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Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE]
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Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE] ─ Sam 4 Nov - 1:34
Anonymous
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    Bienvenue à Evalon, la capitale de l'Empire. Finalement, tu as craqué. Oui, car il faut avouer, à la base, tu voulais pas t'y rendre. Tu avais assez de Melila si tu voulais voir des nobles se battre pour quelques faveurs. Mais ton père t'a poussé pour que tu y viennes. Tu ne sais même pas pourquoi. D'habitude, la seule chose qu'il te demande, c'est d'être agréable avec les gens qu'ils accueillent, et tout au plus, aller faire à sa place la recherche de métaux et matériels nécessaire à son travail, mais rien de plus.  Par contre, ta mère, elle, priait chaque soir la Trinité pour que tu te trouves un mari, noble, si possible possédant des terres, et étant "vigoureux". Tu n'avais jamais compris ce à quoi elle pensait en souhaitant ça, mais ce devait surement être miracle, car déjà, le fait de te trouver un mari était une cause perdue d'avance. 

    Néanmoins, tu n'es pas idiote, loin de là, et il est évident qu'une visite à la capitale ne peut que t'être bénéfique, tout du moins du point de vue professionnel. Tu avais bien décidé de faire de l'art martial ton travail, et même une vue sur un poste au sein des Amazones, ce serait le rêve absolu, mais ne se tenir qu'à une perspective d'avenir serait suicidaire, et il faut t'ouvrir les horizons d'opportunités, et il faut avouer que la capitale est la première place où tu pourrais en trouver. Et avec un peu de chance, les payes seront à la hauteur de la réputation qu'elle a... Du moins, que tu t'es faites de celle-ci. 

    Après avoir dit au revoir à tes parents, et promis de ne pas  te faire remarquer de la pire des manières, tu pris la route. Tu devais rejoindre le chariot à l'entrée de la ville pour rejoindre la capitale, et comme d'habitude, tu ne peux t'empêcher de râler pour le chemin que tu allais parcourir. Oh ce n'était pas la distance en elle même qui te dérangeais, il y a bien pire que faire Melila - Evalon. Nan, le pire est l'état dans lequel tu vas arriver, et tu sais presque déjà que tu auras mal aux fesses. Tu ne sais jamais comment te placer correctement dans ces fichus chariots, et puis les secousses, mon dieu, il faudra un jour qu'on trouve mieux que c'est maudit chariot pour transporter les gens de villes en villes. 

    Le chemin fut effectivement difficile à supporter pour ton postérieur, et une fois arrivée, et le pied à terre, tu ne peux t'empêcher de tiquer sous l'engourdissement. En plus, portant directement ton armure de cuir, c'était une évidence que tu n'allais pas être à l'aise, tu ne peux vraiment pas dire que tu l'as joué fine sur le coup...

    Néanmoins, tu es là, et cette terre d'opportunité, tu ne vas pas la quitter comme ça. D'ailleurs, tu t'es faites toute belle pour trouver la perle rare. Armure de cuir parfaitement tannée, et reluisante, faite uniquement avec du cuir végétal, le top du top de la qualité. Ton père n'aura pas lésiné sur les moyens pour te faire aussi belle que tu le mérites à ses yeux. D'ailleurs, le meilleur était encore à venir lorsqu'il en eut finit avec. Si cette armure peut être considéré comme une robe de mariage à tes yeux, ta lame est définitivement ton conjoint.  Et en plus, elle au moins accepte de porter ton nom, Esfeld. 

    Te voilà dans la zone commerciale de la ville, après avoir passé ta journée à demander ton chemin, car le sens de l'orientation, c'est pas encore ça. Et puis ces crieurs publics. Quel dommage que les tuer soit considérés comme un crime, car tu les ferais bien taire une bonne fois pour tout pour pouvoir réfléchir correctement. Néanmoins, le tableau des quêtes n'est pas loin, et tu t'y rends d'un pas ferme pour découvrir quelle genre de mission pouvait bien être offerte dans la capitale. 

    Après avoir dégagé ton chemin de la majorité des idiots qui s'agglutinent devant, tu cherches la perle rare. En farfouillant avec ton regard, tu ne peux t'empêcher de remarquer une jeune femme qui a pris place à tes côtés, et semble être dans la même vocation que toi et donc prête à te voler ton travail. Tsss, quel audace. Alors que tu décides finalement de décrocher une offre d'escorte, plaçant un regard dédaigneux envers la jeune femme. C'est toujours vexant de ne pas être unique. Tu lui tiens le regard aussi longtemps qu'elle le fera, avant de prendre la route pour  rejoindre le point de rencontre avec le commanditaire de l'annonce. 

    Re: Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE] ─ Sam 4 Nov - 17:07
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      Mars 1247, Evalon.

      Ah Evalon, capitale euratienne aussi gracieuse que majestueuse avec son fleuve, ses murailles, ses rues remplies de gens ambitieux et bien propres sur eux, ignorant les pauvres en haillons assis dans la fange main tendue espérant recueillir l'aumône. Grande capitale aux marchés florissants et aux rats aussi bien engraissés que les nobles en belles factures qui déambulent fièrement devant les nigauds et autres roturiers serviles.

      Vous ai-je déjà parlé de mon aversion pour les grandes villes? Non sans blague, je les déteste presque autant que l’avoine au lait, c’est dire. Alors que disais-je ici me diriez-vous ? C’est bien simple, la faute de Grimm et des compagnons qui avaient trouvé la fort bonne idée de venir claquer leurs quelques écus dans les bordels de la capitale. Ô joie d’être la seule femme au milieu de cette bande de crétins à la cervelle judicieusement planquée sous la ceinture. Enfin bref, au lieu de rester sagement à les attendre à l’ennuyeuse auberge qu’ils avaient dénichée, je préférais, et de loin, me trouver quelques occupations. Notre dernier contrat ayant rapporté gros, les gars prendraient soin de vider leur bourse jusqu’à la dernière pièce. N’y voyais pas là un mauvais jeu de mots... Quoi que… J’avais donc du temps à tuer, et le perdre en quelques balades inutiles en ville n’était franchement pas mon genre.

      Aussi, je décidais de chercher tout bonnement un petit travail. Quelque chose de simple et rapide, pas trop salissant non plus. Je cherchais donc des yeux ce fichu tableau où les gens du coin postaient leurs offres d’emplois et autres quêtes plus ou moins gratifiante. Je ne prêtais guère attention au bruit presque assourdissant et aux gens tout à fait insupportables. Trop lents, trop nombreux… Trop, trop, trop. Puis bon sang, ces gosses qui vous courent dans les jambes, vous bousculant presque jusqu’à vous faire tomber. Il fallait sans cesse que je vérifie que ma bourse se trouvait toujours à sa place et contenait toujours ses pièces. J’hésitais alors entre ce que je détestais le plus : cette ville ou les gars qui m’y avaient emmené.

