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[Gain & Achat] La Boiteuse & Le Vermillon
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[Gain & Achat] La Boiteuse & Le Vermillon ─ Mar 18 Déc - 0:44
Isabelle Menescalcir
    Isabelle Menescalcir
    Palefrenière
    Aux dames qui vont lire ce petit reçu de transaction,

    Ça fait un p'tit moment que j'utilise un brin illégalement un petit PNJ que je viens officialiser ce soir.

    Tonton, tu as le droit de sortir du placard. On ne t'a presque pas vu, c'est bon.

    Vous trouverez toute la petite fiche concernée ci-dessous (si, si, je me suis obligée à aller à l'essentiel, je vous jure...). N'hésitez pas à me faire savoir s'il y a des choses à modifier.
    Re: [Gain & Achat] La Boiteuse & Le Vermillon ─ Mar 18 Déc - 0:45
    Isabelle Menescalcir
      Isabelle Menescalcir
      Palefrenière

      Sébaste Palandin



      Un bavardage, c’est de l’argent.
      Un rire, c’est de l’or.





      [Gain & Achat] La Boiteuse & Le Vermillon 1545094399-sebaste


      Âge du personnage : 52 hivers, à une vache près.
      Originaire de La Croix des Espines
      Vassalité : Baronnie de la Croix de Castris
      Statut social : Citoyen
      Son métier : Aubergiste


      Caractère


      Comme chacun sait, le "patron", ainsi que certains aiment à l’appeler est une véritable perle d’humour et de bienveillance. Bourré de jovialité, avec une gouaille comme seuls les gens de terre en sont capables, Sébaste ne sait déplaire à personne. Vous ne trouverez pas à Eurate hôte plus aux petits soins que cet hyppolyte mal léché au grand cœur. Ceux qui prétendent le contraire n’ont jamais goûté à son hospitalité débonnaire.

      Généreux de nature, l’homme fait un fort agréable commerçant et un excellent hôte quelque soit ses invités. Rôdeurs, mercenaires, musiciens, roturiers, bourgeois ou nobliaux, tous s’accordent sur le sens du prochain prononcé du tavernier. Parce qu’il puise ses origines dans la terre et qu’il connait les aléas des routes, il sait bavasser avec les petites gens des petites choses qui leur donnent le sourire ou qui soulagent les âmes à la dérive sur les routes d’Eurate. Et, avec les sangs bleus qui lui font l’honneur de dormir dans la vieille bâtisse jouxtant l’écurie, il se plie avec un respect un peu gauche à l’étiquette pour plaire à leur sensibilité.

      Personne n’aime mettre en colère Sébaste comme personne n’aime chercher la petite bête chez un parent dévoué. Et puis, du haut de sa carrure qui n’a rien à envier aux bûcherons, personne ne doute de la capacité de l’homme à maîtriser le plus gredin de ses invités en un rien de temps. S’il doit punir, l’aubergiste au grand cœur se contentera de mettre simplement à la porte l’élément perturbateur et le laisser se crotter dans un bivouac forestier.

      En fait, quand on y pense, la bonté de Sébaste est la même que celle des gens qui en ont suffisamment bavé pour laisser aux irascibles le mépris et l’acariâtreté. Aidée par un flot de vins et de liqueurs, il est facile de reconnaitre dans l’oncle de la boiteuse un bon compère de fin de soirée. Nombre sont ceux qui se sont déjà confié à lui parce qu’il sait tendre l’oreille et laisser éclore les paroles embrumées de sentiments qui ne sont dites qu’à un étranger comme lui. Et, devant ses sourires lumineux, on a tendance à oublier que ce grand maître de maison est un homme plein de peines. Porter le deuil d’une épouse qui n’avait eu le temps de lui donner un enfant ou nourrir une nièce qui le suppliait de mettre fin à ses jours devant l’atrocité de ses blessures, cela l’a abîmé en profondeur et cela le grignote encore à l’intérieur comme un asticot lancinant. Cependant, de toutes ses plaies qui lui ont ouvert le cœur, il en fait des forces rieuses. Tout son passé l’a rendu plus amoureux de la vie qu’il se contente de croquer à pleine dents en apparence. Bon mangeur, bon buveur, bon causeur, il est un roc sur lequel repose la poste à chevaux.

      Ce que les voyageurs connaissent moins de lui, ce sont ses angoisses variées et avançant en armée. Celles qui concernent l’auberge qu’il veut toujours plus accueillante ou les dépenses qu’il vérifie scrupuleusement. L’écurie et ses habitants hennissant forme le lot de besogne de sa nièce, Isabelle Menescalcir, la fille de l’époux de la sœur de sa femme. Mal à l’aise avec les bêtes imprévisibles et parfois fougueuses, il craint par-dessus tout à avoir à s’en occuper. Si cela devait arriver, c’est qu’Isabelle ne serait plus. Et, après tout ce qu’ils ont traversés ensemble, unis par ce lien qui soude deux âmes esseulées dans les confins d’un monde tourmenté, Sébaste, malgré toute sa foi en les Trois, ne survivrait pas à la perte de sa nièce.


