgré tout, Alastor est un bon père pour ses deux enfants Théodore, son aînée et fils de sa défunte épouse Ava, et Marianne sa jeune fille à peine âgée de quelques mois, issue de son second mariage.


    Physique


    Son apparence ne laisse guère penser qu’il s’agit là d’un seigneur, l’on imaginerait volontiers avoir affaire à un soldat. Alastor n’a jamais éprouvé d’attirance pour les soieries ou broderies que d’autres nobles affectionnent particulièrement. Le duc aime les vêtements plus pratiques que beaux. Ses tenues se composent donc, la plupart du temps, de gambisons ou de brigandine de cuir aux couleurs de sa maison, frappées d'un ours volgien sur le torse. On peut juste noter un torque d'argent qui ne quitte jamais son cou, gravé de runes anciennes, un « trésor » de famille qui s'hérite de génération en génération chez les Boisnoir.

    Alastor est de taille moyenne pour son époque, des épaules solidement bâties et des bras forts forgée au maniement des armes depuis bien des années.

    Ses traits sont durs, marqués par la guerre. Il possède quelques cicatrices dont une sur le front, discrète, mais néanmoins visible.Un vestige d'un combat contre une troupe de Joyeux Compagnons qu'il a poursuivi avec ses lanciers jusqu'au cœur de la Sombre Forêt. Il porte une barbe noire et épaisse, presque touffu dont il ne prend guère le temps de tailler. Seuls ses yeux d’un bleu clair égayent son visage fermé et encadré de cheveux sombres coupés courts.

    Alastor ne sourit que très peu. Sa mine constamment renfrognée ne laisse pas vraiment de marge de manœuvre pour ses interlocuteurs. C'est un homme taciturne et froid de prime abord, il va droit au but et ça se voit. Une allure solide presque imperturbable avec une démarche volontaire, assurée qui donne une impression de force.

    Le timbre de sa voix est grave, teinté d'un accent dur sur quelques intonations qui trahit son origine Volgienne où sa famille est implantée depuis des temps reculés. Il est fier de ses origines, de ses terres, de son patrimoine. Il est donc difficile de ne pas deviner d'où vient le comte de Boisnoir. Alastor parle toujours de manière posée, ses mots choisis avec soin, il parle certes peu, mais quand il le fait ce n'est pas pour rien dire. Sur les champs de bataille, sa voix porte avec force pour pousser encore et toujours ses hommes.

    Sa blessure à la jambe le fait parfois tant souffrir que le duc doit s’appuyer sur une canne. Certains le nomme le boiteux, pourtant, malgré la douleur, Alastor reste l’homme actif qu’il a toujours été.


    Histoire


    Je me nomme Alastor, Comte de Boisnoir et nouveau Duc de Volg, ceci est mon histoire. Pourquoi ai ainsi décidé d’écrire soudainement mes mémoires ? Qui sait ? Peut-être celles-ci pourront apporter quelques réponses aux interrogations de mes enfants, ou aux vôtres. Ou peut-être est-ce simplement parce que je suis rempli d'effroi à l'idée que mon nom disparaisse, que l'on oublie que j'ai existé, ou encore ce que j'ai que j’ai pu accomplir. Ou alors ai-je simplement peur que ma mémoire soit, tout simplement, effacée de l'histoire quand mes cendres se verront dispersées aux quatre vents. Car oui, c'est bien ce que me tourmente et au final me pousse à raconter l'histoire des Boisnoir.

    Nous sommes sur ces terres depuis les temps reculés, nous ne faisons qu'un avec Volg que nous chérissons bien plus que l'Empire et ses volontés d'unicité illusoire. Mes ancêtres étaient déjà là, contre Eurate Premier du nom, à se battre pour leurs terres, refusant l'annexion d'un souverain qu'ils ne connaissaient pas. Nous, les Boisnoir, sommes des gens simples, qui ne se préoccupent uniquement des gens qui nous servent. Nous ne ressemblons, finalement, que très peu, voir pas du tout à la plupart de ces Princes d'apparat, comtes, ducs se prélassant dans leur palais, à regarder la piétaille d'un œil méprisant du haut de leur rempart.