      C’est finalement dans l’une des allée commerçante que je dénichais ce que je cherchais. Le tableau se trouvait bien en vue, faisant face à une bande de “crève-la-faim” en quête du travail qui leur offrirait la pitance du jour. Si ma silhouette pouvait s’avérer utile par moment, ce n’était nullement le cas en cet instant. Je dus jouer des coudes, resquiller afin de m’approcher au mieux. Il n’y avait finalement pas grand chose, l’on demandait surtout de l’aide dans les champs, ou pour se débarrasser des rats dans quelques caves. Néanmoins, je finis par en trouver une qui me correspondait tout à fait, seulement, le destin bourré d’humour avait placé une blonde sur mon chemin. Celle-ci avait également jeté son dévolue sur l’annonce d’emploi. Il ne manquait plus que ça pour embrunir un peu plus mon humeur qui n’était certainement pas au beau fixe.

      Étant plus proche que moi, elle décrocha le fichu papier avant de me lancer un regard défiant. Non mais quelle idée ? Et pour qui elle se prenait celle-là? Je lui rendis alors son regard empli de mépris et de dédain avec pour seule envie celle de lui arracher ses jolis yeux bleus. Je serrai les mâchoires tandis qu’elle tournait les talons. Moi abandonner ? C’est vraiment mal me connaître. Elle voulait jouer, alors nous jouerons. Je la suivis dans les rues, sans chercher à me montrer discrète. Après tout, j’avais vu l’annonce avant elle, c’était donc à moi d’avoir ce boulot. Autant dire qu’elle m’avait mise de méchante humeur. Je me contentais donc de marcher derrière elle, analysant sa démarche, son air agar montrait qu’elle ne savait pas où aller. Quelle aubaine pour moi. Après tout, j’avais vu l’annonce avant elle, c’était donc à moi d’avoir ce boulot. Un point, c’est tout. J’accélérai donc le pas pour arriver à sa hauteur.

      -Vous semblez perdue mademoiselle. Vous n’êtes pas du coin, je me trompe ?

      Une belle armure de cuir, visiblement de bonne qualité, une épée rangée dans un fourreau soigné. Pas de doute, cette femme avait de l’argent, de quoi m’agacer d’autant plus. Toutefois, je ne montrais rien de mon ressentiment, veillant à lui offrir mon sourire le plus aimable.

      -Je connais bien la ville, mentis-je. Si vous me donniez l’adresse que vous cherchez, je pourrais vous escorter.
      Re: Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE] ─ Jeu 16 Nov - 20:34
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        Le doute se lit sur ton visage alors que tu semblais déterminé, à trouver cette fichue "Allée des Nuées" où tu devais aller rejoindre le commanditaire de cette mission. Mais pour que tu puisses faire cette mission, il faudra que tu trouves ton chemin, et bon courage. Melila est beaucoup moins densément peuplé que ce nid à fourmis. Sérieusement, dés que tu réussi à quitter cette ville, tu n'y remets plus jamais les pieds.  Tu avances, passe une rue ou deux, change de direction quand tu penses être sur la mauvaise route. Et alors que tu désespères de trouver ton chemin comme tu finis par demander ton chemin à un citoyen de la ville. Alors que tu t'approches et te prépare à demander de l'aide à un passant, une voix douce se fit entendre dans ton dos. Tu te retournes et ne peux qu'être aussi dégoutée que surprise de découvrir qui te proposait son aide.

        Encore cette pimbêche. Elle m'a suivie jusqu'ici ? Pour quelle raison ? Tu poses rapidement ton visage sur ton affiche, et remarque que l'annonce proposait et recommandait le fait de ne pas se rendre seul à la mission. Tu n'avais pas vu ça tout à l'heure, plus intéressé par le fait de ne surtout pas te doubler pour cette mission. Surement qu'elle avait vu cette information avant que tu ne fasses ta sauvage... Tant pis pour elle. Elle ne te revenait pas, et le fait qu'elle t'ai poursuivie jusqu'ici pour cette mission n'arrangeait pas son cas auprès de toi. Mais difficile de nier que tu es complètement perdue, et qu'il te fallait à tout prix un moyen de rejoindre ce satané point de rendez-vous. Elle connaissait la route ? Très bien, elle sera ton guide.

        - Vous devez être sacrément motivée pour m'avoir sur toute la route jusqu'ici pour participer à cette mission... Désespérée était le terme que tu souhaitais utiliser, mais tu n'allais pas te battre tout de suite avec elle, autant obtenir ce que tu veux avant. mais si vous connaissez le chemin passait devant, nous devons nous rendre à la Rue des Épines. Vous ouvrez la marche je présume, Madame...?

        C'est vrai que tu ne savais pas son nom a cette femme qui te marchait sur tes plates bandes depuis plus de... Bah quelques minutes. Tu ne lui donnes pas l'affiche, tu sens l'arnaque à plein nez, et tu as promis a tes parents de pas faire d'histoire, alors tu prends bien soin à ranger l'ordre de mission dans une petite pochette attaché à ta ceinture. Tu ne prendras certainement pas le risque de te faire voler ce papier, et qu'elle te perde au milieu de nulle part. Tu n'as jamais eu le sens de l'orientation, te perde ici serait donc le début de la fin pour toi...
        Re: Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE] ─ Lun 20 Nov - 8:09
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          La réaction de la blondinette me fit sourire. Motivée, pensait-elle ? Je m’ennuyais tout simplement, mais la réaction qu’elle avait eut plus tôt m’avait agacé. Pour qui se prenait-elle après tout ? Elle me fixait avec un regard fier sacrément désagréable. Elle adopta une posture si droite que l’on aurait pu, aisément, imaginer un bâton soigneusement logé dans son séant. Tout chez elle me déplaisait en somme. Si encore elle s’était montrée courtoise, non, au lieu de cela, elle préférait me traiter en nuisible. Et bien soit, j’en ferais tout autant.

          Je l’observai d’un air amusé en la voyant ranger sa précieuse affiche. La mission ne m’importait déjà plus, tout ce que je voulais était de la faire tourner en bourrique. Rien de plus amusant après tout, il y avait bien pire pour tuer le temps en attendant que les gars ne terminent de vider leurs bourses sur les paillasses du bordel.

          Je fus toutefois surprise d'entendre le nom de la destination qu'elle m'annonça. La rue des Épines était une grande artère facilement reconnaissable, s'y retrouvait nombre de bâtiments important et boutiques vendant des produits de qualités. Sans même connaître la cité, la trouver dans cette fourmilière grouillante n’était pas difficile. Deux choix s'imposaient donc : soit elle était vraiment paumée et bête comme ses pieds, soit elle se fichait littéralement de moi. D’instinct, j’optais pour la seconde solution, personne ne pouvait être aussi stupide, pas en portant une épée en tout cas. La garce essayait donc de me semer de façon aussi grossière ? Elle ne me connaissait pas après tout.

          -Il me semble que la courtoisie veut que l’on se présente avant de demander aux autres de le faire, répondis-je sans me dépêtrer de mon sourire.

          Décidément, sa tête ne me revenait vraiment pas. Néanmoins, je décidais de jouer le jeu, je n’avais dans tous les cas rien de mieux à faire. Et qui sait, peut-être était-elle réellement perdue...