      Physique


      Le charme de Sébaste est celui de l’homme à la fleur de l’âge, aux allures d’ours mal léché mais dont le cœur déborde toujours dans son sourire usé. Il est de ceux qui peuvent porter fièrement le témoin de son caractère de bon vivant : sous l’éternel tablier qu’il garde à la ceinture, il arbore une brioche de cinquantenaire qui, comme il est coutume chez les petites gens, a tendance à fondre lorsque l’hivers vient et à se garnir lorsque les beaucoup sont de retours. Coriace, sa carrure ne s’en indigne guère.  

      Si l’aubergiste est simple de caractère, il est tout aussi simple en frusques et accessoires. Il reste toujours présentable parce que c’est son métier de présenter, mais n’étonnera pas par la finesse de son accoutrement. Il ressemble à ce qu’il est : un tavernier du peuple, avec un tablier plein de sauce des ragoûts qu’il sait fort bien mitonner et des chemises plantée de foin et d’échardes.

      Point d’entourloupe, si fait : l’oncle d’Isabelle est un homme aux airs francs. Ses grandes mains calleuses sont aussi promptes à couper du bois, cuisiner le souper, ouvrir des tonneaux, servir des chopes, nettoyer les écuelles et les tables, qu’à gesticuler pour le plaisir d’illustrer une fable ou un ragot. Rien n’est en demi-teinte avec cet homme-là : ses sourires peuvent se montrer aussi éclatants que ses colères peuvent être rouges. Il y a que ses yeux clairs sous d’épais sourcil qui adoucissent cette trogne rubiconde, où se colle souvent une expression goguenarde.

      Depuis quelques saisons, néanmoins, les tempes de l’homme commencent à grisonner furieusement. Sa barbe vire au blanc doucement. Et, il va de soi que cela n’ira guère en s’arrangeant. La vieillesse avertit comme l’automne roussit : le tavernier sait qu’il est plus proche de la fin que du début de son cycle. Il a la chance de n’avoir pas exercé un travail qui l’ait complètement moulu et de ne guère souffrir d’autres maux que ceux qui incombent aux gens de son âge. Quelques rhumatismes auront peut-être bientôt raison de lui. Pour le moment, sa santé semble de roc et nul doute qu’il sera assez fort pour connaître encore bien des hivers.



      Histoire



      Nul ne remettra en question le goût certain de Sébaste pour la boisson de qualité : dans un duché où la gnôle sert mieux à s’enivrer qu’à se déguster, d’aucun ne s’est jamais plein de la cervoise, bière, vin et autres digestifs dont la cave de l’auberge est pleine. Le tavernier ne pourrait point faire ainsi pareille affront à ses racines, car il vient d’une famille qui brasse la bière depuis des décennies au Nord de la Croix des Espines. Fils d’une grande famille, il est le petit dernier d’une fratrie de frères et sœurs disséminés dans tout le duché. Petit garçon bavard, plein d’esprit et de bêtises, il a grandi sans autre éducation que celle que l’on donne à la ferme ; là où les petits plaisirs trahissent un bonheur qui n’a guère de peine à s’attiser promptement, mais aussi où les règles doivent être suivies rigoureusement.

      Le travail des gens de terre demande de l’assiduité et ce n’est pas une qualité dont le garçon devenu jeune homme a manqué. Longtemps, le petit troupeau familial lui a été confié. Et à force de passer son temps avec les bêtes, Sébaste a trouvé un équilibre bien à lui : cette placidité douce de bœuf. Une force tranquille, qu’il a toujours fallu fort astiquer avant qu’il ne vienne à voir rouge. Comme les animaux, il trouve son bonheur dans ce que la vie a de simple : au fond de son auge quand le jardin donne suffisamment de victuaille pour le nourrir à sa faim, dans les saisons capricieuses et dans les histoires que les bouches aiment conter le soir venu.