    L'honneur, voilà ce qui se place avant toute chose dans notre vie, l'honneur, la tradition, la famille et la foi. Ma maison est ce que j'ai de plus cher, bien plus qu'une ambition qui semble absente de mon être. Son histoire est riche, malgré la modestie de son nom en comparaisons aux Gorchakov, De Nera ou Croix Des Espines. Nous n'avons pas leur prestige et encore moins leur richesse. Néanmoins, nous avons le cœur, ça nous en sommes certain.

    C'est le cœur et le courage qui ont fait de Boisnoir le premier rempart du nord contre les hordes Khosz pour qui je nourris, comme mes aïeux, une haine féroce. Les barbares ont détruit nos terres, une première fois, il y a deux cents ans. Je les défie de recommencer maintenant. Nous ne sommes pas des expansionnistes, nous voulons vivre en paix, prospérer dans une harmonie que je sais utopique. La guerre n'est jamais bien loin et malgré ce désir pacifique qui nous étreint, jamais nous n'avons rechigné à prendre la lance pour nous dresser contre le pouvoir dévorant de nos voisins. Pour cela, mon père fut un modèle pour moi, c'est lui qui m'a enseigné cette voie, celle de ne jamais reculer face à l'adversaire, quand tous les moyens pour éviter la mort sont épuisés. Malgré une défiance toute relative face au pouvoir du Prince de Volg de l'époque, Boisnoir a toujours répondu à son appel. C'est la loyauté du vassal, malgré tout, qui rappelle à nouveau l'honneur de notre famille. La guerre contre Isedra, pour le contrôle de notre vieille forêt rendit mon père infirme, mais ne lui a en rien ôté sa sagesse. Il se chargea alors d'administrer le comté, tandis qu'il laissait mon oncle guerroyer. Deux hommes tout à fait antagonistes, mais qui, façonnèrent ma vision de ce monde, et ce, bien que je n'ai, hélas, jamais connu le second.

    C’est dans les livres que j’appris que Talbert de Boisnoir, combattit avec une rage terrible, à la tête de nos meilleurs lanciers de la garde d'ombre, contre Sinople pour préserver à nouveau la Forêt qui nous donna notre nom. Il périt, mais la forêt resta notre. Voilà des noms que l'on voit dans les écrits et les récits, on ne peut les oublier, car ils ont marqué leur histoire et leur temps. Je n’ai ni l’ambition, ni la prétention de vouloir les surpasser, ni même de les égaler. Je tiens seulement à ce que la mémoire de mes ancêtres demeure à jamais dans le cœur de mes enfants et de mon peuple. Je ne suis qu’un homme, parmi les hommes, mon rang ne changera rien à cela.

    Je suis né en l'an de grâce 1206, de l'union de Maegon de Boisnoir et de Lizbeth d'Ursidae. Je suis l'héritier de ce comté, l'unique puisque leur union ne fut guère féconde. Comme tous les enfants de mon âge, et de ma classe, je me devais d'apprendre le maniement des armes, mais aussi de connaître le monde dans lequel j’évolue. Mon père mit d’ailleurs un point d'honneur à m'inculquer les traditions et les coutumes de notre comté, situé à l'orée de la Sombre Forêt. Il m'expliqua alors pourquoi l'ours Volgien orne notre poitrine et notre blason depuis des temps ancestraux. Nous sommes les Lanciers de Volg, les Chasseurs de la Sombre Forêt, mais aussi ses gardiens. Cette canopée d’émeraude inquiète le monde, mais elle nous protège, nous l'explorons, à la manière de l'ours sombre qui vit en son sein, sans pour autant en faire réellement notre. Nous faisons parti d’elle, elle nous façonne, nous nourrit, nous rend plus fort