          -Je me nomme Lina, et effectivement, je sais où se trouve la Rue des Épines, c’est tout près, seulement à quelques allées d’ici.

          Je lui indiquais la route en positionnant mes mains de façon théâtrale, lui offrant même une petite révérence tout en affichant un sourire narquois.

          -Allons-y mademoiselle.
          Re: Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE] ─ Ven 24 Nov - 21:29
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            De quel droit te parlait-elle comme si tu étais son amie ? Tu n'es pas son amie. Tu ne le seras jamais si elle continue à te prendre pour une idiote. Elle semblait connaître la destination où tu devais te rendre et complètement surprise que tu ne puisses pas la connaître. Par contre, tu sais taper sur des gens, et si elle continue à te prendre pour une complète abrutie, elle va le découvrir bien assez tôt. Néanmoins, tu te montes la tête bien trop rapidement, et cela semble bien être le cas ici, la sociabilité n'est pas ton point fort, en terrain inconnu c'est encore pire. La jeune, surement dans un soucis de ne pas envenimer les choses, te donne son prénom... En n'oubliant pas de te faire une petite pique en voulant t'apprendre les bonnes manières. un signe de détente, mais pas trop non plus. Et puis, elle est gonflée.

            - C'est vous qui m'avez abordée la première, si vous vouliez que je me présente, il fallait le faire la première. Mais qu'importe, c'est fait maintenant. Tu souris légèrement, presque apaisé, presque. Karîn pour ma part. Vous savez où nous rendons donc, allons-y.

            Elle semblait vraiment amusée par le fait que tu sois perdue, mais soit, tu feras en sorte de lui faire payer un jour ou l'autre. Personne n'ayant osé se moquer de toi ou te provoquer de manière aussi ouverte n'en est jamais sortie indemne. Les mélilanais de ton âge peuvent en témoigner. Mais qu'importe, Lina ouvrit la marche, et tu en profitas pour analyser l'attirail de la demoiselle qui te servait de guide, et  tu ne pouvais qu'être surprise par sa manière de s'habiller, tout du moins, pour une épéiste. Elle ne semble n'avoir aucune armure, unique des habits de base. Est-elle complètement suicidaire ? Mise t-elle tout sur ses capacités d'esquives ou n'a t-elle juste pas eu le temps de se changer ? Quelques questions te taraudaient sur sa manière de s'équiper pour une épéiste, mais tu te garderais de telles questions. D'autres, plus ou moins intéressantes te viennent en tête pour egayer la route.

            - Mercenaire ? Lances-tu un peu sortis de nulle part. Ou bien chasseuse de prime ? Ce n'est pas souvent que je peux rencontrer des jeunes femmes de mon âge possédant une lame à leur taille, alors je suis curieuse. J'espère que cela ne vous dérange pas ?

            Au fond, tu te fiches royalement de son avis, tu avais juste envie d'en savoir plus sur elle, ou faire la conversation, tu ne saurais pas dire au fond, peut être était-ce tout simplement ta manière à toi de détendre l'atmosphère. Tu l'as suis de manière très assidu, tu ne veux pas te reperdre dans cette ville de malheur. Plus tu sembles te rapprocher de votre destination plus cette ville te fait penser à Melila, dans l'idée d'avoir des gens très bien habillés, et des magasins de luxe. Tout ce surplus d'artifice te fatigue, et tu ne peux t'empêcher de soupirer en te rappelant ta jeunesse... Ayez, tu es fatiguée de cette marche.

            - Bon, cela fait quelques dizaines de minutes que nous marchons, nous sommes bientôt arrivés ? 

            Tu commençais à t'agacer.
            Re: Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE] ─ Sam 25 Nov - 8:43
            Anonymous
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              Invité
              Plus je l'observais, plus je compris que cette fille ne devait pas avoir beaucoup d'amis. Non pas que je la jugeai hein, moi-même n'en comptait que très peu, et ce, même en côtoyant un certain nombre d'hommes depuis des années. Je n'étais pas vraiment appréciée, faut dire aussi que je m'en fichais totalement et ne fournissais guère d'effort. La plupart n'étaient que des brutes épaisses, bêtes comme leurs pieds et ne s'intéressaient qu'aux femmes, à l'or et au sang, et pas forcément dans cet ordre précis…

              Si je pouvais me montrer exubérante, par moment, la blonde, quant à elle, se comportait comme un mur de pierre, et pourtant, elle était loin d'en avoir la carrure… Je fus d'ailleurs surprise lorsqu'elle me sourit en se présentant à son tour. Un rictus certes pincé, accompagné d'un petit pic de mépris à peine dissimulé, mais néanmoins sincère, ce qui m'apaisa légèrement. Du moins assez pour calmer mon envie de lui arracher les yeux. Peut-être n'allais-je pas la torturer finalement. J'attendrai, toutefois de voir comment se déroulerait la suite pour aviser ma manière d'agir.


              Plusieurs fois, je sentis son regard inquisiteur se poser sur moi. À l’évidence, mon accoutrement éveillait chez elle quelques interrogations. À vrai dire, j’y étais plutôt habituée et donc ne m’en offusquait pas. Même si être ainsi observée ne me plaisait guère. C’est sûr qu’à côté d’elle, portant son armure de cuir de qualité, je devais jurer. La vérité était des plus simple: je me trouvais en ville, sans emploi, alors pourquoi m’encombrer de ma tenue de cuir, qui même souple, entravait inutilement mes mouvements, en particulier pour un jour qui devait être de repos.

              -Hum? répondis-je surprise par sa question. Non, pas de soucis, je suis effectivement mercenaire. Et vous ?

              Constatant qu’elle se trouvait tout aussi à l’aise que moi au milieu de la foule, je bifurquais sur la droite quittant les allées grouillantes. Je la guidais donc, à travers plusieurs ruelles plus ou moins étroites d’où émanait quelques relents d’urine auxquels j’étais habituée. Il s’agissait là d’un raccourci déniché plus tôt, et qui évitait les attroupements de gens bien trop nombreux à mon goût. Il me tardait sincèrement de quitter cette fichue capitale, préférant, et de loin, bivouaquer en dehors des cités, à l’air libre…

              Je la voyais s’impatienter, visiblement le trajet, bien que court, lui paraissait vraiment trop long. Décidément, cette fille était un sacré numéro et je me demandais bien comment elle avait pu devenir ainsi et surtout survivre jusque-là. Je me doutais bien que son épée devait y être pour beaucoup. Néanmoins, j’avais l’impression de me trouver aux côtés d’une gamine impatiente et capricieuse… Étrange, venant de moi, n’est-ce pas ? N’étant pas du genre patiente, en particulier avec les être humains, surtout inconnu, je m’efforçais de garder mon calme, serrant assez les mâchoires pour m’en donner des douleurs aux dents.

              -Mais non, mais non, soupirais-je d’agacement en tentant de ravaler quelques remarques désobligeantes et autres pics qui lui déplairaient à coup sûr. Regardez, nous y sommes, la voilà votre rue des épines.