      Le temps n’a guère affecté sa bonhommie. Tant bien même a-t-il connu et la menace des invasions közhéenes, les quelques épidémies et le défilé des têtes couronnées et le lot de décès qu’ils ont trainé dans leur sillage, il n’a jamais envisagé la tristesse autrement que transitoire. L’abondance n’a jamais fait partie de son langage alors il n’a jamais jugé les manques et les privations attenant comme les fardeaux d’un destin moribond. Toute sa jeunesse, il a préféré voir le verre de cervoise à moitié plein qu’à moitié vide. Et les Trois savent combien le verre de ce joyeux larron a toujours su fort bien se remplir et se vider gaiement. Car Sébaste n’a jamais boudé le moindre plaisir : ni celui l’ivresse, ni celui d’une auge bien pleine, si celui des belles femmes. Parce qu’il fut un fort joli jeune homme, elles furent nombreuses à finir dans son lit une nuit et dans ses pensées jusqu’à l’hivers d’après. Peu pressé dans ces choses-là, ce n’est que pour son vingt-septième anniversaire que l’amour, le vrai, avec un grand « A » et un sentiment d’éternité vint frapper à sa porte : une femme superbe, presque aussi bavarde que lui, sans perfidie aucune et pas non plus sournoise pour un sou.

      Mais il ne venait pas d’une famille où les mariages se choisissent avec le cœur : ce sont les parents qui jettent un œil sur la bourse et sur les hanches de celles qui porterait la descendance. Du côté de l’or, les parents de Sébaste ne trouvèrent jamais rien à reprocher à sa dulcinée. Pour ce qui était des rumeurs sur la santé de la pouliche, en revanche… Il se disaient que les femmes de sa famille n’avaient guère les hanches assez large pour enfanter. L’union des deux paysan leur aurait été refusé si les parents de la jeune femme n’avaient pas accepté de prendre le mariable à leur charge. Ils vivaient plus au Sud du Duché et vivaient de l’artisanat du cuir. A contre-courant des us et coutume de ce temps, ce fut Sébaste qui se joignit à la famille de sa nouvelle épouse parce que ses frères avaient hérité des terres où il avait grandi. Le jeune homme ne s’en offusqua guère et partagea les meilleures années de sa vie aux côtés de celle à qu’il promit d’honorer, d’aimer et de chérir, dans la richesse et la pauvreté, pour le meilleur et pour le pire, dans la santé et dans la maladie jusqu’à ce que la mort les sépare.

      La pauvreté, ils la connurent bien trop. Le pire autant que le meilleur. La maladie les épargna à peine. Et la mort les sépara bientôt.

      C’était l’année qui suivit leur union. Le ventre de la jeune femme qu’il avait fait sienne s’arrondit tendrement pendant des mois. Ensemble, ils préparèrent la venue de cet enfançon qu’ils s’apprêtaient à élever, plus soudés que jamais. Le sieur Palandin avait construit le berceau, préparé quelques jouets et prié les Trois pour que la santé du futur nourrisson soit de fer, que sa mie enfante sereinement et que les dieux lui donnent un fils. Or, les Trois ne furent cléments en aucun point : lorsque le moment fut venu de mettre l’enfant au monde, tout l’avenir qu’il avait soigneusement planifié s’écroula comme un château se carte ; non seulement il perdit l’enfant mais aussi la mère. La même nuit, Sébaste perdit l’axe de son existence dont il ne resta que la gravité extrême.

      Aujourd’hui, en voyant le fringuant tavernier et son sourire à toutes épreuves, on ne peut point imaginer tout ce qu’il a pleuré. Préparer les obsèques le fit dérailler : il se rappelle d’avoir tellement bu qu’il ne se souvint guère de ce jour où les deux cercueils furent mis en terre. Le second paraissait juste infiniment minuscule à côté du premier, voilà tout. Dans les coffrages en bois de chêne, il y avait cette fille qui n’avait pas eu le temps de vivre et cette femme qui n’avait pas assez vécu.

      Jamais Sébaste ne rompit ses vœux : il chérit son épouse plus que tout au monde et, s’il en parle encore aujourd’hui, nul ne peut ignorer cet amour débordant qu’il a encore à son égard.

      Comme il n’avait nulle part où aller, le veuf resta dans la famille de sa défunte épouse. Quelques mois encore, il travailla le cuir, jusqu’à ce que tous ses doigts s’écorchent sur la tâche. Son sourire s’était envolé comme une nuée d’oiseaux chtoniens. Ne lui restait que le travail et le vin dans lequel il se perdait régulièrement sans que personne ne trouve à ne lui reprocher.

      Mais les belles attentions viennent parfois de là où on ne les attend guère. La main tendue qui extirpa Sébaste de son marasme entêtant fut celle de la sœur cadette de celle qu’il avait démentiellement aimé. Malorsie avait épousé un maître équestre et, ensemble, ils tenaient une poste à chevaux dans le Sud, sur la route qui mène au Nord, entre Evalon et les frontières de Posvàny. Lui, qui avait toujours grandit en plein air, pris plaisir à sortir de son atelier pour leur prêter main forte. Entre les mains de ces jeunes gens, les affaires tournaient bien et, comme on n’attendait guère le concours de Sébaste pour le cuir, il s’éternisa à la poste, retournant au parfois au Sud du duché pour entretenir les liens forts avec les parents de sa défunte épouse. Mais il revenait toujours. Et un jour, il revint au poste à chevaux et l’établissement vibrait d’une nouvelle cadence : il fit la connaissance d’Isabelle et jamais plus il n’eut envie de quitter l’endroit.