    Depuis que je suis en âge, je tiens la lance et le bouclier, les armes de prédilection de notre maison, les armes qui font notre réputation. Alors certes, la lance n’a guère la noblesse de l’épée, mais elle nous représente nous, Volgiens de la sombre forêt, les chasseurs, les guerriers. Mes mains calleuses peuvent témoigner de bien des combats menés grâce à elle, bien plus que les livres qu'elles ont pu tenir. Car je dois bien l’avouer, je ne suis en rien un érudit. Je me pliais toutefois aux enseignements politique ou encore tenant à la justice. Néanmoins, ce fut le fait d'assister Père lors des séances de doléances qui m’éveillèrent bien plus que tout ouvrage théorique sur le sujet.

    Ma mère quant à elle, tempérait un caractère impétueux qu'elle disait venue de mon oncle. Il le fallait bien quand on est promis à la fille d'une maison amie depuis des éons. La première fois que je vis Ava, ma promise, je devais avoir huit ans ou peut-être dix, je ne sais plus. Je me rappellerais toujours du regard que m'avait jeté ma mère alors que je venais de renverser une coupe d'hydromel sur la robe de la fillette pas plus âgée que moi. Je me gaussais, tandis qu’elle pleurait, puis je crois que la douleur qui vint tancer mon oreille me suivra à vie.

    Ava fut une bénédiction, belle comme le jour avec ses cheveux blonds comme les blés, ses yeux d'un bleu azur dans lequel parfois, je me perdais. Elle était de patience à toute épreuve et réussit, bien malgré moi, à m’apprivoiser. Je ne comprenais pas quelle pouvait être cette étrange maladie qui me rendait si penaud lorsque je me trouvais en sa présence. Ma mère, quant à elle, avait très clairement la réponse, son sourire bienveillant, parfois moqueur à mon égard, parlait pour elle.

    Des moments bien fugaces, qui passèrent à une vitesse folle, c'est si loin maintenant et si douloureux à la fois. Je pensais être prêt, tout savoir sur ce qu'il fallait pour être un bon seigneur, mais quand mes deux parents disparurent si soudainement, le doute m'étreignit le cœur pour la première fois. Je n'avais que dix-sept ans, quand le corbeau apporta le funeste message en provenant du château du Prince. Mes parents n'étaient plus, disparus dans ce qu'on appela le « Banquet Crématoire » me laissant alors devant les responsabilités que l'on me promettait depuis ma naissance.

    Bien sûr, je n'étais pas seul, à mes côtés se tenaient les plus anciens conseillers de mon père, son maître d'armes et son fils. En à peine une année d'administration, je dus faire face à l'apparition de cette bande de vauriens : les Joyeux Compagnons. Un nom qui leur convenait guère, car ceux-ci semaient la terreur sur nos terres en rasant et pillant sans vergogne les petits villages de Volg. Ce fut ma première guerre, la première fois où ma lance perça le cœur d'un homme. La première fois où des échafauds furent dressés à la lisière de la Sombre Forêt en guise de message pour la vermine. Maegon était peut-être mort, mais son fils demeurait, et les lois de Boisnoir continueraient d'être appliquées sans pitié. C’est d’ailleurs toujours le cas aujourd'hui. Ce fut aussi la première blessure dont je porte encore les vestiges, atténuée par le temps, mais qui me rappelle toujours ce sombre épisode.

    Quatre ans plus tard, l’on célébra mon mariage avec Ava, ma chère Ava, ma tendre Ava. Elle était si belle vêtue de sa robe de mariée, baignée dans la lumière du temple dédié au culte du Trimurti, où nos vœux furent échangés. Un peu de gaîté, de tendresse et une perspective d'avenir pour moi, qui suit le seul à tenir cette famille debout tant que je suis en vie. La douceur de sa peau me revient au creux des doigts, tout comme son parfum sucré, qui vient encore flatter mon palais quand la douleur de sa mort me remplit de chagrin, même des années plus tard.