              Je lui désignais l’immense artère fouraillant de gens endimanchés de bout du doigt. Trop bruyante, trop peuplée, je détestais l’endroit et l’évitais soigneusement depuis mon arrivée, bien que, dans tous les cas, je n’avais, jusque-là, rien à y faire. Je ne pensais donc qu’à déguerpir de là au plus vite, et puis, à l’évidence, Karin ne voulait pas de moi. Au final, au lieu de lui donner une leçon de savoir vivre, j’aurai accompli une bonne action... Allons bon, je devrais sans doute noyer cette déception dans l’alcool un peu plus tard dans la journée.

              -Comme vous les voyez, c’est plutôt grand. Vous a-t-on fournis plus d’indications ? Le nom d’une boutique peut-être ?
              Re: Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE] ─ Mar 5 Déc - 2:50
              Anonymous
                Invité
                Invité
                Elle était donc bien une mercenaire. Curieuse manière de s'habiller pour une mercenaire. Peut être était-elle simplement en congé. Soit, tu peux comprendre alors cette tenue si c'est le cas et ne peux que sourire à sa demande. Elle devait certainement se douter que tu n'étais pas pour ta part une simple combattante du coin d'a coté. Mais ce serait très mal te connaître. Toute ta vie tu as vouée ta vie à l'art du combat et n'a jamais pu envisager une vie en dehors de celle-ci. Depuis trop jeune tu vis entouré d'armes, et n'a jamais, ou quasiment jamais, trouvé quoique ce soit qui te propose le si audacieux mélange d'adrénaline, danger, et prestige. Pour ce qui est des deux premiers adjectifs, il est vrai qu'il sera compliqué de trouver un travail plus dangereux, mais malheureusement, c'est surtout que le prestige n'est pas encore au rendez-vous. Pour le moment, tu n'as travaillé qu'au sein de la sphère familiale, aidant ton père lorsqu'il devait faire escorter des armes pour ses commanditaires, ou d'escorte pour les amis de tes parents. Donc difficile de te faire une renommée hormis lors des repas de familles...

                - Je vois.

                Tu continues de la regarder de haut en bas, par curiosité, car il faut avouer que si tu trouvais sa tenue de combat, si c'est bien ainsi qu'elle combat, sa silhouette semblait beaucoup trop féminine pour être vrai, et c'est au fond cela qui te faisait tiquer. Tu ne sais pas vraiment pourquoi, mais sa longue chevelure t'agace au plus, tout autant sa morphologie bien trop faible pour une vraie combattante. Au mieux elle pouvait être serveuse dans une taverne avec un physique aussi frêle. Attends... Serais-tu jalouse d'elle ? Tu fronces les sourcils quand cette idée vient te caresser l'esprit. C'est ridicule. Tu es une bien meilleure combattante qu'elle, sur ceci, il n'y a pas de débat, alors pourquoi te tortures-tu tant l'esprit à cause d'elle ? Tu n'avais pas à mettre le doigt sur la raison exacte de ceci, mais nulle doute que tu vas finir par le faire.

                Elle t'emmène finalement dans une grande rue emplie de boutique et de personnes que nous qualifierons... D'extravagants, pour ne pas dire de mot trop grossier. Tu tiques, et ne peux t'empêcher d'afficher une mine aussi déçue qu'agacée. Tu entres en compagnie de Lina dans cette endroit, à la recherche de la boutique de vêtements de luxe "A la Princesse Coquette". Tu l'annonces à Lina, pour espèrer qu'elle t'aiderait à trouver cette boutique au nom exotique, et au bout de quelques minutes à traverser cette allée, vous trouvez enfin cette boutique. Papier à la main, tu t'approches d'un homme qui semble attendre depuis quelques temps maintenant.

                - Vous êtes le commanditaire de cette mission d'escorte ? Nous sommes ici pour celle-ci.

                L'homme vous regarde toi et la petite brune à coté, avec un air moqueur.

                - Oui, mais... J'ai demandé une escorte, pas des mannequins, mesdemoiselles.

                Tu le fusilles du regard, qui n'a pas quitté le sien depuis tout à l'heure, dans ta tête il est déjà mort trois fois.

                - Si vous n'êtes bon qu'à des âneries comme telle, je n'ai aucune raison de rester, et dommage pour vous, je suis la seule à avoir ce papier et donc pouvoir vous aider. Tu te tournes vers Lina, le regard aussi dur, mais beaucoup moins "méchant". A moins que sa manière de nous considérer ne vous dérange pas ?

                Tu commences lentement à comprendre en quoi tu ne supportes cette jeune femme à coté, mais néanmoins, tu commences à l'apprécier... D'une certaine façon.

                Re: Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE] ─ Sam 9 Déc - 19:37
                Anonymous
                  Invité
                  Invité
                  C’est quoi son problème à la fin ? Pestais-je intérieurement tout en continuant à marcher poings et mâchoires serrées. Et voilà, subir les observations, purement inquisitrices, de la blonde commençait à m'agacer fortement. Et bien quoi ? Le fait d’être mercenaire était si difficile à croire ? D’accord, j’ai un physique assez particulier, mais franchement, je ne l’ai pas choisi. Soyons clair, je m’en passerais bien moi de cette silhouette féminine et de ce visage de poupée, ils me portaient préjudice depuis l’enfance. Et même si j’avais l’habitude de provoquer quelques réaction plus ou moins raisonnable chez la gente masculine, être ainsi jaugée, par une femme de surcroît, me filait franchement le bourdon. Surtout par une personne à peine plus grande que moi et toute aussi fine. D’accord, son air perpétuellement pincé ne prêtait ni à la séduction, ni à la plaisanterie. Je maintiens qu’elle avait tout d’un mur, ou d’une porte en acier gondé. Froide et solide… Le second point pouvait être une qualité, mais en l’instant, cela m'énervait !

                  Allons bon… Intérieurement, je m’admonestais à rester calme… Patience, patience... Une fois l’employeur trouvé, nous serions débarrassées l’une de l’autre et elle pourra reluquer la première donzelle venue, ce ne serait plus mon problème. En attendant, je m’efforçais à garder mes répliques pour moi… Et pourtant, l’envie ne me manquait pas... Un sacré effort croyez-moi, car je me sentais presque insultée par ses regards insistant.

                  Lorsqu’elle m’annonça le nom de la boutique, je ne pus retenir un haussement de sourcils plutôt évocateur. “À la princesse coquette”, en voilà un nom pompeux qui collait parfaitement à l’image de la capitale qui l’était tout autant. Ce nom ne me disait rien, en revanche, quelques questions posées aux passants bigrement pressés (pour une fois) suffirent à localiser le magasin.

                  Il s’agissait d’une petite échoppe bien trop décorée à mon goût. Partout des tissus brillants et autres froufrous ridicules dont la bourgeoisie raffolait. Encore une chose que je ne comprenais pas chez les riches, ce besoin, franchement discutable, d’étaler ses richesses sur son corps. Tout y passe, bijoux, vêtements onéreux et inconfortables, chausses ridicules… Bon sang, certains portaient une sorte de pompon à la pointe… Mais pourquoi ? Et qui avait eut une idée pareille ? Bref, je n’aimais pas l’allure de cette boutique, et encore moins le regard du bonhomme posté à la devanture.