      La suite de l’histoire, Isabelle saura mieux la conter : Malorsie mourut, emportée par une épidémie noire venue de l’Est. On l’enterra sous le noyer qui marque l’entrée de leurs terres. Quelques années plus tard, il y eut ce cambriolage qui coûta sa jambe à sa nièce. Et puis le cavalier, Ordéric, le plus grand ami de Sébaste, disparut un jour sur la route qui menait à Evalon. Le cheval rentra à la poste mais la selle demeura vide. Elle trôle encore dans la sellerie et prend la poussière en attendant son retour qui ne viendra probablement jamais. Parce qu’il n’avait personne d’autre pour abattre la besogne, l’oncle de la propriétaire des lieux s’improvisa maître de l’auberge. Oncle et nièce furent propulsés par la force des choses à des responsabilités dont ils surent se dépêtrer habilement.

      Jamais il ne sut qu’Isabelle n’était point la fille d’Ordéric et Malorsie. Jamais il ne remit en question la légitimité de la petite sur la sienne. Cependant, cette vie lui convient tout à fait parce qu’il ne s’est jamais senti aussi utile qu’en faisant ce qu’il fait. Le verre est bien plus à moitié plein qu'à moitié vide à la poste quoi qu'il advienne.

      Voyageur de grand chemin, militaire ou noble en déplacement ou gens du voyage, n’hésitez point avant de faire étape à la poste : la vinasse est gouteuse, la mangeaille rassasiante et l’ambiance allègre. De jour comme de nuit, l’aubergiste saura vous recevoir et tailler un bout de bavette avec vous. Certainement expérimenterez vous sa taquinerie grivoise. Car, pour lui, le bavardage est d’agent et le rire est d’or.




      Compétences



    • Etiquette de l’aubergiste  - Niveau 3

    • Artisanat : Distillation en tout genre – Niveau 3

    • Persuasion du commerçant – Niveau 3

    • Artisanat : Travail du cuir  - Niveau 1

    • Bagarre de taverne – Niveau 1


    • Relation



      Relation avec Isabelle Menescalcir


      La boiteuse est la fille de la sœur de l’ancienne épouse de Sébaste. Il la considère comme l'enfant qu'il n'a jamais pu avoir, même si elle ne partage pas le moindre sang avec lui. C’est lui qui l’a retrouvée le jour où sa jambe a été brisée et s’en voudra toute une éternité pour n’avoir pas su la protéger. A la poste à chevaux, il sert les pintes et les repas, s’occupe des chambres et des invités pendant qu’elle a repris tout ce qu’il incombait à Ordéric Menescalcir, c’est-à-dire tout ce qui touche à l’écurie. Il est bavard là où elle est taiseuse et avenant là où elle peut paraître rude. Les choses fonctionnent parfaitement telles qu’elles sont et ils ne trouveront pas s’en plaindre : s’ils n’existaient pas l’un pour l’autre, ils finiraient bien seuls dans ce monde plus rapide à avaler les petites gens dans le ventre informe de la misère qu’à leur offrir une vie descente. Ni l’un ni l’autre ne remet en cause la légitimité de leur place. Il est trop vieux pour apprendre à la petite à faire son métier et elle est trop inexpérimentée pour lui expliquer comment on fait tourner une affaire.






      Re: [Gain & Achat] La Boiteuse & Le Vermillon ─ Mer 19 Déc - 15:49
      Isabelle Menescalcir
        Isabelle Menescalcir
        Palefrenière
        Et puis, parce que j'ai beaucoup trop de sous pour une bouseuse, je voudrai demander un petit DC. Dans le menu, je prends le pack : DC + range personnalisé.

        Ajoutons à cela une arme de maître et une armure sur mesure légère pour le Vermillon, s'il vous plait.

        Total, tout compris avec l'oncle : 800 + 800 + 700 + 200  = 2500 écus.
        Re: [Gain & Achat] La Boiteuse & Le Vermillon ─ Mar 25 Déc - 20:17
        Chroniqueur Impérial
          Chroniqueur Impérial
          Coucou Isabelle, avec pas mal de retard j'ai ajouté ton Sébaste aux Pnj et je vais te retirer les poitns correspondants à son achat et ton double compte. ^^
          Re: [Gain & Achat] La Boiteuse & Le Vermillon ─
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