    Mais qu'ai-je fait aux Dieux pour mériter ça ? Pour voir mon épouse s'éteindre en couche, un bébé hurlant dans ses bras. C'était le temps de la famine, nous avions faim, riches comme pauvres, à Boisnoir, nous partagions le même fléau. Ava était bien trop faible pour donner la vie à un enfant malingre. Mon cœur se ferma, verrouillé par une chaîne de plomb pour ne plus jamais s'ouvrir...ou du moins je le pensais. Le bonheur d’être père fut aussitôt étouffé par la douleur de la perte de ma tendre épouse. La femme de ma vie n’était plus, et je me retrouvais donc seul avec mon fils Théodore.

    Le temps passe, mais n'atténue en rien la douleur et la peur que j'éprouve depuis lors. Quel père maladroit je fus… Tenir le bébé semblait plus effrayant que de combattre une armée. J’avais peur de la briser, de la faire tomber et que sais-je encore. Heureusement, grâce à Lamëa, la nourrice, Théodore reprit vite des forces. Je le vis devenir une Ava en miniature, du moins, physiquement. Il tenait son caractère de son père, à n’en pas douter. C’est cet enfant qui me permit de survivre à ma propre tristesse, d’en sortir même plus fort. Car dès lors, mon désir de protéger mon peuple fut renforcé par celui de veiller sur le bien-être de mon fils


    Grâce à cette nouvelle volonté, je réussis à relever la tête, à continuer mon œuvre. Je m'entourais des meilleurs conseillers. Mais la loyauté qui me lie au duc de Volg, se délitait de jour en jour, quand je vis l'état dans lequel s'enfonçait ma patrie. Cette fin d'année 1247 marqua un tournant dans ma vie, un tournant que je n'aurais jamais imaginé, même dans mes songes les plus étranges. La famine frappa à nouveau mes terres et celle de Volg tout entier. Je refusais de voir mon peuple mourir à nouveau dans la souffrance et la faim. J'ai prié mon cousin le duc de Volg, d'ouvrir les greniers du Sud, mais celui-ci resta sourd, s’enfermant dans son palais au grenier débordant de grains.

    Quelles solutions avais-je ? Si ce n'est de me lever moi-même contre l'inaction de mon seigneur et cousin qui nous menait droit au désastre. J’alimentais, certes un peu plus le chaos qui s'emparait alors d'Eurate, mais ce n’était nullement pas pour mes propres intérêts, mais pour le bien de mes gens. Toutefois, je me refusais de faire appel à mes soldats faibles et affamés pour prendre part à cette rébellion. Je me devais d’affronter moi-même cet homme qui était à des lieues de porter le titre auquel il prétendait. Celui-ci ignorait son peuple qu’il laissait mourir sans vergogne, mais je connaissais aussi son secret. Je savais ce qu'il faisait endurer à son épouse, Adélaïde. Cet homme n’avait de noble que son titre et ne valait guère mieux que les vauriens que j'ai pendu dans la Sombre Forêt.

    Comprenant que pour arriver à mes fins, j'avais besoin d'un soutien de taille, j'engageais donc des discussions avec le duc De Nera. Je lui promis mon aide et ma lance dans ses conquêtes en échange de son soutien. Ensuite, je défiais mon cousin en duel. Je me trouvais alors affaibli par la faim, ce combat fut un choix risqué, mais nécessaire. Heureusement pour moi, mon cousin n’était pas un glorieux combattant et je n’eu aucun mal à lui enfoncer ma lance déterminée dans la gorge.

    J’ouvris alors les greniers sous les acclamations du peuple qui commençait à désespérer. Adélaïde, se vit libérée du joug de son époux, mais se retrouvait veuve et enceinte.

    Je ne pensais pas qu’en menant cette rébellion ma vie prendrait un tel détour. Je pensais naïvement que finalement, je n'aurais pas grand chose à raconter. Qu'une fois mon cousin mort, je reviendrais simplement dans mes terres, reprenant la routine auprès de mon fils et de mes gens,fatigué, blessé mais vivant...