                  Je la laissais se présenter à l’homme rondouillard et à l’air franchement hautain. À l’évidence, il nous méprisant… Je ne m’en formalisais pas, puisque je n’en pensais pas moins de lui. Tunique en satin brodée de fils d’or, bagues ornée de joyaux quasiment à chaque doigt... Et ces maudites chausses à pompon. Virilité où es-tu passée ? Bref, je comprenais mieux en voyant leurs hommes, pourquoi les femmes riches jouaient soit aux nigaudes, soit portaient elles-mêmes la culotte.

                  Bref, devant cet étalage de mauvais goût sur pattes, c’était au tour de la belle blonde de se faire jauger comme un morceau de viande. Bon d’accord, il me jugeait aussi, mais au point où j’en étais avec la demoiselle, cela ne changea pas grand chose. J’observais donc, avec complaisance, son joli visage se décomposer à mesure où le goret nous insultait ouvertement. Comme ce fut jubilatoire… Finalement, lorsqu'elle se tourna vers moi, fermement décidé à laisser tomber, je ne pus me retenir… J’éclatais tout simplement de rire.

                  Vous auriez vu sa tête à la jolie blonde… Elle n’était visiblement pas habituée à ce genre de bonhomme sur de lui au point d’offenser deux épéistes alors qu’il se trouvait face à elles, seul et totalement désarmé…

                  -Quel idiot, raillais-je en haussant les épaules. Allons, allons, Karîn, dans ce monde, l’on a rien sans rien.

                  J’adressais un dernier sourire à ma compagne accompagné d’un clin d’œil complice. J’allais lui montrer moi comment on obtenait un travail lorsque l’on est une femme.

                  D’un mouvement rapide, j’attrapais l’arme de la jeune fille. Une simple pirouette accompagnée d’un coup bien placé dans les jambes du goret suffit à le faire chuter sur son séant bien gras. Et enfin, avec la pointe de l’épée, sacrément belle et légère d’ailleurs, je le forçais à lever le menton pour me regarder.

                  -Et bien mon bon monsieur, lançais-je en lui offrant un sourire des plus carnassier. Il me semble qu’il est bien imprudent de juger les gens sur leur apparence.

                  Oh, loin de moi l’idée de le blesser, pour le prouver, je rendis son arme à ma compagne et aidais même le gros lard à se relever. Ce n’était pas mon but, mais malheureusement, j’étais habituée à ce genre de réaction venant des hommes. Parler ne suffisait pas, bien au contraire, il ne restait donc qu’une seule solution… A double tranchant cela dit...

                  -Pardonnez mes manières monsieur, seulement, vous conviendrez que quelques misérables mots ne vous aurez pas convaincu de notre habilité à mener à bien cette mission. À vous de voir maintenant, sommes-nous embauchées ?
                  Re: Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE] ─ Lun 18 Déc - 0:48
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                    Invité
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                    Cette homme ne méritait rien de plus que de perdre ses objets au mains des bandits, ou de pourrir devant sa porte avec ses marchandises. Tu perdais tout intêret pour cette homme, cette mission et pour toute chose se rapportant de près ou de loin à l'idée de lui venir en aide. Tu avais aussi promis à tes parents de ne pas faire de chose stupide, donc tu te retenus aussi de lui mettre ton poing dans la figure, mais dieu que l'envie était là. Néanmoins, ta colère n'avait pas fini de grandir, car à peine avais-tu déjà décidé de ne plus t'occuper de l'homme gras, que tu avais déjà oublié en rejoignant ta collègue, qui elle semblait se satisfaire de cette situation. Peut être avait-il l'habitude d'être dénigrer. Si cela lui fait plaisir, tant mieux à elle, pas moi.

                    Elle s'amuse de la situation, et finit par se bouger, te prenant l'affront du tout comme toi, et s'en amusant plus qu'autre chose. Surement avait-elle d'être traité comme ceci. C'était ton cas aussi, dans le temps, où tu n'hésitais pas à botter les fesses de quiconque osait se moquer de toi et de tes ambitions lorsque tu étais une jeune fille, alors maintenant que tu es une adulte, tu ne perdras plus ton temps avec les personnes ayant des doutes sur tes capacités uniquement à cause de ton sexe. Si elle avait le loisir ou le désir de le faire, libre à elle. D'ailleurs, elle le fit, mais clairement tu n'aimas pas DU TOUT la liberté qu'elle prit de prendre ta lame sans même te prévenir, néanmoins, tu restas de marbre le temps qu'elle fasse ses petites pirouettes, qui ne sont clairement pas très impressionnantes pour une personne entrainé comme toi.  Tout comme elle, l'agilité était ta principale force, sachant, quand bien même tu détestes l'avouer, la plupart des hommes sont plus puissant que toi. Tu restes les bras croisés pendant que la demoiselle fait la belle avec ses pirouettes et mettre à terre le gros homme. Tu tiques un peu. Elle t'a pris ton arme pour ça ? Elle te la rend, en expliquant son geste. Et tentant d'aider l'homme de se relever. Néanmoins, celui-ci refusa, reculant et psalmodiant des choses insensées sur ses possibles connaissances et relations,  surement grâce à son activité de marchand. Il hurle de colère ou de stupidité, tu n'arrives pas à définir véritablement la raison. Il semble que votre mission ne sera pas celle-ci. Bon, bah perdu pour perdu... Tu t'approches de l'homme qui continue de vous menacer dans le vide pendant qu'il se dépoussière, ne te voyant pas approcher. A l'instant où sa tête se relève, tu lui décroches une beigne directement dans la machoire. Tu n'avais certes pas la force d'un homme en pleine force de l'âge, mais tu étais entrainée, et mettre des coups fut ton lot avant d'avoir le droit à une lame à ta ceinture. L'homme retomba immédiatement sur ses fesses, et complètement choquée par ce que tu venais de faire. Toute la rue d'ailleurs fut pratiquement, surement pas choqué, mais interloqué par ce que tu venais de faire. Tu te secoues la main pour essuyer la pourriture imaginaire qu'aurait pu déposer la joue de cet homme. Tu observes la rue et remarque qu'il vaudrait mieux pour vous ne pas rester plus longtemps dans cette rue. Désolé Père...

                    - Bon, je suis désolée, c'était plus fort que moi. Expliques-tu à Lina. Je vous propose de me faire pardonner autour d'un verre. Ca vous va ?

                     Tu es étrangement agréable tout d'un coup. Surement que ce coup t'a permis d'évacuer toute ta frustration et colère qui montait en toi depuis le début de la journée. Tu commences la route pour retourner vers la basse-ville, maintenant que tu connais le chemin...

                    - Je tiens par contre à vous prévenir, éviter d'utiliser ma lame pour ce genre de chose. J'y tiens plus que tout, donc bon... SINON, connaitriez-vous une taverne où nous pourrions nous rendre, j'aurais besoin de boire quelque chose.

                    Surement pour oublier la connerie d'aujourd'hui.


                    Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE] Xsn1
                    Re: Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE] ─ Lun 18 Déc - 17:43
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                      Invité
                      Invité
                      J’observais l’homme reculer misérablement sur le sol maugréant quelques phrases qui ne m’atteignaient pas, et pour cause, c’étaient toujours les mêmes : “je vous le ferez payer”, “je connais du monde haut placé”, “vous le regretterait” bla bla bla. Toujours le même discours d’imbécile blessé dans leur orgueil ridicule. Boaf, il l’avait cherché, et le voir ramper ainsi m’amusait. Finalement, il se releva, tentant de se débarrasser de la poussière garnissant sa tunique. Avec ses paluches pleine de graisse et de joyaux, il ne faisait que l’étaler, ce qui en rajoutait sur la nature purement grotesque du bonhomme.

                      Alors que je le suivais des yeux, lui beuglant et moi complètement hilare, je vis du coin de l’œil, une ombre dorée traverser comme une flèche, pour aller s’abattre violemment sur le nez du gros lard. Il s’écrasa alors, à nouveau sur le sol, le visage ensanglanté. Elle avait fait fort la blonde, si j’aimerais de rire, le temps de la surprise, ce n’est que pour reprendre de plus bel.

                      -Plus fort que vous ? ...Bah j’ai vu ça oui,lançais-je entre deux éclats de rire avant de me reprendre en entendant une voix d’homme appeler la milice.Hum, je ne serais pas contre une bonne bière, mais je pense que ça va devoir attendre un peu.

                      La milice d’Evalon se trouvait être bien mieux organisée que partout ailleurs dans l’empire, effet capitale oblige. De plus, elle était aussi bien fournie, par conséquent mieux valait ne pas trop traîner dans le coin, sans quoi, femme ou pas, nous aurions la joie de visiter les geôles… Et croyez le ou non, l’expérience ne me disait trop rien. Quand je l’entends évoquer son épée, je ne pus m’empêcher de sourire, provocation, amusement, voyez-y ce que vous voulez.

                      -Moui... Promis, mais reconnaissez qu’il vaut mieux s’en servir pour effrayer un crétin que pour taper sur des pierres. Belle lame d’ailleurs, si vous recroisez le forgeron, félicitez-le pour moi, je vous prie. Une qualité pareille, ça vaut son pesant d’or. En attendant… Mieux vaut déguerpir.

                      Les bruits de pas, plus lourds et bien plus nombreux qu’à l’accoutumée, s’approchant dangereusement de nous, ne faisaient que confirmer mon hypothèse : il était grand temps de partir. Je n’attendis donc pas la réponse de la blonde et l’attrapais par la main, l’entrainant avec moi à travers les ruelles d’Evalon. Elle n’était, certes, pas très aimable, mais ce n’était pas une raison pour la laisser se faire attraper par la milice… D’autant que mon sens de l’orientation semblait bien meilleur que le sien.

                      Nous traversâmes ainsi plusieurs rues plus ou moins encombrées par des gens ou différents étals sacrément garnis. L’avantage des petites tailles...Ça se faufile partout contrairement à la milice bruyante et lourde de ses armures.Ça se faufile partout contrairement à la milice bruyante et lourde de ses armures. Comme quoi, le souhait de la blonde allait être exaucé. Arrivées à l’intérieur, je me retournais vers Karin sourire aux lèvres.

                      -Après vous,dis-je en imitant une révérence.
                      Re: Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE] ─ Mer 20 Déc - 15:52
                      Anonymous
                        Invité
                        Invité


                        Elle semble apprécier ton geste. Tant mieux, car je ne le regrette pas, et si elle avait trouvé ça scandaleux ou répréhensible, elle aurait été la suivante sur ta liste. Toutefois, après un petit rire que tu aurais bien partagé si tu étais d'humeur à rire, mais ce n'est pas, et alors que tu lances un dernier regard au gros à terre, elle te prend le bras par surprise pour fuir, en expliquant la raison de la milice. Effectivement, tu n'avais pas réfléchis à la possibilité de finir en prison à cause de ton geste. Oh, surement que tu n'y serais pas resté bien longtemps, mais cela aurait fait tâche sur ton curiculum vitae, donc tu prends la suite de Lina bien volontiers. D'autant que même si tu as un talent certain pour la délinquance et la violence, la fuite a rarement été une option pour toi, et tu laisses donc Lina prendre les choses en main pour la suite. Elle te tire un peu de manière brusque, mais il faut avouer que faire dans la dentelle n'est pas la plus grande des priorités à l'instant T.

                        Après avoir réussi à quitter la rue principale et être passé par des petites ruelles, vous finissez par disparaître sous toute les couches de population de la basse-ville et avec un peu de chance tu avais été définitivement perdu par la milice. Lina te force a rentrer dans une salle et te suis juste après s'être surement assurée que personne ne vous suive. Pour ta part, tu te dépoussières. Plus par réflexe que pour l'envie d'avoir une armure propre, mais tout de même, cette petite course poursuite improvisée n'avait pas fait que du bien, tu es légèrement étouffée, et ne sait même pas où tu es. Mais au moins, tu n'es pas entre les mains de la milice, et ça, c'est grâce à ta copine du moment.

                        - Sans vous, on serait dans la mouise.. Alors... Merci. Tu passes rapidement à autre chose, pour ne pas qu'elle ose se vanter de tes remerciements. Sinon, vous avez apprécié ma lame. C'est mon père qui l'a forgé. Le meilleur qui existe entre tout les duchés d'Eurate. Si vous souhaitez qu'il vous en forge une, n'hésitez pas à vous rendre à Melila. Ce ne sera pas gratuit, mais la qualité sera indubitablement là.

                        Tu souris quand tu parles de ton père et de son travail, comme toujours, car c'est sans aucun doute ce dont tu es le plus fier au monde, alors tu n'hésitais pas à en faire la publicité dés que tu pouvais.

                        - Ma lame porte même le nom de notre famille pour lui.

                        Puis tu te reprends. Le moment d'émotion était passé, et tu pris le temps d'observer autour de toi tout ceux qui était ici. Finalement, il semble qu'elle ait réussi à trouver une taverne dans la précipitation. Elle n'était pas forcément rempli à ras bord, mais déjà bien rempli pour une taverne perdu dans une ruelle. Il y avait énormément d'hommes ici qui vous regardait un peu comme des bêtes de foires. Tu n'aimais pas ça, mais vous n'étiez pas les seules femmes ici, et il y avait même une ménestrelle que tu rejoins pour lui demander une musique calme et paisible si possible. Puis tu reprends ta marche vers le comptoir du tavernier, accompagné surement de Lina, mais au fond, à l'instant T, tu voulais juste boire quelque chose.

                        - Donnez moi n'importe quoi sans alcool, s'il vous plait.