    Au lieu de cela, avec le soutien du duc de Néra qui convaincit les autres seigneurs d’Eurate, je fut nommé Duc de Volg. Ne pouvant laisser la veuve de mon cousin seule, je l’épousais sans attendre que sa grossesse ne commence à se voir. La cérémonie fut célébrée dans le même temple qui fut le témoin de mon amour pour Ava. Et à nouveau, je prêtais serment, devant les Dieux, mais cette fois, je me tenais à la tête d’un duché en son intégralité. Seulement, je n’eu guère le temps de prendre en main ce nouveau territoire, car je reçus, comme tout seigneur Euratiens, l’appel à l’ost de l’Empereur. Je retrouvais donc celui qui m’avait placé sur le trône Ducal, à la tête de mon armée sur les terres Durdiniennes. La guerre fut certes de courte durée, mais néanmoins brutale. Nous ne nous attendions pas à voir les clans barbares s’unir contre nous. Nous perdîmes la guerre, des territoires, mais surtout un nombre incalculable d’hommes et de femmes. Eurate se trouva donc affaiblie.

    C’est gravement blessé que je rentrais à Boisnoir. Je du rester alité durant de long mois tandis qu’Adélaïde donna naissance à une fille. Chacun pense qu’il s’agit de la mienne, et pour moi, c’est bel et bien le cas. Elle est la fille du duc de Volg, n’en déplaise à certains.

    Aujourd'hui, j’ai retrouvé mes forces, bien que relativement plus faible qu’avant la guerre. La blessure causée à ma jambe continue de me faire souffrir par épisodes, douleur soulagée par la consommation de lait de pavot. Toutefois, cela ne m’empêche pas de prendre en main mes responsabilités, pour mon peuple, pour ma famille, pour Volg.

    Je suis Alastor de Boisnoir, Duc de Volg.


    Compétences


  • Arme blanche - Lance - Niveau 3

  • Arme blanche - Dague - Niveau 2

  • Sport - Equitation - Niveau 2

  • Sport - Chasse - Niveau 2

  • Politique - Niveau 2

  • Intimidation - Niveau 1

  • Étiquette - Niveau 1



  • Derrière l'écran



    Êtes-vous majeur ? Oui
    Avez-vous lu le règlement ? Validé
    Comment-êtes vous arrivé sur Les Serments d'Eurate ? Par caravane expresse ! En réalité je l'ai trouvé parce que... ¡ Soy fabuloso !
    Une suggestion ? Le Trimurti sait
    Ce personnage est-il un DC ? Si oui, de qui ? Nope !




    Re: Alastor De Boisnoir ─ Dim 22 Juil - 9:57
    Chroniqueur Impérial
      Chroniqueur Impérial

      Réputation - 04.08.2018



    • LA CAPITALE EVALON : PERSONNALITÉ LOCALE



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    • DUCHÉ DE LA CROIX DES ESPINES


    • COMTÉ DE LA CROIX DES ESPINES
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      COMTÉ D'EMERALD
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      COMTÉ DE POSVÁNY
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    • DUCHÉ DE MELLILA


    • COMTÉ DE MELLILA
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      COMTÉ D'ARAGON
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      COMTÉ DE CORDUBA
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    • DUCHÉ DE NÉRA : PERSONNALITÉ CONNUE


    • COMTÉ DE NÉRA
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      COMTÉ DE BAROS
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      COMTÉ D'UZÉ
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    • DUCHÉ DE VOLG : CITOYEN REMARQUÉ


    • COMTÉ DE VOLG
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      COMTÉ DE TERRESANG
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      COMTÉ DE MONT DRAGON
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    • ÎLE DE NACRE


    • Le clergé :..... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts


    • HORS FRONTIÈRES


    • Territoire Thoréen:.... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts

      Territoire Khöz:......... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts

      Royaume d'Azelan:.... ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■... 0000/1999 pts

      Royaume de Feynes:.. ■ - ■ - ■ - ■ - - ■ - ■ - ■ - ■.. 0000/1999 pts