                        Tu t'assoies au comptoir et pousse un immense soupir, repensant à la journée qui vient de s'écouler, et te tourne vers Lina, un sourire un peu retenu sur le visage.

                        - Hé bien, si nous sommes obligé de nous taper des idiots comme cela chaque jour, je suis définitivement pas fait pour le métier de mercenaire... Et vous arrivez à supporter ce genre de personne ? Chapeau... Personnellement, je n'ai pas la patience pour.

                        Sans blague.

                        Re: Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE] ─ Ven 22 Déc - 17:03
                        Anonymous
                          Invité
                          Invité
                          Je restais bouche bée devant la blonde en attendant ses remerciements. À dire vrai, je m’étais presque attendu à prendre quelques insultes dans la figure pour avoir osé la toucher… Aussi, l’entendre me dire “merci” me surprit énormément.

                          - Pas de problème, répondis-je en lui offrant un sourire amical.

                          Ainsi donc, son père était l’artisan qui avait façonné son épée, elle semblait en être fière, ce que je ne pouvais que comprendre. J’étais moi-même admirative devant les prouesses du mien, il ne les fabriquait certes pas, mais enseignait leur maniement aux autres. Les armes étaient sa passion, depuis l’enfance à ce qu’il m’avait raconté, et cet amour, il le transmettait aux autres tout en gagnant sa vie.

                          - Oh, je m'arrêterai à sa forge la prochaine fois que je passerai à Mellila. Je ne l’ai pas tenue en main bien longtemps, mais sa qualité est sans équivoque. Légère, équilibré, faites pour des mains de femmes. Sur-mesure je suppose ?

                          Je la vis alors sourire, un instant avant de se reprendre. Finalement, nous n’étions peut-être pas si différentes l’une de l’autre, mais n’étions visiblement certainement pas prête à le reconnaître. Je compris aussi que les regards inquisiteurs des hommes la dérangeaient, pour ma part, j’y étais habituée et préférais faire comme si de rien n’était. Je l’observais se rendre directement au comptoir, le pas vif et raide comme un piquet. A nouveau je souris, son comportement m’amusait, bien que je ne doutais pas qu’elle devait être difficile à supporter. Mais ayant moi-même un caractère particulier, je ne permettrais pas de lui lancer la pierre, je ne saurai être aussi hypocrite. Je lui emboîtais donc le pas, prenant place à côté d’elle.

                          - Je prendrais la même chose, lançais-je à l’adresse du tavernier.

                          Je souris tandis qu’elle soupirait en repensant aux derniers événements. Cela l’avait visiblement marqué, mes débuts s’étaient déroulés de la même façon après tout, mais à la différence de Karîn, je n’étais pas seule. J’avais bénéficié d’un enseignement, certes rude et difficile, mais néanmoins formateur face à ce genre d’idiot.  

                          - Il n’est pas là question de supporter ou non, dis-je en buvant une gorgée de ma boisson. Le fait est, qu’en tant que femme, nous avons plus à prouver que les hommes. Nous paraissons faibles que ce soit physiquement ou mentalement, ils se trompent, nous le savons, mais ils ont leur propre image de la femme, à nous de leur montrer combien ils ont tort.

                          Je songeais alors aux années passée parmi les miens, au milieu de ces hommes souvent cruels qui n’avaient de cesse de m’humilier, de me battre afin de me tester, que ce soit pour m’endurcir ou simplement par pure méchanceté. J’avais enduré chaque épreuve, sans jamais me plaindre, tirant une leçon de chaque coup et événement.

                          - Vous serez testée toute votre vie, c’est ainsi. Mieux vaut donc ne pas leur montrer que cela vous touche, cela leur donnera toujours un pouvoir sur vous, et ce même si vous leur faites ravaler leurs dents après qu’ils vous aient insulté.
                          Re: Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE] ─ Mar 26 Déc - 23:58
                          Anonymous
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                            - Vous ne regretterez pas votre arrêt par sa boutique. Dites que vous venez de ma part d'ailleurs, et il se fera une joie de vous la faire de la même qualité que ma Esfeld... Ou presque.

                            Tu te poses, et commence à boire et l'écoute t'expliquer son expérience personnnelle, et qu'elle avait rencontré beaucoup dans le même genre par le passé, et que l'on en rencontrera beaucoup d'autre dans le futur. C'est strictement hors de question. De toute façon, tu n'as pas l'intention de devenir mercenaire. Tu vises plus haut, tu vises plus prestigieux. Tu rêves de chevalerie. C'est pour cela que tu t'es battue toute ta vie, et que tu continueras de te battre contre quiconque oserait se moquer de toi ou tes ambitions serait visé par un coup, quelqu'il soit. Tu as grandis ainsi, et tu ne peux plus revenir en arrière. Tu es bornée et têtu comme une mule, et tu même si tu comprends ce dont elle te parle, tu ne peux pas l'accepter, tout simplement.

                            - Vous avez surement raison... Mais il est hors de question que je l'accepte. Tu bois une gorgée de la boisson que t'as servis le tavernier avant de reprendre. Vous connaissez ça depuis longtemps, et vous vous y êtes surement fait... Pas moi. Tu reposes ton verre, de nouveau déterminée après une petite période de flottement. Je ne connais pas la vie que vous avez eu, et je ne me permettrais pas de juger, mais pour ma part, à chaque fois qu'on m'a jugé pour autre chose que mes capacités, cela s'est finie par ce que ce vous avez vu dehors.  En général, ça les calme très vite. Bon, ils ne font plus appellent à vous, mais ils ne méritent dés lors plus notre intérêt. Je ne vois absolument pas de quel pouvoir vous parlez. Certes ce n'est pas le meilleur de prouver que l'on a le niveau, mais c'est mon seul moyen d’interagir avec les idiots. Si ça ne plaît pas, je suis bien trop bornée pour changer maintenant.

                            Tu te tournes vers elle avec le sourire en coin, mais pas forcément mesquin. Tu sais à quel point tu peux être aussi désagréable que bornée, plus le second que le premier, même si c'est pas forcément le plus facile à discerner. Tu finis lentement par tolérer la présence de Lina, même si au fond, elle reste plus proche d'une personne que tu veux écraser plutôt que la câliner,  ce qui peut surement le plus haut taux d'appréciation que tu peux lui décerner. Puis tu y penses, tu ne connais rien du passé de ta copine, où plus précisément de sa passion pour les lame, et il faut avouer que cela te titille un peu.

                            - Sinon, d'où vous vient cette envie de vouloir vous battre pour vivre ? Je vous avoue que je suis curieuse de savoir ce qui a pu vous poussez à choisir ce style de vie, car il faut avouer que des femmes combattantes, ça ne cours pas les rues..

                            Tu reprends un verre de ta boisson, avant  de demander au tavernier si il faisait aussi auberge ou non, et si ce n'est pas le cas, où tu pourrais en trouver une non loin d'ici. Tu ne resteras qu'une journée ici, mais quitte à ce que la journée soit nulle, qu'au moins la nuit soit belle.

                            Re: Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE] ─ Ven 29 Déc - 9:13
                            Anonymous
                              Invité
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                              À en juger par la qualité de la lame, nul doute que l’achat en voudrait la peine. Mon épée commençait à dater et je la tenais de Grimm qui l’avait récupéré je ne sais où. Mais à en juger par le pommeau, je supposais qu’il s’agissait d’une prise de guerre, une arme ramassée sur un cadavre ennemi en sommes. La mienne, celle fabriquée pour moi et offerte par mon père m’avait été dérobée, bien des années auparavant. Oh, sa valeur était plus sentimentale qu’autre chose, sa qualité n’avait rien à voir avec celle de ma compagne, néanmoins, je déplorais cette perte. Et puis, il serait temps de m’en faire forger une, j’en avais après tout les moyens, je ne dépensais jamais plus que nécessaire. Alors, pourquoi pas ?

                              Je l’écoutais ensuite m’expliquer son raisonnement et idéaux. Elle a des rêves, cela ne fait aucun doute, et en ce sens, je ne peux m’empêcher de l’admirer, car pour ma part, je me contente de vivre sans réellement me soucier du reste. Mon avenir ne m’importe peu, je n’ai ni désirs, ni rêve, pour moi, seul le présent compte, le passé n’est que souvenir et expérience, l’avenir est incertain, alors à quoi bon s’en soucier. Toutefois, elle se trompait sur mon compte et lourdement…

                              - Pensez-vous réellement que je me laisse marcher sur les pieds ? J’ai simplement compris, il y a longtemps, qu’il y avait bien des langages plus efficace contre les idiots. Surtout, ceux ayant les moyens de m’engager, ce sont eux qui me sont le plus utile. Mais soyez sûre d’une chose, aucun homme ne m’a jamais fait plier l’échine devant lui, et ce n’est certainement pas prêt d’arriver. affirmais-je avec un sourire en coin. Et puis, que vous le vouliez ou non, vous vous battez vous aussi, chaque jour. Seules nos armes sont différentes.

                              Têtue, bornée, je ne pouvais que lui donner raison sur ce point, je ne pris donc pas la peine de le souligner. Elle semblait convaincue qu’agir en bourrine était la meilleure façon de faire, c’était son droit. Après tout, elle était encore en vie, c’est bien que cela devait fonctionner, du moins pour elle. Seulement, avec un physique comme le mien, j’avais vite compris qu’il me fallait acquérir un respect plus durable, et même si celui-ci était bien plus compliqué à obtenir… Plus long aussi. Enfin, loin de moi l’idée de la juger, chacun avait son propre moyen de survivre en ce monde, le plus important était que cela fonctionne, même si je n'étais pas d’accord avec elle.

                              Sa question me prit au dépourvu, et pour cause, je n’y ai jamais réfléchi, pour les mêmes raisons exposées plus haut. Je n’éprouve aucun désir particulier si ce n’est celui de bouger, de voir du pays…

                              - Je n’ai pas envie de me battre pour vivre. Je le fais, c’est tout. L’occasion s’est simplement présentée, je l’ai saisie parce que je savais me battre et que je trouvais cela bien plus intéressant que de servir des poivrots. Cela me permet aussi de voyager, en mon sens ça me suffit.

                              Par habitude, je savais que ma façon de voir les choses avait de quoi en déstabiliser plus d’un. Mon choix de vie particulier devait forcément être désiré, mûrement réfléchi, pour tout ce qu’il impliquait et pourtant, cela n’était pas mon cas. Je levais donc ma coupe en sa direction, sourire aux lèvres avant d’en boire une gorgée.

                              - Et vous alors? Pourquoi ce choix? À quoi rêvez-vous?
                              Re: Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE] ─ Dim 7 Jan - 2:04
                              Anonymous
                                Invité
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                                Ses réponses sont aussi amusantes que pertinentes, même si elles sont en complet décalage avec toi. En même temps, tout entre vous est différent. La raison de prendre les armes par exemple. La sienne sont simple, c'est simplement le meilleur moyen de gagner sa vie, alors que pour ta part, l'argent n'est pas un soucis pour toi, vivant au crochet de ton père, profitant ainsi des revenus de la forge. Certes, depuis le début de ton voyage tu avais bien compris que la vie était bien plus compliqué et c'est la raison pour laquelle au fond tu avais décidé de prendre une mission, voir si tu étais capable de le faire si jamais tu n'arrivais pas à atteindre tes objectifs personnelles.

                                - Qui sait. Nous ne serons jamais d'accord, donc inutile d'en discuter plus longtemps. Ravie de savoir que vous ne vous considérez soumise à quiconque.



                                Tu fermes un instant les yeux pour réfléchir à sa question, alors que ta réponse était toute prévue, tu tournes la tête pour t'assurer que personne n'écoute votre discussion, tu n'avais pas envie de revivre de nouveau toute ta jeunesse en une fois, c'est à dire des moqueries, que tu te devrais de taire par la force. Heureusement, plus personne ne faisait attention à vous et était engagé dans leurs discussions, tu te retourne de nouveau vers Lina pour lui répondre, espérant pour elle qu'elle ne se moquerait pas... Simple mesure de précaution.

                                - Mon rêve ? Je n'en ai pas vraiment. Je n'ai qu'un but, qui est de devenir chevalière. Tu prends un instant pour voir sa réaction, puis continue. J'ai toujours aimé les histoires de chevalerie et ait toujours voulue de devenir l'une d'entre eux. Voilà. Tout simplement.

                                Tu poses ton verre de manière autoritaire sur le bar auquel vous êtes, un peu agacée. Pas directement envers Lina, mais tu n'as jamais été à l'aise pour parler de ce genre de chose avec quiconque, donc en plus le faire avec une personne que tu n'apprécies pas spécialement, même si tu la respectes plus que tu ne penserais que tu pouvais le faire, et tu trouves qu'il s'est déjà passé beaucoup de chose dans ta journée et qu'il est temps de rentrer. Bien evidemment, pas à Melila, tu avais encore beaucoup d'endroits à visiter en Eurate, comme tes terres natales, mais bien l'auberge que t'as conseillé le tavernier, afin de pouvoir aller te reposer avant de partir tôt demain.

                                - Malheureusement, je vais devoir vous laisser pour aujourd'hui, Lina. J'ai beaucoup qu'il me reste à faire pour visiter tout les endroits que j'ai prévu de visiter, et je préférerais le faire en pleine forme. Tu déposes la somme nécessaire pour payer les deux boissons. En espérant pouvoir vous rencontrer dans de meilleures circonstances la prochaine fois... Comme un tournoi par exemple ?

                                Tu souris en coin, pleine de suffisance et de confiance comme toujours, avant de te tourner et de sortir afin de rejoindre l'auberge avec les indications en tête. Cette journée aura été plutôt... Divertissante, à défaut d'avoir pu être fructueuse, et tu as hâte de reprendre la route et surement retrouver la demoiselle surement un de ces jours... Dans des circonstances un peu plus agréable, dirons-nous.
                                Re: Rivalité et professionnalisme [PV Lina] [TERMINE] ─
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